Au total, 22 civils dont des hommes et des femmes ont été libérés lundi 27 mai 2019 par les rebelles ADF après plusieurs jours de captivité en térritoire de Beni vers l'Est dela Rdc


🔴Les 22 otages de samboko tshani- tshani, ntombi,manzamapini,baobab liberés par les adf hier sont deja à eringeti situé à plus ou moins 30 km au nord d'oicha.

ces kidnappés dont 16 hommes ,5 femmes et une fillette, disent avoir passés de moment difficile entrain les mains de ces terroristes qui les ont placé dans un trou.

Ces assaillants disent vouloir islamiser toute la région, c'est dans ce sens qu'ils promettent de multiplier les attaques contre les agglomérations jusqu'à atteindre leur objectif.ces ex otages disent avoir fait  trois jours de marche pour enfin sortir par mayisafi un village sur l'axe eringeti kainama.

Disons ici dessous que parmis ces personnes figurent un habitant de tchabi en ituri qui avait été kidnapé par ces memes islamistes lors de leur recente incursion dans ce coin de l'ituri.

La plupart d'otages disent avoir été utilisés pour le transport de biens pillés par ces hors la loi dans les villages situés du coté ouest d'oicha dont samboko, baoba ,ntombi....

Les civils libérés sont arrivés à Eringeti dans le territoire de Beni lundi dernier pendant la journée.

Toutefois, d'autres personnes restent encore entre les mains de ravisseurs, précisent les sources de forces vives dans le groupement de Bambuba-Kisiki à Beni territoire.

Notre source poursuit que parmi ces otages figure un habitant de Tchabi en province d’Ituri, kidnappé lors de la récente incursion des assaillants dans cette entité.

Bravo Vukulu, président de la société civile du groupement Bambuba-Kisiki regrette que «tout les enfants sont restés entre les mains des rebelles» et plaide pour des actions militaires de traque de ces rebelles qui insécurisent la région de Beni depuis longtemps.

Les ex-otages sont affaiblis pour avoir marcher durant trois jours à pied dans la brousse. Ce mardi, 7 autres personnes sont réapparues dans la même zone, ce qui porte le bilan à 29 personnes retournées.

Jeudi 23 mai, une cinquantaine des civils étaient kidnappés par des rebelles présumés ADF à Samboko-Tchanitchani lors d’une attaque ayant causer le pillage d’une structure sanitaire de la place et incendies de quelques maisons d’habitation et de commerce selon la société civile locale.

Dans la chefferie de  Watalinga :  4 morts dans une nouvelle embuscade des rebelles ADF à Beni.

Quatre personnes ont été tuées , lundi 25 Mai,  dans une embuscade des rebelles ougandais des forces démocratiques alliés (ADF) à hauteur du village de Bandinguya situé à 7 kilomètres de Kamango dans le territoire de Beni (Nord-kivu). Les victimes ont été tuées par balles, d'après la société civile locale.

"C'était hier vers 11 heures locales que deux hommes et deux femmes, donc deux couples, ont été tués par les rebelles ADF.ils sont tombés dans une embuscade des assaillants lorsqu'elles se dirigeaient dans leurs champs. Leur inhumation est intervenue ce mardi dans les watalinga.", a déclaré à ACTUALITÉ.CD, David Muwaze, président de la société civile des watalinga , la chefferie dont relève le village de Bandinguya.

Cette embuscade constitue la troisième attaque de ces rebelles en territoire de Beni , dans l'intervalle d'une semaine.  Tenez ! . Jeudi 23 mai, ils ont fait incursion dans la localité de Samboko-tchanitchani, située à 18 kilomètres de Mayimoya près d'eringeti.

Ici, ils ont attaqué une position de l'armée, incendié un centre de santé avant d'emporter plusieurs biens et commerces et enlever des civils dont 22  ont été libérés depuis  lundi. Cette attaque a cependant été revendiquée par l'organisation terroriste état islamique (EI).

Le même jour, les ADF ont attaqué la localité de Musu, située dans la chefferie des watalinga à 9 kilomètres au sud-est de Kamango. Lors de cette attaque, ces assaillants avaient incendié une position militaire abandonnée depuis longtemps et 10 maisons de civils.

Les rebelles ADF,  retranchés dans le Nord - Kivi depuis 1995 , représentent aujourd'hui la plus grande menace armée en République démocratique du Congo (RDC).

Le gouvernement et la société civile les attribue des vagues des massacres [ de fois non recensés] des civils dans le territoire de Beni depuis 2014. Les victimes se comptent par milliers. Parmi elles , des casques bleus de l'ONU.

"Les attaques attribuées aux ADF en République démocratique du Congo prennent place dans un contexte très opaque, où toute une série d'acteurs armés dissimulent leurs actions sous le drapeau des ADF", a récemment déclaré à l'AFP Kristof Titeca, un expert de l'université d'Anvers (Belgique).

Depuis le début de l'année, l'armée mène des opérations contre les ADF et les milices congolaises dans le Nord et le Sud-Kivu. L'est de la RDC est le théâtre de conflits armés depuis une vingtaine d'années.

Le Nord-Kivu est en proie à des violences et tueries perpétrées par des groupes armés depuis plusieurs années. Les ADF, Maï-Maï et autres milices sèment terreur et désolation dans le Grand Nord (Béni, Butembo). À cela s'ajoute aussi le Groupe état islamique qui revendique certaines attaques depuis plusieurs semaines.

Mais c'est tout le territoire de Béni qui subit ce regain d'attaques sanglantes depuis septembre dernier. Huit casques bleus de la brigade d'intervention de l'ONU ont été tués le 14 novembre dans une offensive contre les présumés rebelles. Une offensive  menée avec l'armée régulière congolaise. Mais du coté des FARDC, c'est silence radio. Aucun bilan n'a été communiqué. L'ONU a annoncé au moins 12 morts dans les rangs des soldats congolais.

Àla une aussi : la société civile salue la levée de la grève des agents de la riposte contre Ebola à Mangina

 Des équipes de riposte réceptionnant des médicaments contre Ebola dans le grand Nord du Nord-Kivu.

Décrété ce lundi 27 mai 2019 par les agents de la riposte contre Ebola œuvrant à Mangina et ses environ en territoire de Beni, le mouvement de de grève vient d’être momentanément levé.

Un mouvement initié dans cette agglomération à plus au moins 30 Kilomètres  à l’Ouest de la ville de Beni suite au non payement de 5 mois de salaire.

Cette décision est survenue après une réunion d’urgence organisée le matin de ce mardi 28 mai par le coordonnateur de la riposte contre Ébola basé à Mangina.

Au cours de cette rencontre, le coordonnateur de la riposte a reconnu cette situation et a promis transmettre les doléances de ce personnel soignant.

Cette reprise des activités liées à la riposte est saluée par la société civile de Mangina qui pense que par cette attitude, des vies humaines seront encore une fois sauvées.

Au même moment Freddy Mbayahi rapporteur de la société civile de la place appelle les grévistes au calme car d’ici la semaine prochaine la paie pourra débuter.

A la coordination de la riposte et tous les responsables de la santé, il demande d’être expéditifs dans la paie pour que les grévistes ne puissent plus reprendre leur mouvement de grève.

Au même moment, une grogne des agents locaux travaillant dans la riposte à Biakato chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi en province voisine de l’ituri a débuté.

Ces derniers réclament aussi le payement de leur prime, a-t-on appris des sources dignes de foi.

Beni: la société civile salue la levée de la grève des agents de la riposte contre Ebola à Mangina.











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