Dépuis le week end dernier un groupe d'hommes armés se sont instalés au village Mabuku en térritoire de Beni dans l'est dela Rép Dém du Congo

Un mouvement d’hommes en armes s’observe depuis bientôt une semaine au village Mabuku, dans le territoire de Beni.

Porteurs des lances et des fusils, ils commencent à y construirent des casernes, alertent les habitants de la place.

D’après le secrétaire administratif de la chefferie de Bashu, il est encore tôt d’identifier ces assaillants qui, déjà commencent à sémer la terreur et la désolation dans le chef des paisibles citoyens.

Les habitants de Mabuku vivent la peur au ventre et crient vite à l’intervention des forces de sécurité pour déloger l’ennemi de cet espace, ajoute Nzuki Sikumbili.

Notons que plusieurs groupes armés font encore la loi dans plusieurs parties de la province du Nord-Kivu.

La fois passé, 3 nouveaux rebelles Maï-Maï tués dans un assaut des FARDC à Baswagha-Madiwe.

Les forces armées congolaises se sont déployées tôt le matin de ce dimanche 6 mai 2019 dans le campement des miliciens Maï-Maï vers Mbume à quelques 3 kilomètres de Kyanzaba dans le territoire de Beni.

Il s’agit d’une controffensive militaire contre ces assaillants qui, la veille, ont provoqué l’armée à Irango-Senga sur la route Kyanzaba-Mabalako avant qu’ils n’en reviennent avec une perte dans leurs rangs.

Des sources locales informent que c’est vers 5h de ce dimanche que les soldats congolais ont lancé l’assaut contre le camp de l’ennemi, faisant ainsi trois miliciens tués et une arme récupérée.

« Ce matin vers 5h, les militaires sont allés attaquer la position Maï-Maï vers Mambume du côté Kyanzaba. Alors le bilan est de trois rebelles tués et une arme récupérée. D’autres ont pris la fuite. Les FARDC ont brûlé leur camp. C’est vers 12h que les balles ont cessé.

Les FARDC disent que les trois rebelles qui viennent d’être tués seront enterrés là-bas », a témoigné sous anonymat, un acteur de la société par peur de représailles.

Rappelons en outre que dans les accrochages de ce samedi, les forces loyalistes sont parvenues à mettre en déroute ces miliciens tuant 4 d’entre eux. Un civil et un militaire avaient également perdu leur vie.

Le bilan de deux jours d’affrontements s’élève donc à 7 morts et deux armes récupérées du côté ennemi.

La société civile locale regrette de constater que les animateurs de ces groupes rebelles qui sèment la désolation soient essentiellement des enfants de la région.

Elle les appelle pathétiquement à déposer les armes et à intégrer plutôt les forces armées pour contribuer à la paix au pays.

Pendant que les uns procèdent au pillage des biens des civils et attaquent de façon systématique les postions de l’armée dans la région, d’autres par contre se rendent aux forces loyalistes sur appel du nouveau président de la république, Félix Antoine Tshisekedi.

Dans la partie Nord-Est du térritoire de Beni ; Le calme est revenu après les affrontements à Batonga, un chef de localité grièvement blessé

Une patrouille FARDC près de Beni (ACTUALITE.CD)
Le calme est revenu, ce dimanche 5 mai,  à Batonga, dans la localité de Kainama, territoire de Beni (Nord-Kivu), après les violents combats ayant opposé dans l'avant-midi les militaires aux rebelles ougandais de Forces démocratiques alliées (ADF).

La société civile avance un bilan provisoire de trois personnes grièvement blessées dont le chef de la localité de Mayele. Tous les blessés poursuivent les soins à Tchabi, dans la province voisine de l'ituri. Le bilan fait état également d’une dizaine de civils enlevés et du bétail emporté par les assaillants.

Joint par ACTUALITÉ.CD ce soir, Bienfait Bin Mwaka, président de la société civile de Kainama, ajoute que plusieurs habitants se sont déplacés à Boga (Ituri).

Pour votre information, les forces armées congolaises engagées dans les opérations Sokola 1 Nord ont exprimé leur satisfaction à l’égard du travail abattu par les journalistes dans la région de Beni au Nord-Kivu.

Le porte-parole des FARDC dans cette partie a profité de la journée du 3 mai dédiée à la liberté de la presse pour signifier devant nombreux étudiants de l’Université Officielle de Semuliki, « UOS » que les médias ont beaucoup joué pour faciliter la tâche aux soldats congolais à réussir dans leur traque de l’ennemi.

Major Mike Hazukay qui reconnaît le rôle souvent difficile que jouent les professionnels du micro, les encourage à continuer sur cette lancée patriotique pour contribuer avec l’armée à la pacification de la région.

« Je connais les difficultés, je vois les sacrifices. Ce n’est pas facile de travailler dans cette précarité. Nous vous devons beaucoup en tant qu’organisations qui s’occupent du rétablissement de la pai. Vous êtes pratiquement comme des militaires livrés aux sacrifices de toutes sortes. Je vous encourage. Vous jouez un rôle très capital pour les opérations, le patriotisme nous suffit », a-t-il indiqué.

En proie à l’insécurité multiforme depuis près d’une décennie, la partie Nord de la province a vu certains de ses journalistes restreints par rapport à leur rayon d’action. D’autres ont été réduits au silence ou contraints à l’exil et d’autres encore exercent leur métier dans des conditions extrêmement difficile à cause de groupes armés qui y imposent encore leur loi.

Par ailleurs, notons que pendant cette même journée du 3 mai, les équipes de riposte contre Ebola ont également loué les efforts fournis par les hommes de la plume dans leur participation à la sensibilisation communautaire.

La cellule de communication de cette riposte a appelé les journalistes à plus d’engagement pour mettre fin à cette maladie dévastatrice.

Pour sa part, l’autorité urbaine de Beni a rappelé les dangers qui résultent de la résistance contre les équipes médicales impliquées dans la lutte contre ce virus qui décime Beni et Butembo depuis plus de six mois.

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