Au totale 18 morts sont enregistrés après une attaque des ADF en commune Beu, au Sud de Beni-Ville, vers l'Est dela Rdc.


🔴Beni-Ville est endeulé par un nouveau carnage des rébélles ougandais du groupe ADF : Alors plusieurs sources locales rapportent que l’ennemi, assimilé aux miliciens ADF, a surgi dans la localité Maswata au Quartier Rwangoma en commune Beu, ville de Beni dans les heures vespérales.

Au moins 14 morts sont enregistrés dans une attaque attribuée à un groupe des ADF qui ont fait une incursion dans la nuit du lundi au mardi 04 juin 2019.

À peine arrivés, ces extrémistes rebelles ougandais ont du coup procédé à un porte à porte pour tuer les civils.

L’attaque rebelle a été perpétrée à Kalongo-Kimbya, non loin du rond-point Maswata, quartier Butanuka, en commune Beu, dans la partie Sud de Beni-Ville province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo.

À l’issue de leur salle opération, une dizaine des civils ont trouvé la mort. Les uns parlent de 12 alors que d’autres sources évoquent encore un bilan même de 18 personnes tuées.

La nouvelle a provoqué la colère des habitants de Beni ville dans la commune Beu qui se sont réveillés le matin du mardi en tapotant sur des casseroles.

Des violences qui ont repris ce matin vers 7h, lorsque certains des habitants qui avaient fui sont venus constater les dégâts et compter les corps des victimes.

Les manifestants dans la plus part des conducteurs moto taxi dont la majorité a trouvé la mort, sont descendus dans la rue et disperser même les élèves en plein apprentissage.

Une indignation partagée par les conducteurs de taxi moto, qui dans la matinée ont manifesté en ville exhibant à bout de bras les corps sans vie d’un couple de motards décédés la veille.

Ils sont allés jusqu’à la mairie, pour réclamer une réponse « plus offensive » de l’armée congolaise contre les présumés rebelles ADF.

Cette manifestation a bloqué la route principale de Beni une grand partie de la journée et paralysé les activités qui commençaient timidement à reprendre en fin d’après-midi.

« Les opérations doivent être intensifiées », réclame également Kizito Bin Hangi, tout en disant ne pas comprendre que l’armée se contente selon lui de répondre aux attaques sans véritablement « poursuivre les assaillants ».

Il témoigne du sentiment de « peur » et d'« abandon » qui règne au sein de la population, au point que mardi les habitants du quartier touché par ces dernières attaques hésitaient à rentrer chez eux, et en appelle au nouveau président Félix Tshisekedi qui avait promis de faire du retour de la sécurité sa priorité.

La dernière offensive conjointe entre la Monusco et l’armée congolaise contre les présumés rebelles ADF remonte au mois de novembre 2018. Au moins sept casques bleus avaient alors perdu la vie.

Face à cette situation, la jeunesse de la commune de Beu condamne avec énergie cette attaque et ainsi, déplore l’intervention tardive des forces loyalistes.

Ceux-ci menacent de se prendre en charge par des actions des grandes envergures et demandent la mutation des éléments FARDC basés dans la zone vers d’autres coins du pays.

Notons que face aux récentes tueries dans la ville de Beni, les habitants ont mis au point mort toutes les activités. Des barricades ont été érigées sur plusieurs artères de la ville.

Donc dès le matin, du 04 juin courant, les activités restent paralysées dans une grande partie de la ville de Beni après l'attaque meurtrière qui a fait 14 victimes dont personnes 11 civils, 2 éléments FARDC et 1 rebelle ADF à Butanuka-Masuata-kimbya.

Le mode opératoire demeure le même, a ajouté un membre dela société civile de Beni-Ville qui parle des machettes, des haches et houes pour exécuter des innocents.

Tout a commencé part des tirs nourris des armes lourde et légère des inciviques, qui n’ont pas trainé à ouvrir le feu ou égorger à la machette ou hache nos frères et sœurs, affirme un survivant.

Mais du côté de la société civile, c’est l’indignation : « Comment se fait-il que l’armée n’ait pas pu repousser tous les assaillants et sécuriser le quartier ? », s’interroge Kizito Bin Hangi, le président de la société civile.

Cette attaque est intervenue aux environs 20 heures locales et a duré près de deux heures, selon les témoins qui ont vécu cette malheur.

Les victimes ont été tuées au moyen des armes blanches et à feu, selon les sources Médicales.

Plusieurs disparus parmi lesquels des enfants sont signalés. Les assaillants ADF qui ont pillé plusieurs biens avant l’intervention des forces loyalistes qui sont arrivées sur le champ quelques heures après le forfait.

Une situation survenue après les violents combats entre les éléments FARDC et les hommes armés assimilés aux ADF dans la nuit du lundi à ce mardi 4 juin 2019.

Pas de taxis motos, plusieurs écoles ont renvoyé les enfants à la maison. La plupart de magasins et boutiques sont fermés suite à la tension entre les associations de taximans qui ont perdu 4 membres de leur corporation dans ces affrontements.

Outre les morts, des disparus ont été signalés dans cette partie de la ville dans la commune de Beu.

Dans la plus part des foyers pendant ce temp là, des déplacements massifs des habitants du quartier Rwangoma ont été signalé qui abandonné leurs habitations pendant la nuit vers le centre-ville et certains sont revenus dans la matinée pour récupérer leurs biens.

La Jeunesse de la Commune Beu qui condamne l’attaque regrette que les Fardc sont venues comme tout le monde constater le dégâts.

Alpha Kabindo son Président, pense que cette nouvelle incursion est une vengeance des rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées après le revers subi la semaine dernière à Mavivi Ngite par les troupes loyalistes.

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