À kasindi dans l'est dela Rdc, les habitants sont souvent victimes d'insécurité grandissante selon la société civile

🔴Insécurité à Kasindi (Beni): la société civile lance un ultimatum de 3 jours aux autorités

Vers le poste frontalier de Kasindi en territoire de BENI (frontalier avec l'Ouganda). Ph. Laprunellerdc.info.

La société civile de Kasindi, frontalière de l’Ouganda dans le territoire de Beni au Nord-Kivu lance un ultimatum de 3 jours aux autorités politico-administratives et militaro-policières pour s’amender concernant la détérioration de la situation sécuritaire dans cette entité.

Kapepya Ngali Zebre Nzolene, président des forces vives du groupement Basongora estime que  la police est dépassée par cette violence.

Selon lui, les forces de sécurité ont 3 jours pour mettre la main sur ces bandits qui mettent en insécurité les habitants. Dans le cas contraire, elles doivent plier bagage.

En un mot comme en mille, elle dénonce la léthargie avec laquelle les autorités compétentes agissent face à la détérioration de la situation sécuritaire à Kasindi.
Pour les responsables des forces vives, les cambriolages sont devenus quasiment quotidiens à Kasindi, et inquiètent les habitants.

La société civile locale condamne et dénonce la montée de l’insécurité caractérisée par des incursions nocturnes des bandits porteurs d’armes blanches et à feu dans les maisons d’habitation depuis deux semaines.

Dans une déclaration faite à la presse locale jeudi dernier, cette structure accuse certains membres du comité local de sécurité d’être à la base de cette situation par la complicité et la lassitude dans l’intervention.  Des éléments des services de sécurité sont accusés de ne pas protéger la population et même d’être complices de certains cas.

Elles sont nombreuses, ces familles victimes de cambriolage accompagnés de violences physiques.  Le cas le plus récent est celui enregistré à Kangahuka, une agglomération située à environ 4 kilomètres du centre de Lubiriha, la nuit de mercredi au jeudi dernier où un couple a été grièvement blessé par des hommes porteurs d’armes blanches.

Ces derniers ont tout de même emporté une somme importante d’argent avant de se volatiliser dans la nature.

Aussi, des bandits armés et non armés ont fait incursion dans le quartier Mwangaza la nuit de jeudi à ce vendredi 10 Mai courant. Ces inciviques ont visé le centre de santé de référence Lubiriha  communément appelé «Général». Là, ils ont emporté plusieurs biens de valeur et des dégâts matériels énormes ont été enregistrés, renseignent les forces vives locales.

🔴 Dans la partie Sud-Est du térritoire de Beni on parle dela modernisation du pont Semuliki : les opérateurs économiques et la population de Beni appelés à prendre des précautions “nécessaires.

C”est une mobilisation tous azimuts qu’on observe à Beni à quelques jours du début des travaux de réhabilitation du pont Semuliki, sur la route nationale N°4, longue de près de 80 kilomètres.

La population de Beni salue l’initiative des autorités et en appelle à la patience en attendant que prennent fin les travaux de modernisation de cette infrastructure d’intérêt capital.

Redoutant des conséquences fâcheuses de l’insécurité sur le lieu, les opérateurs économiques de Beni demandent au gouvernement congolais d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
L’un des commerçants, abordé par Afrique Infos, a appelé les autres à prendre des dispositions utiles pour éviter une quelconque pénurie des produits sur le marché.

Le trafic sur la route Beni-Kasindi sera fermé aux camions “poids lourd” durant 20 jours, soit du 25 mai au 15 juin 2019, afin de permettre à l’entreprise chinoise Zengwei d’élargir l’ancien pont qui date de l’époque coloniale.

🚨Concernant Ebola : la société civile de Mangina salue le respect des règles d’hygiène par la population.

La société civile de Mangina, agglomération située à plus ou moins 30 Km, à l’ouest de Beni, félicite la population pour avoir observé le respect des règles d’hygiène, afin d’éradiquer la maladie à virus Ebola, dans cette partie du Nord-Kivu (Est de RD Congo).

“Nous disons merci à la population pour le respect des mesures prescrites par les agents de la riposte contre Ebola”, s’st réjoui Freddy Mbayahi, vice-président de la société civile de Mangina.

Par contre, les Forces vives de Mangina condamnent la résistance de la population de Butembo aux équipes de la riposte. Ainsi, cette structure citoyenne appelle la population à collaborer avec le personnel soignant impliqué dans la riposte contre Ebola.



Commentaires