En Ituri ; Un député s' inquiéte face à l’insécurité qui bat son plein dans le térritoire de Djugu et Mahagi au Nord-Est dela Rdc
🔴Insécurité en Ituri : le président du caucus de parlementaires s’inquiète de la lenteur du déploiement militaire.
Le président du caucus de parlementaires de l’Ituri, le député national Raymond Tchedya a exprimé ses inquiétudes face à l’insécurité qui bat son plein dans le territoire de Djugu et la lenteur avec laquelle le déploiement des militaires s’opère pour traquer les fauteurs de trouble et sécuriser la population, dans une interview téléphonique qu’il a accordée lundi à l’ACP.
«Pourquoi les opérations militaires traînent ? Pourquoi les militaires ne sont pas encore déployés à Blukwa, Dendro, Rule, Drodro pour protéger les paisibles citoyens qui sont en danger permanent de mort ?», s’est-il demandé.
L’élu du peuple a déploré des attaques dimanche, dans les localités de Rule, Dendro et Maze, où un commerçant a été froidement abattu par des assaillants.
Selon lui, ces tueries pouvaient bien être évitées si la présence des éléments des FARDC était remarquable dans ces entités.
«La présence de nos forces armées est une lueur d’espoir pour les populations meurtries. Elle permettra à ceux qui se trouvent encore en brousse dans des conditions inhumaine de sortir avec l’espoir de regagner paisiblement leurs villages».
Afin de permettre aux FARDC de mener avec efficience les opérations sur terrain, le député national Raymond Tchedya a appelé d’une part les chefs locaux à collaborer étroitement avec l’armée nationale et de l’autre les jeunes à éviter toute sorte de manipulation en dénonçant ces assaillants auprès des autorités locales et des commandants des unités des FARDC.
«La jeunesse doit n’est-ce pas dénoncer tout cas suspect pour faciliter la tâche aux vaillants militaires de l’armée loyaliste afin que ces malfrats soient mis hors d’état de nuire.
Les jeunes et les chefs locaux doivent collaborer pour montrer les bastions de ces ennemis de la paix. Nous faisons grandement confiance à nos vaillants militaires et laissons-les faire leur travail normalement», a-t-il exhorté.
L'insécurité refait surface en Ituri
Dépuis un certain temps, l'insécurité a refait surface dans le district de l'Ituri. Une situation qui, à en croire la Mission onusienne en République démocratique du Congo, est l'œuvre des miliciens encore actifs dans cette partie dela République Démocratique du Congo.
L'insécurité a refait surface en Ituri, après une accalmie observée depuis un certain temps. Des nouvelles en provenance de cette province renseignent que des milices réfractaires au processus d'intégration sèment la panique au sein des populations civiles. Pour preuve, plus de 120 miliciens en provenance de la vallée de Semiliki, ont attaqué, le 26 août dernier, la prison de Gety, située au Sud de Bunia.
Conséquence : ces hors-la-loi ont pillé et incendié environ vingt habitations dans cette contrée et les localités environnantes, révèle la Monuc. Cela, sans compter les enlèvements et les cas de tueries.
Dans le même registre, la Mission onusienne en République démocratique du Congo évoque d'autres cas similaires. Illustration : les éléments de l'armée régulière se sont affrontés avec les miliciens, dépuis 2017 à nos jours.
En pareilles circonstances, les civiles en désarroi abandonnent leurs habitations et préfèrent se réfugier dans des localités environnantes.
Une situation qui allonge au quotidien, la liste des déplacés vivant déjà dans des conditions déplorables. À cela, il faut également ajouter le cas des familles qui traversent les frontières nationales pour aller vivre à l'étranger. C'est par exemple, le cas de l'Ouganda qui, de nos jours, héberge un nombre important de ressortissants de la RDC ayant fui les conflits armés dans l'Est du pays.
RETABLIR L'AUTORITE DE L'ETAT
Quelles sont les causes à la base de ce regain d'insécurité ? Que faire pour rétablir l'autorité de l'Etat dans cette partie de la province Orientale ? Ces questions et tant d'autres valent la peine d'être posées. Surtout, quand on sait que le district de l'Ituri, jadis réputé en zone des conflits armés, a été dernièrement pacifié.
De l'avis de certains analystes, ces hommes armés prennent les armes dans le but de faire entendre leur voix. Une façon de pousser le gouvernement central à négocier avec eux, estiment les analystes. Et pourtant, ils devraient choisir la voie de la raison, celle de déposer les armes et d'intégrer l'armée régulière.
Avant de noter que le rétablissement de l'autorité de l'Etat dans tous les coins de cette partie du pays demeure un palliatif non négligeable. Pour y arriver, ils pensent que le gouvernement a tout intérêt de déployer un nombre important d'agents de l'ordre en Ituri.
Avec l'appui de la Monuc, ils auront pour tâche d'intensifier les patrouilles mixtes, afin de mettre hors d'état de nuire, ces ennemis du peuple congolais. Pour qu'ils arrivent à abattre du bon travail sur le terrain, ces éléments doivent être non seulement motivés, mais aussi et surtout bien équipés.
Dans ces conditions, les troupes gouvernementales seront capables de confondre l'ennemi sur le terrain comme ils le font au Kivu dans le cadre des opérations « Kimia II ». Faute de quoi, les populations civiles continueront à payer les frais.
À titre de rappel, le district de l'Ituri n'est pas le seul qui connaît le regain d'insécurité dans la province Orientale. La preuve en est que le Bas-Uélé et le Haut-Uélé sont aussi concernés par la même situation. Des tueries, des viols, des enlèvements de paisibles citoyens..., sont parmi les maux dont souffrent les habitants de ces districts.
Le président du caucus de parlementaires de l’Ituri, le député national Raymond Tchedya a exprimé ses inquiétudes face à l’insécurité qui bat son plein dans le territoire de Djugu et la lenteur avec laquelle le déploiement des militaires s’opère pour traquer les fauteurs de trouble et sécuriser la population, dans une interview téléphonique qu’il a accordée lundi à l’ACP.
«Pourquoi les opérations militaires traînent ? Pourquoi les militaires ne sont pas encore déployés à Blukwa, Dendro, Rule, Drodro pour protéger les paisibles citoyens qui sont en danger permanent de mort ?», s’est-il demandé.
L’élu du peuple a déploré des attaques dimanche, dans les localités de Rule, Dendro et Maze, où un commerçant a été froidement abattu par des assaillants.
Selon lui, ces tueries pouvaient bien être évitées si la présence des éléments des FARDC était remarquable dans ces entités.
«La présence de nos forces armées est une lueur d’espoir pour les populations meurtries. Elle permettra à ceux qui se trouvent encore en brousse dans des conditions inhumaine de sortir avec l’espoir de regagner paisiblement leurs villages».
Afin de permettre aux FARDC de mener avec efficience les opérations sur terrain, le député national Raymond Tchedya a appelé d’une part les chefs locaux à collaborer étroitement avec l’armée nationale et de l’autre les jeunes à éviter toute sorte de manipulation en dénonçant ces assaillants auprès des autorités locales et des commandants des unités des FARDC.
«La jeunesse doit n’est-ce pas dénoncer tout cas suspect pour faciliter la tâche aux vaillants militaires de l’armée loyaliste afin que ces malfrats soient mis hors d’état de nuire.
Les jeunes et les chefs locaux doivent collaborer pour montrer les bastions de ces ennemis de la paix. Nous faisons grandement confiance à nos vaillants militaires et laissons-les faire leur travail normalement», a-t-il exhorté.
L'insécurité refait surface en Ituri
Dépuis un certain temps, l'insécurité a refait surface dans le district de l'Ituri. Une situation qui, à en croire la Mission onusienne en République démocratique du Congo, est l'œuvre des miliciens encore actifs dans cette partie dela République Démocratique du Congo.
L'insécurité a refait surface en Ituri, après une accalmie observée depuis un certain temps. Des nouvelles en provenance de cette province renseignent que des milices réfractaires au processus d'intégration sèment la panique au sein des populations civiles. Pour preuve, plus de 120 miliciens en provenance de la vallée de Semiliki, ont attaqué, le 26 août dernier, la prison de Gety, située au Sud de Bunia.
Conséquence : ces hors-la-loi ont pillé et incendié environ vingt habitations dans cette contrée et les localités environnantes, révèle la Monuc. Cela, sans compter les enlèvements et les cas de tueries.
Dans le même registre, la Mission onusienne en République démocratique du Congo évoque d'autres cas similaires. Illustration : les éléments de l'armée régulière se sont affrontés avec les miliciens, dépuis 2017 à nos jours.
En pareilles circonstances, les civiles en désarroi abandonnent leurs habitations et préfèrent se réfugier dans des localités environnantes.
Une situation qui allonge au quotidien, la liste des déplacés vivant déjà dans des conditions déplorables. À cela, il faut également ajouter le cas des familles qui traversent les frontières nationales pour aller vivre à l'étranger. C'est par exemple, le cas de l'Ouganda qui, de nos jours, héberge un nombre important de ressortissants de la RDC ayant fui les conflits armés dans l'Est du pays.
RETABLIR L'AUTORITE DE L'ETAT
Quelles sont les causes à la base de ce regain d'insécurité ? Que faire pour rétablir l'autorité de l'Etat dans cette partie de la province Orientale ? Ces questions et tant d'autres valent la peine d'être posées. Surtout, quand on sait que le district de l'Ituri, jadis réputé en zone des conflits armés, a été dernièrement pacifié.
De l'avis de certains analystes, ces hommes armés prennent les armes dans le but de faire entendre leur voix. Une façon de pousser le gouvernement central à négocier avec eux, estiment les analystes. Et pourtant, ils devraient choisir la voie de la raison, celle de déposer les armes et d'intégrer l'armée régulière.
Avant de noter que le rétablissement de l'autorité de l'Etat dans tous les coins de cette partie du pays demeure un palliatif non négligeable. Pour y arriver, ils pensent que le gouvernement a tout intérêt de déployer un nombre important d'agents de l'ordre en Ituri.
Avec l'appui de la Monuc, ils auront pour tâche d'intensifier les patrouilles mixtes, afin de mettre hors d'état de nuire, ces ennemis du peuple congolais. Pour qu'ils arrivent à abattre du bon travail sur le terrain, ces éléments doivent être non seulement motivés, mais aussi et surtout bien équipés.
Dans ces conditions, les troupes gouvernementales seront capables de confondre l'ennemi sur le terrain comme ils le font au Kivu dans le cadre des opérations « Kimia II ». Faute de quoi, les populations civiles continueront à payer les frais.
À titre de rappel, le district de l'Ituri n'est pas le seul qui connaît le regain d'insécurité dans la province Orientale. La preuve en est que le Bas-Uélé et le Haut-Uélé sont aussi concernés par la même situation. Des tueries, des viols, des enlèvements de paisibles citoyens..., sont parmi les maux dont souffrent les habitants de ces districts.
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