Après l'incendie du véhicule dela riposte contre maladie à virus Ebola en Beni-Ville le député national Julien - kahongya monte au créneau

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 LE DÉPUTÉ NATIONAL ÉLU DE CE TERRITOIRE, JULIEN PALUKU, INVITE UNE FOIS DE PLUS LA POPULATION À COLLABORER AVEC LES ÉQUIPES DE LA RIPOSTE D'UNE MALADIES À VIRUS EBOLA. 

Donc pour lui, l’éradication de la maladie à virus Ebola à Beni, Butembo et Lubero passe par un engagement ferme de toutes les couches de la population.

Ceci implique notamment la collaboration avec les équipes de riposte contre Ebola et l’observance des règles d’hygiène édictées par le personnel soignant.

Cet appel vient de Julien PALUKU KAHONGYA, député national élu du territoire de Lubero. Dans son message audio adressé ce Mardi 25 Juin aux habitants de Lubero, Beni et Butembo, Julien PALUKU KAHONGYA regrette au plus haut point le nombre des morts causées par la maladie à virus Ebola, depuis son apparition dans cette partie de la Province du Nord Kivu.

Il plaide de nouveau pour une franche collaboration entre la population et les équipes de riposte, particulièrement dans le territoire de Lubero où certains cas de résistance sont signalés.

L’élu du territoire de Lubero encourage notamment l’observance des règles d’hygiène, le respect des consignes données par le personnel soignant et l’acceptation du vaccin pour éradiquer cette maladie dans la région.

Julien PALUKU KAHONGYA rappelle qu’Ebola n’est pas une maladie imaginaire, plutôt une réalité qu’il faut ensemble combattre pour sauver les vies humaines.

Rumeurs et défiance

Depuis le début de l’épidémie, il y a eu quelque 1 160 décès pour 1 760 cas confirmés et probables, selon l’OMS.

« Jusqu’à maintenant, cette flambée ne s’est pas étendue au-delà de deux provinces », mais « le risque de propagation reste très élevé », a relevé M. Tedros.

Le nombre de nouveaux cas a fortement augmenté au cours des dernières semaines.

Sur le terrain, les travailleurs humanitaires font face à des résistances et à des violences dans une région où plusieurs groupes armés sont actifs. En outre, rumeurs et défiance entravent le travail des personnels de santé : une partie des habitants sont dans un déni de la maladie et s’opposent parfois avec violence aux enterrements sécurisés pour éviter la propagation du virus.

« Depuis le mois de janvier, il y a eu des dizaines d’attaques menées contre des structures de santé dans le Nord-Kivu, a détaillé le chef de l’OMS.

Chaque attaque donne au virus un avantage et empêche les intervenants d’agir. »

M. Tedros a également indiqué avoir convenu avec le Conseil de sécurité d’un « renforcement de l’action à l’échelle de tout le système des Nations unies », tout en reconnaissant que le virus « Ebola n’est pas la seule urgence » dans le monde. Il a par ailleurs appelé les pays à adopter au cours de l’assemblée mondiale le budget proposé pour 2020-2021, qui s’élève à 4,8 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros), soit près de 420 millions de plus que le précédent.

Il a aussi annoncé la nomination de divers ambassadeurs de bonne volonté, dont la mère de la chanteuse Lady Gaga, Cynthia Germanotta, nommée ambassadrice pour la santé mentale.

Ces aménagements sont nécessaires et sont accompagnés par des formations pour le personnel de santé, qui n’a souvent jamais été confronté à la maladie Ebola, et par l’engagement des communautés, sans lesquels toute stratégie visant à endiguer l’épidémie est vouée à l’échec.

Depuis le début de l’épidémie, plus de 2 000 personnes ont été infectées par le virus Ebola et plus de 2000 sont mortes.

Près de la moitié des victimes d’Ebola décèdent avant d’avoir été identifiées comme malades d’Ebola et sans avoir été admises dans les structures dédiées.

Cette épidémie d’Ebola est la seconde plus meurtrière de l’histoire et la plus grande jamais vue en République démocratique du Congo.

Une nouvelle épidémie de la maladie à virus Ebola a été constatée en République démocratique du Congo le 1er août 2018.

Cette fois-ci, l’épidémie sévit dans le nord-est, plus spécifiquement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Il s’agit là de la plus grande épidémie jamais signalée dans le pays et de la deuxième plus importante de l’histoire.

L’OMS signale déjà plus de 2.000 cas et plus de 1.400 décès.

Le ministère de la Santé de la RDC travaille avec l’OMS et d’autres partenaires pour combattre l’épidémie d’Ebola.

La lutte contre l’épidémie d’Ebola est rendue plus difficile par la persistance des conflits armés dans la région et la méfiance de la population.

En juin 2019, l’Ouganda a confirmé les premiers cas d’Ebola à Kasese, à la frontière avec la République démocratique du Congo.

Il s’agit de membres d’une famille ayant des antécédents de voyage en RDC.

Le ministère ougandais de la Santé et l’OMS ont envoyé une équipe d’intervention rapide à Kasese afin d’identifier d’autres personnes susceptibles de courir un risque.

 L’Ouganda a de l’expérience dans la gestion des épidémies d’Ebola. En préparation d’un éventuel cas importé depuis la RDC, l’Ouganda avait déjà pris des mesures telles que la vaccination et la formation des professionnels de santé.

Le vaccin utilisé en RDC et par les professionnels de santé en Ouganda a jusqu’à présent été efficace pour protéger les personnes contre le développement de la maladie et a aidé ceux qui la développent à avoir une meilleure chance de survie.

Tous les voyages non essentiels en République démocratique du Congo ont été découragés par le ministère des Affaires étrangères avant même l’épidémie d’Ebola.

Les voyageurs qui doivent se rendre dans la zone touchée doivent suivre attentivement les conseils aux voyageurs en vigueur.

Le risque qu’Ebola atteigne la Belgique est limité, mais nous suivons l’évolution de ce foyer de près. Les voyageurs malades au retour d’un pays tropical seront traités avec toute la prudence nécessaire et les précautions appropriées seront prises.

Si un patient présente des signes de la fièvre hémorragique virale, il sera mis en quarantaine dans l’un des deux hôpitaux de référence (Hôpital CHU Saint-Pierre Bruxelles et UZA Antwerpen).

L’OMS ne recommande pas actuellement de restrictions de voyages ni de commerce à destination ou en provenance de la RDC.









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