Au moins 23 présumés rébélles (ADF) ont été tués par l'armée à Ngite-Mavivi-Beni, vers l'Est dela Rdc

🔴Des des tirs nourris ont été entendu au tombé dela nuit du jeu 30 mai 2019 à Mavivi-Ngite, le long dela route N°4, province du Nord-Kivu selon la so civile locale ;

Dans ces combats,  l'armée congolaise FARDC a annoncé avoir tué des combattants portant l'uniforme d'une armée étrangère dans une attaque qu'elle attribue aux miliciens du groupe ougandais musulman Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l'est de la République démocratique, ce jeudi 30 mai 2019 dans les affrontements avec l’armée dans la localité de Mavivi-Ngite située à 15 kilomètres au nord-est de la ville de Beni (Nord-Kivu).

C'est une psychose totale qui a régné en ce moment là dans la contrée où toutes les activités sont paralysées. La population est en état d'alerte, pas de passage sur l'axe Beni-Oïcha, les véhicules ont été bloqués momentanément.

Les armes lourdes et légères se fausaient entendre", a dit à votre rédaction Jamali Moussa vice-président de la société civile de la place.

Selon notre source, les coups balles ont continué à crépiter et le bilan officiel n'était pas encore connu durant 4 heures.

Selon la société civile locale, les rebelles ont attaqué tôt dans la matinée une position de l’armée dans la zone entrainant la “prompte réaction” des FARDC.

"Pour le moment 23 corps des rebelles tués sont exposés au campement militaire de Ngite", a brièvement dit à Djamali Moussa président de la société civile de Mavivi qui se trouve sur place. Ce bilan pourrait être revu à la hausse car les forces loyalistes ratissent la zone.

Plusieurs armes ont été récupérées des mains des assaillants dont “15 armes du type AK47, 1 PKM, 1 mimo et un lance-roquette”, affirme Mumbere Bakola, chef de la localité de Mavivi.

Le trafic sur la RN4 entre Beni et Oicha été momentanément suspend.

Quelques minutes après ;  Les forces armées congolaises ont présenté à l’esplanade de la mairie de Beni, 23 corps des rebelles ADF tués dans les combats ce jeudi 30 mai 2019 dans la localité de Ngite, 15 km au nord-est de la ville de Beni (Nord-Kivu).

Les corps des assaillants ont été transportés à bord d’un camion militaire « KAMAZ » et mis à la disposition de la mairie de Beni pour des inhumations dignes. Des milliers de curieux ont accouru à la mairie pour voir les corps des rebelles neutralisés.

"Nous félicitations les FARDC pour ce grand travail abattu", s’est exprimé un habitant de Beni.

C’est un revers infligé par l’armée aux rebelles qui a permis de récupérer également plusieurs armes lourdes. Le porte-parole des FARDC, le général Richard Kasonga a livré un bilan de 26 rebelles tués et s’est réjoui des « opérations victorieuses » de l’armée.

En mai 2018, l’armée avait déjà présenté les corps de 14 corps des rebelles ADF tués dans les combats sur l’axe routier Mbau-Kamango, en territoire de Beni.

Localité de Mavivi est presque vidé de ses habitants depuis l’après-midi du jeudi. À la base, la population a peur d’une nouvelle incursion des rebelles ADF. Un déplacement massif de la population s' observe après des violents au village Ngite-Mavivi.

La psychose s’est installé de nouveau dans ce village à partir de 9 heures. En quelques minutes, les écoles se sont vidées des écoliers, élèves et enseignants. Chacun courant dans sa direction. Plusieurs enfant se sont retrouvés séparés de leurs parents.

Alors que la population s’est dirigée en ville de Beni et en commune rurale d’Oicha, toute la journée du jeudi, ces déplacés étaient encore nombreux sur la route nationale numéro 4, se dirigeant dans des familles d’accueil.

Le chef de village Mavivi-Ngite qui a confirmé l’information à MCN Team, indique que l’ennemi serait aperçu par les cultivateurs au pont Nzuma.

Donc certains villages sont déserts

La notabilité locale appelle les autorités à redoubler les efforts pour maîtriser la sécurité. Kasereka Mundama, chef de village Ngite2, dit être presque seul dans cette bourgade. Seuls, confie-t-il, les hommes y passent la journée, puis vont dormir ailleurs dans des zones les mieux sécuriser personnes.

Dans ce même chapitre selon les propos des otages liberté par ces hors la loi,  les ADF veulent islamiser la région de Beni et obtenir la liberté d’exercer les activités économiques, voilà le souhait des ADF (témoignages otages).

Des présumés rebelles des Forces Démocratiques alliées ( ADF ) ont depuis plusieurs jours choisi comme canal de communication les otages qu’ils enlèvent à l’occasion de leurs incursions répétitives dans plusieurs localités du territoire de Beni au Nord-Kivu (Est de la RDC).

Ces terroristes viennent encore une fois de s’exprimer ce mardi à travers  leurs ex-otages libérés dans la nuit du lundi au mardi 28 mai 2019 dans la contrée à Mayisafi quelques Kilomètres de Eringeti en groupement Bambuba Kisiki territoire de Beni.

Une vingtaine d’ex-otages au total parmi lesquels des femmes relaxés ont affirmé avoir été délégués par les ADF pour faire passer leur message.

«Dites à toute la population de se convertir à l’Islam car si vous refusez, nous allons continuer à vous égorger, en commençant par toute personne âgée de 10 ans ou plus » relatent les otages.

Ces rebelles Ougandais des Forces Démocratiques alliées ADF ont aussi à cette même occasion lancé un message aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de cesser des attaques contre eux et de leur laisser la liberté d’exercer leurs activités surtout économiques sans peine comme jadis.

«Aux éléments FARDC nous demandons de nous laisser libres exercer sans problème nos activités commerciales surtout d’achat des vivres au marché par nos moyens », ajoutent à la presse ces otages.

Aux libérés d’ajouter que les rebelles sont en  nombre considérable en brousse parmi eux, les hommes, femmes, enfants de différentes nationalités.

Notons que ces civils avaient été enlevés la semaine dernière lors d’une incursion des rebelles à Samboko Tchani-Tchani.

Au cours de cette incursion, plusieurs personnes avaient été kidnappées par les rebelles.

Des animaux domestiques, des produits pharmaceutiques, et d’autres biens de valeur n’avaient pas aussi été épargnés par ces rebelles.

Les civils relaxés affirment avoir passé des moments difficiles pendant leur détention en brousse.

À la une aussi les revendications émises par le groupe terroriste Etat Islamique après des attaques armées à Beni sont condamnées par les autorités tant militaires que civiles de la région.

Pendant que le maire de Beni demande à la communauté internationale d’intervenir, l’armée loyaliste plaide pour la collaboration de la population afin de mettre fin à ce terrorisme.

Monsieur NYONYI BWANAKAWA MASUMBUKO, maire de Beni, indique que ses administrés sont plongés dans une inquiétude totale suite à ces revendications terroristes.

D’où sa demande a un appui international à la République Démocratique Congo pour neutraliser ces terroristes.

Tout en confirmant que les Forces Armées de la République Démocratique Congo étaient depuis longtemps de ce réseau terroriste dans la région de Beni, le porte-parole de l’opération Sokola1, joint au téléphone, invite la population locale a collaborer.

Notons que ce sont les attaques enregistrées récemment à KAMANGO et à TSHANI TSHANI qui ont été revendiquées par le groupe terroriste Etat Islamique.










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