En térritoire de Beni ; La situation sécuritaire inquiète plusieurs citoyens de la chefferie de bashu dans l'Est dela Rdc

UNION DES CITOYENS ENGAGÉS POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT,
ONG-UCEDD.

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SITUATION SECURITAIRE EN CHEFFERIE DE BASHU DEVIENT PLUS CRITIQUE

Nous dénonçons et déplorons avec la toute dernière énergie l'incursion nocturne d'un groupe d'hommes armés dans le groupement ISALE VUHOVI dans le village KISUNGA vers minuit, ces derniers ont crépite plusieurs coups de balles dans la parcelle de Mr Kambale Mbahingana TOME  et blessé Mr TOME par trois balles responsable de la parcelle et deux autres citoyens de ces villages ont été portée disparus dans le même village dont le père biologique de Mr ZODOKI MOKOLO NTARA de Busalya et un certain Mumbere de KINIHYA c'est un motard de la place dans la nuit mercredi au jeudi 13 juin 2019

Alors que, deux civils sont portés disparus et un autre grièvement blessé par balle lors d’une incursion des hommes munis d’armes à feu la nuit du mercredi 12 à ce jeudi 15 juin 2019 au village Kisunga situé en groupement Isale Vuhovi dans la chefferie des Bashu, territoire de Beni au Nord-Kivu.

A en croire les sources locales, c’était autour de minuit que ces malfrats ont ciblé le domicile de monsieur Kambale Mbahingana Tome qui, a reçu trois balles dans son corps. Deux autres personnes ont été enlevées dans ce village.

L’ONG Union des Citoyens Engagés pour la Défense des Droits Humains (UCDD) déplore ces cas d’incursion et de kidnapping dans cette partie du territoire de Beni.

Moise Kipitulu, Directeur général de cette Ong appelle les autorités à fournir plus d’effort dans la sécurisation des personnes et ses biens, de diligenter le plus vite possible des enquêtes pour dénicher les auteurs et pacifier la région pour retrouver les personnes kidnappées.

Mr Kambale Mbahingana TOME est admis à l'hôpital général de VUHOVI pour des soins appropriés.

La suite deux personnes porté disparus reste sans suite jusqu'à présent, c'est pour l'ONG-UCEDD demande aux autorités compétentes de dirigeantes les enquêtes et d'autres actions y afférentes pour recouvrer la libération de ces compatriotes dans un délai raisonnable.

Pour l'ONG-UCEDD

PALUKU KIPUTULU Moïse

Coordonnateur.

Dans autre chapitre,  le  chef adjoint de la force des Nations unies en République démocratique du Congo a mis en cause mercredi l'affiliation au groupe jihadiste Etat islamique d'une milice armée semant la terreur dans la région de Beni, dans l'est du pays.

Par au moins trois fois depuis avril, un "groupe Etat islamique - province Afrique centrale" s'est attribué des massacres et des enlèvement de civils, ainsi que des attaques contre des positions de l'armée congolaise, dans la région de Beni.

Ces exactions meurtrières sont généralement attribuées par les autorités aux Forces démocratiques alliés (ADF), des rebelles musulmans ougandais installés dans l'est du Congo depuis 20 ans.

"Il y a certes une sensibilité islamique mais il n'y a pas encore, de mon point de vue, et d'ailleurs les Nations Unies n'ont toujours pas reconnu ce caractère, une claire identification que c'est un groupe affilié à l'État islamique", a déclaré le général Bernard Commins, chef adjoint des forces de la Monusco, lors d'un point-presse.

"Quand on analyse les messages qui ont été diffusés, (...) de mon point de vue, ils indiquent que nous ne sommes pas nécessairement sur une revendication de l'État islamique".

AFP

En Ituri ; La route Bunia-fataki est bloquée par les assaillants qui contrôlent 2 localités sur l'axe principal notamment la localité de Pimbo, les assaillants ont pris le dessus sur les FARDC et ces derniers ont décroché laissant place aux assaillants.

Certains agents humanitaires de WHH,  SP, DRC sont bloqués du côté de Fataki et la Monusco est en train de se retirer de la zone. Hier un convois de la Monusco a été attaqué ds cette même zone.

Du côté de la littorale du lac Albert,  un hélicoptère de la Monusco a souillé un obus lancé par les assaillants pendant qu'il survolait la zone.

Jusqu'à hier soir, presque tous les villages de Djugu qui sont périphériques de Bunia se sont vidés de leurs populations qui affluent en ville. Par ailleurs, la ville de Bunia reste aussi sous menace d'attaque ennemie.

La conduite d'eau qui alimente le quartier Nyakasanza a été coupée par les assaillants qui occupent déjà le village Ngongo où se trouve le captage de l'adduction d'eau. Une ville morte de 3 jours de deuil a été décrétée par la communauté Hema de Bunia pour pleurer leurs membres tués en territoire de Djugu. Ce matin la ville morte a été observée partiellement. À suivre*

Lu dans ITURI POUR LA PAIX
En Ituri






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