Le geant d'internet Google propose d’ « acheter » votre visage pour 5 dollars, en carte-cadeau Amazon et Starbucks.

Dans la course à l’amélioration de la reconnaissance faciale, certaines marques sont prêtes à tout.

Google a mis en place un système pour le moins original : des employés arrêtent des personnes dans la rue et proposent d’ « acheter » leur visage contre 5 dollars, en carte-cadeau Amazon ou Starbucks.

« Bonjour, je travaille pour Google et nous recueillons des données pour améliorer la prochaine génération de déverrouillage des téléphones avec la reconnaissance faciale ».
Voilà comment les employés de Google abordent les passants dans la rue aux États-Unis pour améliorer la technologie de reconnaissance faciale, raconte Zdnet. Cette histoire peut sembler surréaliste, mais elle est bien vraie.

Après cette première approche, les ingénieurs de Google mettent un smartphone entre les mains de chaque personne. Ils leur demandent alors de le bouger et de capturer leur visage sous tous les angles.

Tout à 5 balles ou je remballe.

Alors que de nombreux internautes s’offusquent de l’exploitation des données personnelles par les géants de la Tech, d’autres ne semblent pas particulièrement sensibles à cette problématique.

En effet, pour remercier les personnes ayant accepté de jouer le jeu, Google leur offre 5 dollars… en carte-cadeau Amazon ou Starbucks. Si cette scène racontée par Zdnet se déroule à New York, d’autres villes sont concernées assure le média.

Actualité de Google News c'est aussi ;

Facebook Messenger permettait à des enfants de converser avec des inconnus.

Facebook est une fois encore au cœur d’une micropolémique à cause de Messenger Kids. Le service de messagerie destiné aux enfants, supposément verrouillé de tous les côtés, laissait certains d'entre eux discuter avec n’importe qui.

Décidément, Facebook ne peut pas souffler. Alors que l’entreprise de Mark Zuckerberg est engluée dans ses problématiques de libra (du nom de sa cryptomonnaie annoncée il y a peu), elle se trouve désormais au milieu d’une nouvelle polémique.

Comme l’a remarqué The Verge, une sorte de faille permettait aux enfants utilisant Messenger Kids de discuter avec des inconnus sur Internet.

VIE DU NET

Avec Messenger Kids, Facebook vise les moins de 13 ans
Les enfants sont de plus en plus actifs sur Internet et Facebook estime qu'il est temps de proposer une messagerie dédiée aux 6-12 ans. Hérésie...

Le but de Messenger Kids est pourtant de contrôler justement avec qui sa progéniture a le droit ou non de converser.

L’initiative, largement décriée par beaucoup, consiste à ouvrir la messagerie Facebook aux 6-12 ans, mais avec une supervision parentale stricte.

Malheureusement, si le système marche bien pour les discussions en message privé avec deux interlocuteurs, dès lors qu’on rentre dans une discussion de groupe, les choses sont plus compliquées.

En effet, chaque enfant peut inviter des interlocuteurs autorisés par ses parents à prendre part à la discussion de groupe. On peut donc aboutir à une situation où un enfant.

À peut se retrouver à discuter avec un interlocuteur C (non approuvé par ses parents), car il a été invité par un interlocuteur B (lui approuvé). Ce même interlocuteur C peut d’ailleurs inviter des personnes D, E et F par exemple.

“Un petit nombre de groupes concernés”

Dès lors, il est aisé de voir comment ce système peut être facilement abusé. Facebook l’a reconnu et a déjà commencé à clore les groupes de discussion concernés et à prévenir les parents.

D’après l’entreprise, cela ne concernait qu’un “petit nombre de groupes de discussion”. Cette affaire risque malgré tout d’écorner sévèrement l’image d’un service qui avait déjà fait grincer les dents des docteurs, éducateurs et autres experts de l’enfance il y a peu.

À noter que l’application n’est pas disponible en France et que la Cnil est particulièrement attentive sur ce type de sujet.

Commentaires