Beni-térritoire : 3 Civils sont pris en Otage Sur L’axe-Routier Lume-Kasindi dans l'est de la Rdc

🔴Trois personnes ont été conduites en brousse par les coupeurs des routes sur le tronçon Lume-Kasindi, au Nord-Kivu.

Cet acte criminel s’est produit la nuit du mardi 16 au mercredi 17 juillet 2019.

Parmi les otages ont signale: un chauffeur, un aide-chauffeur et un passager.

Nos sources sur place, rapportent que le camion au bord duquel se trouvaient les victimes quittait Kasindi pour Bunia (Ituri).

Les ravisseurs ont usé des tirs de sommation, ajoutent-elles. Ces coups de feu visaient une position militaire basée sur cet axe routier.

Depuis, les trois civils restent en captivité.

Aucune rançon revendiquée

Une source, sous couvert d’anonymat, indique que le numéro téléphone d’un des otages passe. Le Kidnappé décroche mais ne se limite qu’à demander les unités.

Les preneurs d’otages eux, gardent encore silence. Pour l’instant, aucune rançon n’a encore été demandée aux familles des victimes.

Notons que les Kidnappeurs ont abandonné le véhicule sur ledit tronçon routier.

Sur place, un dispositif sécuritaire a été renforcé. Des militaires FARDC montent la garde du véhicule embusqué.

Ce rapt illustre les récents cas de Kidnappings enregistrés sur la route Beni-Kasindi, les mois passés.

Lors de ces enlèvements, 3 personnes avaient encore été conduites en brousse pendant plus de deux mois. Celles-ci ont été retrouvés la semaine dernière à Eringeti « saines et sauves ».

www.capsud.net notre source. .  .

Beni : Le Personnel Soignant Proteste Contre Les Arriérés De « Prime Et Salaire »

Des hauts gradés du système sanitaire sont descendus dans la rue mercredi 17 juillet à Beni. Par cette manifestation, le personnel soignant, en majorité les pharmaciens, demande une prise en charge par le gouvernement.

Ces disciples de Florence ont fait un seet-in à la mairie de Beni. Ils disent accusés plusieurs arriérés de « salaire et prime des risques » depuis 2013.

« Depuis 2013 on a commencé à payer les professionnels de santé licenciés. Malheureusement, jusqu’à ce jour, plusieurs d’entre-nous n’ont jamais été listés » confie un manifestant.

Des actions non-stop envisagées

Face à la « sourd d’oreille » qu’affichent les autorités, ces infirmiers annoncent des actions de rue jusqu’à obtenir « gain de cause ».

Selon eux, des manifestations vont continuer afin de susciter l’implication des services concernés, pour la sortie de crise.

Ils estiment que les autorités n’ont pas la volonté d’accomplir leurs taches, notamment leur paie.

Pourtant, la lettre n° 346, venant de la direction du Cabinet du président de la république, demande expressément au ministère de budget de payer les professionnels de santé.

Ce qui ne pas encore le cas, s’indigne l’intersyndical des infirmiers de Beni.

A l’unanimité, les blouses blanches sollicitent l’implication personnelle du chef de l’Etat.

Un travail difficile dans une zone sous menace d’Ebola et de l’insécurité

Un autre fléau auquel fait face le personnel soignant dans la région de Beni, est la résistance contre Ebola.

Dans plusieurs coins, des miliciens maï-maï profèrent des menaces de mort aux infirmiers engagés dans la lutte contre cette épidémie.

Nombreux rejettent encore l’existence du virus et croient à un montage pour « exterminer le peuple du Nord-Kivu ».

En conséquence, la plupart des infirmiers sont obligés d’exercer leur travail en clandestinité. Ils craignent de se faire tué par les rebelles.


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BUTEMBO : RÉSURGENCE DE L’INSÉCURITÉ EN COMMUNE DE BULENGERA (PHÉNOMÈNE KASUKU).

Des personnes blessées et des biens emportés ; bilan de l’incursion d’hommes armés dans plus de 5 ménages au quartier WAYENE en commune de BULENGERA.

Le fait s’est produit dans la nuit de lundi 15 à ce mardi 16 Juillet. Les victimes veulent le renforcement des dispositifs sécuritaire dans cette partie de la commune de BULENGERA qui revit le phénomène KASUKU.

C’est en hommes libres que les bandits armés ont opéré dans les cellules KAKUVA et VUROMA. Les victimes qui s’en plaignent, indiquent que ces bandits se servaient de pieds de buches pour casser les portes.

Face à ces nouveaux cas d’insécurité en commune de BULENGERA, les forces vives de BULENGERA, les de WAYENE mettent en garde quiconque du milieu collaborerait avec ces hommes armés.

Le quartier WAYENE est le deuxième après MUKUNA à être touché par des cas d’insécurité en commune de BULENGERA.


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