En térritoire de Beni ; Un civile a trouvé la mort et deux militaires ont été blessés dans une attaque des miliciens maï-maï à l'Est dela Rdc

🔴 Beni- térritoire-Kyondo : La société civile force vive dénonce le meurtre d'un civil sur l'axe Kyondo-Kyavinyonge.

La société civile, noyau de Kyondo, condamne la mort de MUMBERE KAVUKE Raphaël.

Cet homme a été abattu dans une attaque de la barrière de péage route à BUSWAGHA sur l’axe routier KYONDO-KYAVINYONGE dans le groupement MASIKI VAYANA en chefferie des BASHU, territoire de BENI. Le meurtre a eu lieu la soirée de jeudi 20 juin.

Cet habitant de BUSWAGHA a reçu des balles pendant qu’il regagnait son domicile. MUMBERE KAVUKE Raphaël, 30 ans, laisse derrière lui une veuve et deux orphelins.

Dans cette incursion d’hommes assimilés aux miliciens maï-maï, deux soldats ont été blessés par balle. Ils sont pris en charge médicale à un hôpital de la place.

 Le vice-président de la société civile noyau de KYONDO qui condamne cet acte lance un appel dans le chef des groupes armés.

KAMBALE BWAKYANAKAZI Joseph appelle les filles et fils égarés à revenir à la raison en quittant la brousse.

« Ce sont nos fils. Nous ne disons pas que nous les refusons. Ils sont toujours nos enfants. Mais si la vie devient de plus à plus compliquée, qu’ils viennent dans l’armée. On a besoin des militaires. Qu’ils aillent plutôt sauver notre pays », a sensibilisé BWAKYANAKAZI Joseph.

Par ailleurs, le bourgmestre de la commune de KYONDO qui partage la même limite avec le groupement MASIKI-VAYANA  identifie la victime comme assaillant ayant pris part à l’attaque.

🔴En térritoire de Rutshuru : Une dizaine d’otages libérés par les hommes armés à Rutshuru.

Au moins onze paysans ont été libérés par leurs ravisseurs tôt le matin de ce samedi 22 juin 2019 dans le groupement de Bambo, en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru. Il s’agit de sept femmes et quatre hommes qui étaient pris en otage dans la brousse depuis près de cinq jours.

Selon le président de la nouvelle société civile locale, chacune de ces personnes a dû payer une rançon pour être libérée.

« Ce cas n’est pas le premier, dès qu’ils prennent en otage un paysan, ces kidnappeurs généralement armés, ont toujours exigé une somme d’argent à verser pour libérer l’otage, et si rien n’est fait, ils menacent de le tuer », explique Paul Rutiri, signalant toutefois qu’un autre paysan n’a pas été libéré parce qu’il manquait 20 $ sur sa rançon.
Théoneste Nguba, fonctionnaire délégué du gouverneur dans la localité de Bambo confirme la nouvelle et craint l’autre otage non libéré ne soit tué.

« Il lui manquait seulement 20$ pour atteindre le montant fixé mais les ravisseurs ont refusé de le libérer…en essayant de les rappeler pour voir comment payer le reste, ils ont dit qu’ils n’en ont plus besoin », a-t-il dit à votre rédaction.

Pendant ce temps, monsieur Théoneste Nguba indique que les paysans qui ont recouvré la liberté sont en train de recevoir les soins médicaux à l’hôpital général de Bambo : « il semble qu’ils avaient été copieusement tabassés parce que l’un d’entre eux se trouvait dans un état critique », renseigne-t-il, ajoutant que toutes ces personnes avaient été prises en otages par des hommes armés non autrement identifiés, lorsqu’elles exerçaient leurs activités champêtres.

Le kidnapping des civils se poursuivent toujours dans la région de Rutshuru. Au moins 15 personnes ont été enlevées par des bandits armés mercredi 19 juin au village Kishishe, à environ 35 Km de Kibirizi dans la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru. Les victimes ont été surprises dans leurs champs avant d’être amenées en brousse.

Joseph Tsongo

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