En térritoire de Mahagi aussi dans l'Ituri dépuis un certain temp, les attaques meurtrières sont très violentes.
Mais souvent, hauteurs des massacres en cours, au conté des maisons brûlées, les biens emportés, les enfants tués comme des animaux. Tous ces massacres paralysent les activités au niveau de la province et provoquent une exode de la population locale.
“Ces milices ne s’attaquent pas seulement à la population locale, mais aussi aux forces de l’ordre. Ce sont des groupes armés qui deviennent de plus en plus dangereux pour la population de l’Ituri en général“, confirme le député Ali Adubango Emmanuel.
Au dernière nouvelle, plus de 70.000 ménages sont en déplacement de Mahagi vers Bunia, et aussi en diréction del'Ouganda.
La province de l’Ituri est actuellement la cible des assaillants non encore identifiés. Il y a des massacres à répétition qui dérangent la population de ce coin de la RDC.
Le deputé national Ali Adubango Emmanuel, élu de la circonscription de Mahagi, qui s’est confié à Politico.cd, affirme que plus de 70 000 ménages sont en dispersion dans le territoire de Mahagi.
Une insécurité grandissante qui ne cesse de troubler la vie quotidienne sur l’ensemble des territoires de la province.
Étant qu’elu de cette circonscription, Ali Adubango Emmanuel, ensemble avec les sénateurs de la province de l’Ituri, mènent des démarches efficaces auprès des autorités pour mettre fin à ces crimes.
“Ce n’est pas la première fois que la province de l’Ituri connaisse un problème d’insécurité. Ça a existé entre 2000 et 2005. Cinq teritoires sont menacés actuellement. il s’agit de Djugu, Mahagi, Aru, Irumu et Mambasa. A l’époque c’était un conflit tribal entre le peuple Lendu et Ema. Mais aujourd’hui, il y a une autre explication à donner sur ce que nous vivons dans notre province“, explique l’élu national.
Selon lui, les anciens combattants du groupe Lendu auraient probablement rejoint les assaillants. Et avec eux, ils attaquent des villages Ema, Lendu etc. Selon les dernières informations parvenues à Politico.cd, les assaillants viennent une fois de plus d’attaquer plusieurs villages au total cinq regroupements du territoire de Mahagi de la Chefferie de Mokambo.
Le gouverneur de la province Saidi Bamanisa, les députés et sénateurs de l’Ituri, sont à Kinshasa pour des solutions urgentes. Ils étaient en réunion avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi. Ils attendent les dernières décisions qui seront arrêtées.
Le Ministre de la Défense a à son tour, reçu la même délégation pour essayer de mettre en place des stratégies efficaces pouvant permettre de sauver la vie de la population de l’Ituri actuellement en danger.
🔴Haut-Uelé : présence dévastatrice des Mbororos à Faradje , la société civile menace à la désobéissance fiscale.
Dans une correspondance adressée le mercredi 5 juin au gouverneur du Haut-Uelé l’honorable Christophe Baseane dont une copie est parvenue à Politico.cd , les organisations de la société civile de Faradje tirent une fois de plus la sonnette d’alarme sur l’entrée massive et dévastatrice des éleveurs Mbororos dans ce territoire depuis le mois d’avril dernier.
Ainsi , réunis en assemblée extraordinaire pour évaluer la situation sur terrain, les forces vives du territoire de Faradje ont levé plusieurs mesures urgentes et idouanes à mettre en place par l’Exécutif provincial du Haut-Uelé.
Elles ont par ailleurs, juré à la désobéissance fiscale à partir de mi-juin au cas du non retrait effectif de ces peuples pastorals et nomades sur leurs sols.
” Au cas où nos désidératas ne seront pas satisfaits, nous décréterons à partir du 15 juin 2019 un incivisme fiscal généralisé jusqu’au départ effectif du dernier mbororo dans le territoire de Faradje “, a-t-on lu dans la correspondance.
Cette situation alarmeuse ne laisse indifférents plusieurs observateurs face à la gravité qui profilerait à l’horizon dans cette cruauté. “Si la population se sent abandonnée , elle voudrait bien se défendre. Les mbororos sont armés ,il y aura des pertes en vies humaines.” note un analyste.
Pour rappel , il y a deux mois des centaines d’hectares de champs dans le Haut-Uelé sont occupés à ces jours par les peuples Mbororos venus du Tchad et du Soudan.
Cette occupation illégale empêche les citoyens congolais de ce coin d’accéder à leurs champs respectifs.
Une famine extrême se profile déjà à l’horizon étant donné que l’agriculture, principale activité de Faradje qui nourrit les autres territoires voisins , n’est plus pratiquée , déplore la société civile forces vives locales.
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