Eringeti-Beni-térritoire ; Trois personnes, dont un chef ont été tuées dans des violences vers l'Est de la Rdc

🔴Vive a été observée tension dimanche 21 juillet 2019, après la mort de 3 personnes à Eringeti une localité situé dans la partie Nord de Beni-Ville sur la route N°4 au conté delà Province du Nord-Kivu

La tension est vive ce dimanche  matin dans la localité d'Eringeti après la mort de trois civils la nuit de samedi à ce dimanche 21 juillet 2019 causée par des hommes porteurs d'armes à feu.

Les habitants sont descendus dans la rue pour manifester après la morts de ces 3 personnes dont le chef de la place du nom de Amundala.

Des baricades sont visibles partout. Le passage sur la route Beni-Bunia est bloqué où des jeunes font le tour en scandant des chansons hostiles aux éléments de l'ordre.

Les véhicules sont bloqués de part et d'autre entre les deux provinces, celles du Nord-Kivu et de l'Ituri.

Pour rappel, des hommes armés non autrement identifiés ont tué trois civils par balles dans la nuit de ce dimanche.

Dans Différentes Attaques D’hommes Armés.

La première attaque est survenue à Eringeti au tour de 20 heures, heure locale faisant ainsi 3 morts. Parmi les victimes figure un chef de base. C’est un triple assassinat qui a ciblé les victimes à leurs domiciles la nuit du samedi 20 juillet. D’après Bravo Vukulu, président de la société civile du groupement Bambuba-Kisiki, les assaillants seraient venus de Mapiki et sont rentrer du même endroit.

La société civile exige des enquêtes sérieuses pour retrouver ces bandits qui étaient au nombre de trois.

Une tension est observée dans cette agglomération d’Eringeti depuis l’heure du drame. Les jeunes mécontents, ont barricadé la route jusque ce dimanche. Le corps du chef est transféré à Oicha et les deux autres, dont la femme et un jeune sont restés dans des familles respectives à Eringeti en attendant la mise en terre.

Le second drame s’est déroulé à Mbau-Mangboko où 2 personnes sont mortes dans une incursion des inconnus. Ils ont tiré à bout portant sur les victimes. Deux sont mortes sur place et une femme blessée poursuit des soins à l’hôpital général d’Oicha. Les assaillants ont aussi enlevés trois enfants mineurs.Des sources sûres parlent aussi d’un militaire tomber lors de cette attaque.

En proie à une insécurité chronique, la province fait face, depuis 4 ans maintenant, aux massacres en série attribués à la rébellion d’origine ougandaise des ADF. Si les origines de ce groupe sont bel et bien islamistes, sa forme actuelle et son absence de revendications ont toujours suscité doute et scepticisme quant à leur identité réelle.

Depuis le début des tueries à Beni, le gouvernement congolais assure que la République Démocratique du Congo est ciblée par le djihadisme international. Avec cette annonce, non datée et aux objectifs troubles, du groupe Madinat Tawheed wal Muwahhideen, c’est le pire scénario sécuritaire possible qui serait en train de se réaliser.

Au Congo, beaucoup soupçonnent le pouvoir d’entretenir un chaos permanent afin de retarder l’organisation des élections présidentielles qui, si elles s’étaient tenues comme prévu l’année dernière, auraient vu voir le président Joseph Kabila, arrivé au bout de ses deux mandats, quitter le pouvoir.