Après une attaque meurtrière des ADF au périphérie de Mangina en térritoire de Beni-Rdc, certaines sources accusent la Monusco d'une complicité

Massacre de Beni : Un rescapé affirme avoir vu la Monusco se joindre à l’Ennemi.

Selon un rescapé du massacre de la nuit du vendredi au réveil du samedi 16 novembre, interviewé par les confrères de la Radio Moto OICHA, des casques bleus sont venus parler aux rebelles Ougandais en plein carnage.

Des présumés rebelles Ougandais ADF ont attaqué dans la nuit du vendredi à samedi plusieurs villages du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC.

8 personnes ont été sauvagement tués et un blessé, selon des sources locales.

‘‘ J’ai traversé pour réveiller les voisins, en rentrant chez moi, j’ai rencontré des personnes, des ennemis. Je me suis posé la question de savoir qui sont-ils ?

La réponse était plutôt des coups des balles, quand les balles crépitaient je tombais. Ils ont cru que je suis mort, intérieurement je me suis dit que je ne suis pas mort.

Ils ont contourné du cotes des cochons et j’ai eu l’occasion d’échapper vers CHAMAMO non loin de la route à côté de l’Eglise FEPACO, s’était aux environs de  2h 15 ou 18 minutes, j’ai vu un véhicule de la Monusco, trois militaires sont descendus, ils ont approché l’ennemi, ils ont parlé avec eux en Anglais pendant plus ou moins 5 minutes, ’’ témoigne-t-il.

‘‘ Ils avaient des enfants, ils portaient des imperméables, ils portaient des sacs sur les dos, ils ont dit : Partons cogner des boutiques,’’ a-t-il conclu.

Selon la société civile du Nord-Kivu, plusieurs centaines des personnes ont perdu leurs vies depuis le début des massacres dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

« Nous comptons jusqu’à présent 14 morts et 5 blessés dans l’intervalle de trois jours seulement soit jeudi, vendredi et samedi. En l’espace de huit jours seulement, nous dénombrons pas moins de 45 morts et 17 blessés », a dit Philippe Bonane Paluku, président de la société civile du territoire d’OICHA en territoire de Beni.

L’anxiété a envahi la population de la commune rurale de Mangina, une dizaine de km à l’ouest de la ville de Beni, après des nouvelles tueries considérées comme des « représailles » des ADF/MTM après un échec considérable leurs imposé par les forces loyalistes dans la partie Est avec la conquête des plusieurs bastions de cette rébellion Ougandaise.

Les sources locales rapportent à ICI KIVU qu’au moins 8 civils dont 4 femmes ont été tués décapités à la manchette, le matin de ce vendredi 07 février près de Mangina, au village Sibe, en localité de Makusa dans la chefferie de Babila-Babombi, territoire de Mambasa en province de l’Ituri.

Cependant, face à cette recrudescence des carnages des civils menés par les ADF en errance, le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) veut voir des opérations militaires menées à bon port dans l’ouest de la région de Beni,foyer des massacres.

« Le CEPADHO exhorte le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 à nettoyer de fond à comble la partie Ouest de la RN4 où les terroristes brillent par les attaques à répétition contre les civils. » note cette ONGDH dans son bulletin d’information.

« Et considérant la mobilité de ces tueurs, notre organisation invite en outre les FARDC à renforcer leur présence dans la commune rurale de Mangina jusqu’à Ndalya en passant par les villages où les massacres ont été perpétrés dernièrement, pour barrer la progression des terroristes vers les territoires de Mambasa et d’Irumu ainsi que la partie Ouest de Beni » poursuit le CEPADHO.

Par ailleurs, les 8 corps « victimes » sont arrivés dans l’après-midi de ce même vendredi à la morgue du centre de santé de référence de Mangina, apprend ICIKIVU.COM au bourgmestre de cette commune qui ajoute que 2 corps seulement ont été déjà identifiés.

Cette même source déplore cependant que le bilan pourrait S’alourdir au cas où dans la fuite de l’ennemi sur fond de l’intervention des FARDC, auraient encore tué des civils.




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