Nord-Kivu-Beni ; Une personne a trouvé la mort à Kisalala sur axe routier Beni-Butembo dans l'est de la Rdc

🔴L'effet s' est passé sur le tronçon Ben-Butembo au cours d'un accrochage entre mai-mai et FARDC à Kisalala à quelques km du centre ville commercial de Butembo.

Un accrochage entre un groupe d’assaillants présumés maï-maï et des Forces Armées de la RDC a été rapporté, ce mercredi 3 juillet 2019, au niveau de KISALALA sur le tronçon routier Butembo-Beni. On parle d’un agent d’un service de l’Etat tué pendant ces affrontements sans déterminer à quel service il appartient.

C’était à 8 heures de ce jour. Les assaillants n’ont pas résisté à la frappe des soldats loyalistes. Ils ont fui dans une destination inconnue, selon le porte-parole du commandement des opérations SOKOLA I que nous avons joint au téléphone.

Du côté civil, l’on parle d’un agent d’un service de l’Etat tué pendant ces affrontements sans déterminer à quel service il appartient. Mais côté militaire, aucune confirmation de cette mort.

Toutefois, la circulation, qui a été momentanément arrêtée de suite des affrontements, a repris aux heures de midi de ce mercredi. Les habitants regagnent progressivement leur domicile, rassurent des sources de la société civile locale, puisque, ajoutent ces sources, le calme s’y rétablit.

La fois passé, 60 mille dollars et plusieurs biens emportés sur l’axe routier Butembo-Beni

Braquage la soirée de lundi 4 août au pont KISALALA sur la route Butembo-Beni. Des hommes en armes et vêtus en jacket, plus d’une dizaine, ont tendu une embuscade aux passagers qui voyageaient à bord des voitures, d’un minibus et d’un FUSO qui se dirigeaient dans les deux sens.

Au total, une trentaine de passagers se trouvant dans cinq véhicules, ont été immobilisés pendant le temps de l’opération. Les assaillants ont ravi argent, téléphones et beaucoup d’autres biens de grande valeur. L’une des victimes a d’ailleurs indiqué que les malfrats lui ont ravi 120 tôlas d’or dont la valeur équivaut à 60 mille dollars américains.

Les assaillants ont opéré sans s’inquiéter car ils ont fouillé les victimes à tour de rôle pendant un bon bout de temps, témoignent les victimes. Les mêmes victimes renseignent que les assaillants s’exprimaient en Kiswahili.

Pendant cette embuscade, les bandits ont ravi une arme AK47 d’un policier qui était à bord d’une jeep qui avait été interceptée. Contacté, le colonel Blaise DIMUNDI a indiqué que cet élément de l’ordre de Butembo revenait d’une mission de service en ville de Beni pour assurer la sécurité d’un opérateur économique qui se sentait en insécurité suite aux messages de mort et de kidnapping au début de ce mois par des inconnus.

Quelques jours après, il est tombé dans cette embuscade. Interrogé par notre reporter le jeudi 7 août l’opérateur économique ALPHA a indiqué que parmi les inciviques, personne n’a cité son nom pendant l’opération et ne l’a reconnu. Jusqu’à présent l’on ne se pas dire si c’est cet opérateur économique qui était visé dans cette opération.

Quoi qu’il en soit, d’autres sources renseignent qu’avant que ce braquage ne survienne, un groupe d’hommes armés habillés en tenues militaires dont on ne connaissait pas la mission étaient visibles entre KIVETYA et LIME sur la route Butembo-Beni quelques jours avant.

Souvent dans l'Axe routier Butembo-Beni: plusieurs agglomérations contrôlées par des groupes armés (CF).

Donc des hommes armés occupent certaines positions et circulent librement dans plusieurs agglomérations du territoire de Beni notamment sur le tronçon routier Butembo-Beni. Ces hommes armés identifiés aux miliciens Mai-Mai deviennent de plus en plus visibles sur la route.

Ils se livrent aux patrouilles et font payer des taxes dans les marchés et auprès des chauffeurs œuvrant sur l’axe routier Butembo-Beni ; ils exigent de l’argent à chaque passage. C’est le cas de Kisalala, Maboya et Mataba, où ces miliciens ont même établi des campements au vu et au su des usagers de ce tronçon routier.

Ils effectuent même des patrouilles diurnes et nocturnes dans de nombreux villages et sur la route principale, la RN2. Ce lundi 27 mai par exemple, ils étaient très visibles en colonnes vêtues en tenue civile mais avec armes à feu.
Ces hommes armés circulent aisément ; relatent certains usagers de la route Butembo-Beni. Ils font aussi payer des taxes dans les agglomérations, surtout les jours du marché.

À tout passage de véhicules, les chauffeurs qui fréquentent ce tronçon routier sont aussi soumis au paiement de quelque chose au bénéfice de ces miliciens en guise de leur cigarette.

Vers Mataba ce lundi, un gros véhicule en panne sur la nationale numéro 2 était gardé par ces miliciens ; certains passagers indiquent qu’une barrière y était aussi érigée dans l’avant-midi avant d’être enlevée dans l’après-midi.

La situation inquiète certains citoyens qui se disent ne rien comprendre de cette présence remarquable des miliciens Mai-Mai dans cette partie du territoire de Beni et qui y circulent sans être inquiétés.

Contacté à ce sujet, le porte-parole de l’opération SUKOLA 1 (FARDC) promet de s’exprimer dans les prochaines heures.

🔴L'actualité c'est aussi en térritoire de Lubero une manifestation de protestation de la population contre la convention ICCN-COOPEVI.

Des manifestations dans Plusieurs agglomérations sur la côte ouest du Lac Édouard ce mercredi de Vitshumbi a Kyavinyonge.

Ce qui fâche selon Samuel MULUBO Président de la société civile dans la région, les enfants qui naissent dès à présent, ne doivent pas se marier au moment opportun quiconque le fera sera chassé des entités qui sont sur la littorale ouest du Lac Édouard stipule la convention signée il y a Quelques jours entre l'Institut Congolais pour la conservation de la nature "iccn" et la coopérative des pêcheries des Virunga "coopevi ".

Pour la population autochtone dans les zones précités c'est impossible et c'est en violation des lois de la république, le même document écarte les Chefs coutumiers à la gestion des leurs populations désormais c'est L'iccn et la coopevi qui auront la charge de la gestion et administration de la population selon cette convention indique la même source.

Le président de la société affirme qu'il y a plusieurs autres articles qui pénalisent les compatriotes vivants dans les contrés situé entre Vitshumbi dans le territoire de Rutshuru jusqu'à Kyavinyonge en Territoire de Beni.

C'est pourquoi la population était dans la rue ce mercredi pour exprimer leur Ras le bol et invitée le parlement à faire sa part et aux autorités congolaise de ne pas garder silence face à cette convention qui viole les us et coutumes ainsi que les lois de notre pays.



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