Plusieurs personnes sont tués au cours d'une attaque attribués au groupe des ADF en tér de Beni àl 'est dela Rdc

Une nouvelle attaque à été enregistrée la nuit de ce mardi 28 janvier 2020 à Manzingi et à Mebungu, des localités situées à une dizaine de kilomètres d’Oicha, chef lieu du territoire de Beni.

Plusieurs sources sur place parlent d’un bilan provisoire d’au moins 12 corps retrouvés dans ces localités, mais l’administrateur adjointe du territoire de Beni joint par votre  blog donne un bilan provisoire de 8 corps jusque là retrouvé à Manzingi.

Le bilan de la nouvelle attaque des rebelles d'Allied Democratic Force (ADF) dans les villages de Manzingi-Mebundu, en groupement Batangi-Mbau, à Beni-territoire (Nord-Kivu) est passé de 15 à 36 morts.

Les récentes victimes ont aussi été exécutées par armes blanches (machettes, Ndlr). Ce nouveau bilan est livré par la société civile locale.

« Nous venons d'enregistrer 36 civils tués la soirée de ce mercredi, 4 blessés, plusieurs biens de la population notamment des animaux domestiques pillés », a déclaré à votre  rédaction Kinosse Mutiwo, président de la société civile de Mamove.

Il indique par ailleurs que l'ennemi aurait pris la direction du nord de Mamove après l'attaque.

Ledit bilan est également confirmé par le chef de la localité de Mamove. Il soutient qu'une trentaine de civils ont été abattus par les ADF.
Quoi qu'il en soit, les deux sources affirment que ce bilan reste encore provisoire.

Il sied de préciser que les habitants de Mamove et ses environs ont vidé l'entité après l'attaque.

Rosette Kavula qui précise que les victimes ont été surprises dans leurs champs respectifs cette nuit indique que les fouilles d’autres corps se poursuivent sur le lieu.

 » Il y a jusque là 8 corps des civiles, mais le bilan est encore provisoire puisque les services poursuivent les fouilles » a indiqué Rosette Kavula, administrateur du territoire de Beni.

« On a tué à l’Ouest alors que les FARDC opèrent du coté de l’Est. C’est pas que les forces armées ne contrôlent pas ce milieu, c’est juste que l’ennemi a surpris les victimes la nuit dans leurs champs » a-t-elle indiqué.

Elle appelle ses administrés à rester vigilants puisque l’ennemi est en débandade depuis qu’il a été vaincu du coté Est. Elle demande à la population de reste toujours regroupée et près des positions militaires pour éviter les éventuelles représailles.

RDC : Décembre 2019, un mois meurtrier avec plus de 197 morts, bilan dressé par le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).

Au cours du mois de décembre 2019, plus de 197 civils ont été tués par les groupes armés et les forces de sécurité en RDC, dont 117 personnes massacrées à Beni au Nord-Kivu; bilan dressé par le Baromètre sécuritaire du Kivu, KST.

Pour cette organisation, le mois de décembre a été meurtrier et présenté une gravité inédite, alors que novembre 2019 faisait déjà figure de mois le plus meurtrier jamais enregistré avec 126 cas.

Ce bilan meurtrier s’explique en grande partie par le nombre toujours trés élevé de massacre de civils dans le territoire de Beni, zone opérationnelle des rebelles islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF).

À ce bilan s’ajoute l’offensive meurtrière des FARDC contre la rébellion Hutu rwandaise du Conseil national pour le renouveau et la démocratie (CNRD) dans les hauts plateaux du territoire de Kalehe. Cette offensive qui a permis aux FATDC de capturer et de rapatrier plusieirs éléments CNRD provoqué la mort de nombreux civils, essentiellement parmi les familles de ces combattants rebelles.

Le KST a pu confirmer la mort violente d’aumoins dix de ces «dépendants». Certaines sources locales évoquent un nombre beaucoup plus élevé, qui pourrait dépasser la centaine de victimes déclaré par les sources de la société civile et de l’armée congolaise.

Les travailleurs humanitaires n’ont pas été épargnés, ils ont été aussi la cible de plusieurs attaques, notamment dans les territoires de Beni, Lubero et Fizi, respectivement dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. KTS conclut en disant que ces attaques pourraient compliquer encore le travail des humanitaires.


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