Au moin 4 personnes sont enlevés par les ADF à vemba village situé vers l'est de Beni-Ville, en Rép dém du Congo

🔴Après quelques jours d’accalmie, les tueries à répétition à Beni-térritoire apparaissent comme des représailles menées par les rebelles musulmans ougandais des ADF pour briser le soutien des civils aux opérations de l’armée congolaise, d’après les observateurs.

Déja on parle de 4 civils sont pris en otage par les les rébélles ougandais du groupe ADF à Vemba une localité situe à 15 km de Beni-Ville dans la partie Est. Cet acte est atribuée au mouvement de Démocratiques Alliées, (ADF), le vendredi 21 février 2020, à Vemba en térritoire de Beni.

D’après l’ONG, de droit de l’homme Centre d’Etudes pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) qui livre l’information dans son bulletin du dimanche 23 février sur la situation à l’Est (Beni), 3 paysans (de Mavivi)  qui étaient en train de fabriquer la braise sur l’axe Masulukwede, à l’est de Mavivi étaient d’abord cueillis par des rebelles vers 17 heures de vendredi dernier avant qu’ils ne soient exécutés sur place à 14 Kilomètres à l’Est de l’entité.

L’organisation indique qu’il s’agit d’Ayali Biomutula Mbodji ( 55 ans ), Paluku Kalusa (57 ans) et Kambale Mumero (35 ans).

Cette ONGDH s’appuie sur les déclarations de deux rescapés collègues à ces personnes tuées qui avaient réussi à s’échapper de justesse des griffes des assaillants.

«Ils affirment que les victimes ont été exécutés par les terroristes ADF/MTM chassés par les FARDC de Ngandi (Quartier périphérique de la ville de Beni, en direction de l’aéroport) où ils avaient essayé d’opérer sans succès peu avant-midi du même vendredi », explique Maître Omar Kavota, vice-président du CEPADHO.

Pendant ce temps poursuit ce bulletin, une autre personne nommée Githi Neema portée disparue à Ngadi/Kause serait aussi déclarée morte.

Des informations parvenues à cette ONG, font état de son kidnapping et de sa probable exécution par les ADF après la déroute leur infligée par les FARDC, ajoute-t-il.

Avec ce nouveau massacre, le CEPADHO réalise un chiffre de 456 civils massacrés par les rebelles ADF/MTM en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux par les FARDC à BENI, depuis le 30 octobre 2019.

Il plaide en faveur d’une solidarité internationale face au terrorisme auquel la RDC est confrontée.

«Le désastre humanitaire résultant de cette tragédie étant patent, il importe que le monde entier se mobilise avant que le mal n’embrase toute la région » conclut le bulletin signé par Maître Omar Kavota.

À en croire aussi Njamali Mussa vice-président de la société civile de Batangi-Mbau, territoire de Beni qui livre la nouvelle à 7SU7.CD ce dimanche 23 février, ces civils kidnappés sont tous cultivateurs et seraient tombés dans les mains des rebelles après l'accrochage entre les éléments FARDC et les rebelles ADF dans l'agglomération située à environ 8 kilomètres de Mavivi-centre sur la Route Nationale N°4.

Il s'agit de Kasereka Lembaste, Kaoze, Mbozi tous de Mavivi Ngote, ainsi que Ngitii Neema habitante de Ngadi dans la commune de Ruwenzori.

"Nous sommes indignés, après les affrontements vendredi dernier entre éléments FARDC et rebelles ADF à Vemba-Kausa.

Il y a des civils de notre milieu qui sont portés disparus, ils ne font plus signe de vie, même leurs numéros téléphoniques sont injoignables.Tout porte à croire qu'ils seraient déjà entre les mains des assaillants", a déclaré Ira Dubatsu président de la jeunesse de Ngadi.

Loin de là à Tingwe, une contrée située à plus au moins 12 kms de Eringeti en groupement Bambuba-Kisiki, 4 autres personnes toutes des cultivatrices se sont échappées des mains des rebelles ADF la journée du samedi 22 février dernier.

Ces civils ont croisé les assaillants dans un champs en train de récolter les vivres des populations. Cependant les éléments FARDC sont en alerte maximale afin de libérer ces civils, selon notre source.

La persistance de l’insécurité dans le Territoire de Beni expose des dizaines de milliers des vies humaines à de nombreux risques de protection. Outre les tueries, des cas de viol, d’enlèvements et de nombreuses autres violations des droits humains sont rapportés.

Cette situation préoccupe la population des zones affectées et de l’ensemble du Territoire de Beni qui plaide pour le renforcement des mesures de sécurité et de protection des civils.

Contexte général

Des incursions répétées d’hommes armés continuent dans le nord du Territoire de Beni et causent des sérieux problèmes de protection pour la population civile.

Une psychose règne dans la localité après cette incursion où la population se vide progressivement et se dirige vers les endroits sécurisés.

Pour rappel, de Mavivi jusqu'à Eringeti, seules Quatre localités restent habitées en minorité à savoir Mavivi, Mbau, Oicha et Eringeti et les restes, sont devenues désertes.

Les représailles visant les civils se multiplient dans l’est de la République démocratique du Congo, les rebelles ADF ont attaqué.

Groupe armé parmi les plus violents dans l’est de la RDC, les ADF sont accusés du massacre d’un millier de civils dans le territoire de Beni depuis octobre 2014.

Pour votre information du passé, une centaine de personnes ont été massacrées par des hommes armés dans les villages de Nzuma, Tipiyomba et Vemba, à environ 15 km de la ville de  Beni portant à plus de 200 le nombre de personnes tuées dans cette zone depuis quelques semaines selon les autorités provinciales.

Selon des sources locales, les assaillants auraient appelé le chef du village de Nzuma et sa population dans un rassemblement populaire au cours duquel les exécutions sommaires à l’arme blanche ont eu lieu.

Une centaine de femmes auraient également été violées dans les trois villages par ces assaillants. Ce massacre a provoqué des mouvements de populations vers le centre de la localité de Mavivi.

Par ailleurs, l’armée congolaise (FARDC) a lancé depuis le 25 novembre la traque des assaillants dans la zone Est de la ville de Beni.

Les ADF souhaitent « que les FARDC arrêtent de les importuner et de les attaquer car ils possèdent des accords signés avec Mobutu pour occuper cette zone du Congo ». Feu président Kabila Mzee avait aussi pris connaissance de l’accord à son arrivée au pouvoir. Ils ont donc plein droit de rester au Congo, leur plan n’a jamais été de combattre les Congolais, mais ils ont bien un autre plan qu’eux seuls connaissent.

Ils nous ont demandé de faire parvenir ce message au maire de la ville de Beni, à l’administrateur du territoire de Beni, au gouverneur de la province du Nord-Kivu et à d’autres autorités de la société civile. Ils ont aussi dit qu’ils s’en prenaient aux populations car ces dernières dénonçaient aux FARDC leurs positions lors des attaques mais que cela n’avait jamais fait partie de leurs plans. C’est après nous avoir livré ce message qu’ils nous ont laissés partir ».

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