Dimanche 30 juin 2019 est le 59e anniversaire de l’indépendance de la Rdc de 1960


Une occasion pour les deux interprètes survivants de la légendaire chanson “Indépendance Cha Cha”, d’exprimer leur indignation face au manque de reconnaissance de l’etat Congolais.

Le Président de la République s’adresse à la nation à l’occasion de la commémoration du 30 juin 2019.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est adressé à la nation, dans la nuit de samedi à dimanche, à l’occasion de la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance nationale le 30 juin 1960.

Depuis la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga où il séjourne, le Chef de l’Etat a donné l’état de la nation et rassuré la population congolaise sur sa détermination à apporter un changement radical.ACP/

“La chanson a été composée avant la table ronde”, souligne Pierre Yantula, alias Petit-Pierre, ancien batteur du groupe. “Elle dit Indépendance cha, cha, tubakidi”, donc “l’indépendance que nous avons arraché des mains des blancs “ conclu-t-il.

En rdc, chaque 30 juin se vit au rythme de cette chanson, devenue l’hymne des victoires des nations Africaines ayant obtenues l’indépendance dans les années 60.

Mais le message d’espoir qui s’y trouve, a laissé un goût amer dans le Coeur de ses compositeurs morts pour la plupart d’entre eux, sans jamais avoir été reconnu.

“Parfois, je pleure quand je vois des journalistes étrangers célébrer nos parents, mais nous, ici, dans leur propre pays… Je ne sais vraiment pas.”
Déclare l’air ébahit l’un des fils des artistes du groupe.

Ce patrimoine musical du continent, est l‘œuvre du groupe “African Jazz” de Joseph Kabasele, décédé en 1983.

30 juin 2019 un grand symbole pour la coalition FCC-CACH
Ce 30 juin 2019 doit symboliser le moment d’une nouvelle prise de conscience sur la nécessité  de s’armer de nouveau d’une nouvelle espérance afin de relancer la lutte pour l’indépendance. Il ne s’agira pas seulement de combattre les forces impérialistes qui ne renoncent pas à vouloir nous soumettre à leurs intérêts, mais aussi et surtout de lutter contre nos propres faiblesses et les pesanteurs de la culture de la facilité que nous entretenons inconsciemment depuis 1960.Il est urgent que la coalition FCC/CACH s’engage résolument dans cette voie, en sachant qu’elle sera faite d’embuches multiple’’, soutient Jean-Pierre Kambila, membre du PPRD et cadre de la coalition FCC-CACH. A lire la réflexion, ci-dessous, des leçons à en tirer sont multiples pour que la RD. Congo sorte, enfin, du bourbier.

Dans les conditions d’aujourd’hui, pour bâtir un pays plus beau qu’avant, il faut bien évidement, maintenir l’unité nationale, principe affirmé depuis le Manifeste de la conscience africaine, devenu la base du lumumbisme et ensuite souligné par Joseph Mobutu ; ne jamais trahir le Congo selon le précepte de Mzee  Laurent Désiré Kabila ; et suivant la démarche constante de Joseph Kabila, travailler à la consolidation de la cohésion nationale en se montrant ouvert à ceux qui ne pensent pas comme vous. Il faudrait encore, prendre pour exemple de probité, la gestion de  Joseph Kasa-vubu ; et surtout s’engager fermement dans le combat pour l’abandon résolu et définitif des antivaleurs qui plombent notre avancée sur la route du progrès.

L’histoire a démontré qu’aucun progrès ne peut se réaliser et durer s’il n’est fondé sur des convictions fortes portées par une élite socio-politique déterminée. Or, il se fait qu’actuellement les élites politiques qui confessent le plus résolument leur attachement aux idéaux de souveraineté, de construction d’une économie forte et indépendante, d’un système social tourné vers la satisfaction des besoins du plus grand nombre se trouvent dans la coalition FCC/CACH ; ainsi donc ce premier 30 juin de la coalition doit vêtir un caractère particulier.

Il ne s’agit nullement d’ignorer les contradictions qui traversent et risquent d’affaiblir cette alliance pour la souveraineté et le progrès des Congolais, mais de reconnaitre qu’à ce jour, sur l’échiquier politique national, seule cette coalition FCC/CACH dispose des atouts nécessaires au long combat que nous devons assumer. Les autres politiques  demeurent, encore malheureusement, trop attachés aux lobbys étrangers.

Ce 30 juin 2019 doit symboliser le moment d’une nouvelle prise de conscience sur la nécessité  de s’armer de nouveau d’une nouvelle espérance afin de relancer la lutte pour l’indépendance. Il ne s’agira pas seulement de combattre les forces impérialistes qui ne renoncent pas à vouloir nous soumettre à leurs intérêts, mais aussi et surtout de lutter contre nos propres faiblesses et les pesanteurs de la culture de la facilité que nous entretenons inconsciemment depuis 1960.

Il est urgent que la coalition FCC/CACH s’engage résolument dans cette voie, en sachant qu’elle sera faite d’embuches multiple.

BONNE FETE !

Jean-Pierre Kambila Kankwende

Membre du Pprd

Cadre de la coalition Fcc/Cach

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Le symbolisme du 30 juin

La République démocratique du Congo, notre pays, est entrée dans le concert des nations indépendantes et souveraines le jeudi 30 juin 1960. La libération, proclamée ce jour-là, résultait d’une longue résistance au phénomène colonial. En réalité cette lutte plante ses racines dès l’aube  même de l’occupation.

Voilà 59 ans que nous commémorons cet évènement. Quelle signification devons-nous donner à cette date ? Était-ce l’aboutissement d’un combat, le début d’une longue lutte ou une étape sur le chemin  de l’épanouissement national ? Que visaient réellement ceux qui, pendant plus d’un siècle, ont refusé de se soumettre au joug de l’étranger ?

L’histoire a retenu des noms et des événements ; Nkimpa Vita, Simon Kimbangu, Paul Panda Farnana figurent parmi les pionniers. Albert Malula, Joseph Ngalula, à Kinshasa et bien d’autres à travers le territoire répondront dès 1956 aux velléités des colonialistes belges de perpétuer leur domination sur notre territoire, alors  Congo Belge. A Kinshasa, c’est la publication du Manifeste de la conscience africaine qui ouvre le débat. Etienne Ngandu publiera un texte de la même veine à Luluabourg, avant que l’Abako de Kasa-vubu, Thomas Kanza, Nzeza Nlandu ne réagisse en exigeant plus radicalement la fin immédiate de la colonisation. Patrice Lumumba, Albert Kalondji, Diomi Gaston et leurs compagnons s’organisent, dès 1958, en parti politique au sein du Mouvement National Congolais afin de mieux orienter la lutte.

Dans l’entretemps, les révoltes des tetela, la mutinerie des pende et bien d’autres soulèvements, non encore inventoriés ou documentés par l’histoire, témoignent de la volonté toujours exprimée par notre peuple de vivre libre.

Pourquoi le peuple congolais à travers ses élites, ou lui-même directement, s’oppose à la domination étrangère depuis le XVe siècle. Que cherche-t-il réellement ? A-t-il trouvé le chemin de l’accomplissement de son dessein  depuis le 30 juin 1960 ? Quel sacrifice faudrait-il encore faire ?

Le 30 Juin est un jour de souvenir, certes ;  mais cette journée doit également constituer un moment de réflexion. C’est une occasion  exceptionnelle d’introspection pour ceux qui ambitionnent de contribuer au développement de ce pays.

Peut-on affirmer, comme aiment le répéter certains, non sans une grande légèreté, que notre parcours n’a été qu’un échec ? Sans nier les problèmes, il faut s’inscrire en faux  face à cette conclusion non seulement hâtive mais insultante. Le côté positif de nos 59 ans de liberté présente bien des aspects : Les Congolais ont su garder l’unité d’un pays auquel certains, prétendus savants, ne donnaient pas une espérance de vie de 5 ans. Abandonné en 1960, sans élite intellectuelle ni technique formée aux exigences d’une modernité envahissante, la RDC dispose aujourd’hui des cadres administratifs et scientifiques compétents et prêts à s’investir dans le combat pour le progrès.




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