Selon l’ONU les pertes alimentaires en RDC s’élèvent à 30 pour cent, dans un pays où près de 13 millions de personnes connaissent l'insécurité alimentaire.

RDC : réduire les pertes alimentaires pour mieux manger et gagner plus d’argent.

Santé

Trois agences des Nations Unies ont proposé cette semaine au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) un ensemble de règlements et normes afin de réduire les pertes alimentaires surtout au niveau des petits exploitants agricoles.

« L’ampleur de pertes alimentaires après les récoltes cause beaucoup de torts à la sécurité alimentaire et aux revenus des populations », a affirmé le Représentant de la FAO dans le pays, Aristide Ongone Obame.

Le projet conjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA), intitulé « Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les zones à déficit vivrier », cible les provinces du Kwango et du Kongo-Central autour des cultures du maïs et du riz.

Il porte sur deux axes :  la promotion des bonnes pratiques et l’institutionnalisation de la problématique.

« Une chose, c’est de mener des activités pour qu’il y ait de bonnes pratiques au niveau des populations, c’est bien. Mais l’autre chose, c’est de créer au niveau d’un pays un cadre sur l’institutionnalisation de cette problématique », a expliqué M. Ongone Obame.

Selon le Représentant, il faut que les textes réglementaires de la RDC aient une orientation, un texte, et une politique qui prennent en compte cette problématique. 

Dans cette perspective, les trois agences de l’ONU mettent à la disposition du gouvernement congolais une note d’orientation politique, que le Représentant de la FAO a remis ce lundi au Secrétaire général de l’Agriculture, à Kinshasa, et qui a été validée au cours d’un atelier.

🔴 Concernant Ebola Dans la région de Beni

RDC: l’épidémie Ebola reprend du terrain à Beni

Le quartier de Kanzuli fait partie des aires de santé les plus touchées. 42 cas ont été recensés dans une période de moins de 21 jours. Et les équipes de la riposte multiplient des séances de recherches des cas notamment auprès des centres de santé locaux.

L’alerte vient de tomber. Les investigateurs se mettent en action, direction quartier Kanzuli. Dans ce petit poste de santé, l’infirmier titulaire était là quand cette dame présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola était arrivée. « Nous avons d'abord donné les premiers soins, selon les signes et les symptômes qu'elle présentait. »

Ebola: urgence mondiale

L’équipe, trois personnes, un médecin sénior, un investigateur et une communicatrice entrent dans la pièce où se trouve la patiente et échangent avec elle. À part la prise en charge médicale, un laborieux travail de recherche va commencer, explique un investigateur. « Comme elle dit que c'est une femme de pasteur, est-ce que pendant cette période, il partait à l'église ou à la prière ? Si les cas sont positifs, on a déjà une idée d'ensemble pour faire des actions de santé. »

Face à la méfiance de la communauté vis-à-vis de la riposte, la recherche active auprès de petites structures sanitaires comme celles-ci est parmi les stratégies les plus efficaces pour parvenir aux cas suspects. Cependant toutes les structures ne sont pas si coopératives. « Si l'équipe de la recherche active n'est pas très forte, les cas peuvent faire de quatre à cinq jours. »

À cela s’ajoutent des problèmes de formation pour certaines structures sanitaires qui ne suivent pas tout le protocole officiel, au moins cinq parmi elles ont déjà été fermées.


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