Kithevya-Beni-Rdc ;Les infirmiers de cette localité dénoncent une seri d'intimidation dont ils sont victimes de la part des miliciens Maï-Maï

🔴 Les infirmiers du Centre de santé Kivetya menacés de mort par les miliciens Maï-Maï (Société civile).

Les miliciens Maï-Maï actifs dans plusieurs villages de la chefferie de Bashu, en territoire de Beni inquiètent de plus en plus le personnel soignant œuvrant dans le Centre de Kivetya.

Dans cette structure sanitaire située sur l’axe routier Butembo-Beni, le personnel soignant est menacé de mort par un groupe rebelle pour avoir accompagné les équipes de riposte à éradiquer le virus Ebola qui, pourtant, fait plusieurs morts dans la région.

A en croire les forces vives locales qui font l’alerte, l’absence de l’autorité de l’Etat est beaucoup plus remarquée dans les villages comme Vughanwa, Maboya, Mabuku, et dans ces zones où sont concentrés différents groupes des miliciens Maï-Maï.

"Le personnel soignant du Centre de sante Kivetya mène une vie précaire. Les Maï-Maï reprochent les infirmiers d’être aussi acteurs dans l’éradication de la maladie à virus Ebola. Ceux-ci sont menacés de mort. Maintenant nous on se demande, si ces Maï-Maï pensent qu’ils ne peuvent pas être attaqués par cette maladie, comme ils s’attaquent à ceux qui combattent le virus", indique à 7SUR7.CD Roger Wangeve, président de la société civile de Bashu.

Notons qu’en dépit de la déclaration du virus d’Ebola dans le Nord-Kivu (Beni-Lubero), nombreux acteurs engagés dans la lutte contre l’épidémie mènent une vie clandestine.

Ils craignent pour leur sécurité compte tenu de différentes attaques des Centres de traitement d’Ebola et assassinats des infirmiers par des hommes armés assimilés aux miliciens Maï-Maï.

Joël Kaseso/correspondant 7SUR7.CD à Butembo


🔴✍🏿En ce qui concerne l'Insécurité dans la chefferie des Bashu à Beni : l’ONG UCEDD monte au créneau !

La situation sécuritaire de la chefferie de Bashu est jugée volatile.

C’est ce qu’on note dans une déclaration rendue publique ce vendredi 5 juillet 2019 à Vuthungera et signée par Moïse Paluku Kiputulu, coordinateur de l’Union des Citoyens Engagés Pour la Démocratie et le Développement(UCEDD) une ONGDH dans la zone.

 A en croire cette déclaration, cette nouvelle forme d’insécurité est caractérisée par les incursions nocturnes et diurnes, menaces contre le personnel soignant, meurtres, assassinats et autres,….

L’ONG UCEDD note aussi la résurgence des groupes armés dans plusieurs agglomérations du groupement Malio et environs.

Dans le même document, cette ong condamne avec force, le meurtre de deux civils dans le village Buhesi en groupement Isale Bulambo, qui ont été blessés par des armes à leurs cous par des inconnus ce jeudi 4 juillet 2019 vers 18 heures.

Les victimes sont admises dans une structure sanitaire de Bulambo,

D’après les sources de UCEDD, il s’agit de Kyakimwa Bakalania Alice et Kambale Mivimba Dogo.

Au même moment cette ONG humanitaire déplore et condamne l’assassinat de Monsieur Mbese wa Mbese , un membre de service de gardiennage KAMI HSS Security , sur le tronçon Butembo-Beni vers Kisalala en groupement Malio ce mercredi.

Aux autorités ayant la compétence de sécuriser la population et ses biens, ‘ONG UCEDD demande de prendre la conscience de la situation sécuritaire qui prévaut en chefferie de Bashu, de restaurer l’autorité de l’État  qui semblerait être absente dans plusieurs coins du territoire de Beni au Nord-Kivu, ajoute cette déclaration.

UCEDD demande au gouvernement de matérialisé les actions pouvant amener les membres des groupes armés à la reddition.

À la population, cette organisation appelle à collaborer avec les services de l’État et de rester vigilante.

 Roger Kakulirahi, depuis Beni


🔴🔴🔴🔴 Ebola en RDC : une nouvelle zone touchée.

La barre des 1.600 décès dus à l‘épidémie d’Ebola a été franchie jeudi en République démocratique du Congo, où le virus a fait une victime dans une nouvelle zone, frontalière avec l’Ouganda et le Soudan du sud, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.

“Depuis le début de l‘épidémie, le cumul des cas est de 2.382, dont 2.288 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.606 décès (1.512 confirmés et 94 probables) et 666 personnes guéries”, a annoncé le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien daté de jeudi.

“Un cas a été signalé à Ariwara, dans l’Ituri, depuis lundi. Les personnes est même décédée”, a déclaré à l’AFP une porte-parole du ministère congolais de la Santé.

La personne contaminée, mère de cinq enfants contaminés dont deux sont décédés d’Ebola, avait fui Beni (Nord-Kivu) à destination de l’Ituri voisin pour échapper aux équipes de riposte à l‘épidémie.

“À ce jour, 177 contacts de la famille ont été listés à Ariwara et 40 contacts ont déjà été vaccinés”, ont précisé les autorités sanitaires.

Ariwara est une localité du nord de l’Ituri située à une dizaine de kilomètres de l’Ouganda, où un cas en provenance de la RDC avait été signalé en juin. Le Soudan du Sud se trouve à plus de 60 km.

Les Nations unies inquiètes

L‘épidémie déclarée le 1er août sur le sol congolais est la dixième en RDC depuis 1976 et la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11.000 morts enregistrés en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.

L’Ituri n’est touchée qu‘à la marge par l‘épidémie (136 décès pour 234 cas, soit moins de 10%), qui frappe surtout le Nord-Kivu.

Les Nations unies se sont cependant inquiétées vendredi de la présence du virus en Ituri où de récentes violences ont provoqué un nouveau déplacement de civils.

“Des mauvaises conditions d’hygiène dans des sites de déplacés augmentent sévèrement le risque de propagation d’Ebola, du choléra, de la rougeole et des maladies respiratoires sévères”, ont noté les Nations unies dans un communiqué après un briefing à Genève.

Dans le chef-lieu Bunia, “le site surpeuplé, où les conditions d’hygiène sont mauvaises, est proche de l’hôpital de la ville et du Centre de traitement d’Ebola, où 12 cas suspects et confirmés sont en train d‘être traités”, ajoute le communiqué.

🔴 Ituri -Térritoire de Djugu : 2 personnes tuées à nouveau par les assaillants au village Lida en chefferie de Bahema Badjere

Le chef de la chefferie de Bahema Badgere en territoire de Djugu rapporte de nouvelles tueries perpétrées ce vendredi 05 juillet 2019 par les assaillants actifs dans cette partie de la province de l’Ituri.

Selon lui, 5 personnes, des déplacés internes pour la plupart, quittaient la localité de Bule à bort de trois motos pour se rendre à Maze et Dedja dans l’objectif de se ravitailler en nourriture. Elles sont tombées dans une ambuscade tendue par ces hors-la-loi qui ont ouvert le feu, tuant 2 parmi eux, tandis que les 3 autres ont réussi à s’échapper, ambandonant leurs motos.

« Ce sont des déplacés de Bule qui manquaient de quoi se nourrir. Ils sont allé s’approvisionner en nourriture, malheureusement ils sont tombé entre les mains des hors-la-loi » a expliqué Ndjali Lenga, joint au téléphonique par buniaactualite.com

Ceci porte à 9 le nombre de morts enregistrés depuis le début de cette semaine dans cette entité visitée il y a eu par le Chef de l’État qui a même rassuré la population locale quant au retour d’une paix durable.

L’armée quant à elle, qui s’est confié ce jeudi 04 juillet à la presse via le Major Jerry Gbelo du service de communication, s’est dit « satisfaite » du déroulement des opérations dénommées « Zaruba ya Ituri » en cours à Djugu pour l’anéantissement total de ces assaillants, affirmant avoir pris contrôle de la forêt de Wago, l’une de leurs principales bastions.
C’était à l’occasion de la clôture de la mission à Bunia du chef d’atat-major général adjoint en charge des opérations et renseignement des FARDC, le lieutenant-général Amisi Kumba, dit Tango Four qui s’est rendu à Minembwe au Sud-Kivu.


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