Au moin six niveaux corps des civils tués par des présumés rebelles ADF ont été découverts à Mambasa-Makusa en Ituri, dans l'est dela Rdc.

Encore 6 corps des civils tués par des présumés rebelles ADF ont été découverts ce dimanche 09 février 2020 à Makusa, dans le territoire de Mambasa (Ituri), une agglomération située à 12 kilomètres à l'Est de la Commune rurale de Mangina, une cité de la province du Nord-Kivu.

Ces civils qui sont tous de Mangina et cultivateurs, auraient été abattus par des assaillants pendant qu'ils effectuaient les activités champêtres, précise le bourgmestre de la commune rurale de Mangina Kasereka Kandondo Euphreme qui s'est confié à 7SUR7.CD ce dimanche.

"Je confirme la nouvelle sur la découverte de 6 corps des civils tués puis abandonnés à Makusa dans une maison, leurs corps sont dans un état de décomposition. D'ici quelques heures, nous allons les récupérer" a signifié le délégué du gouverneur à Mangina.

L'information est également confirmée par la société civile de Mangina à travers son président Muhindo Rangi Jupson.

"Nous sommes en route avec les éléments FARDC et la police afin de récupérer les corps des civils tués et abandonnés  à Makusa. On nous a informé que leurs corps sont en décomposition et gisent au sol sur place", a-t-il indiqué.

Makusa est parmi les contrées qui alimentent en vivre les habitants des plusieurs localités du territoire de Beni et Mambasa.

Ce bilan s'ajoute au 8 autres civils qui ont été tués vendredi dernier dans la même contrée où une vingtaine de civils ont été enlevés par les combattants de l'ADF.

Bantou Kapanza Son, à Beni

Pour sa part la société civile appelle les déplacés de Mangina à  regagner leurs domiciles

Trois quartiers de la commune de Mangina se sont vidés de leurs habitants samedi 8 février 2020. Ce, après le déplacement massif observé en début d’après midi occasionnant la paralysie de toutes les activités dans cette municipalité du territoire de Beni. La société civile noyau de MANGINA rassure sur la prise en main de la situation par les services de sécurité et appelle la population fugitive à regagner son domicile pour ne pas laisser place à l’ennemi.

Tout est parti d’une rumeur faisant état de la présence des égorgeurs d’hommes à Taha une entité se trouvant sur le tronçon Mangina-Mantumbi. La société civile de Mangina indique qu’après vérification par les services de sécurité, il s’agissait d’une fausse information.

« Cette information a été balayée par les services de sécurité. C’était après vérification », a mentionné FREDDY MBAYAHI.

Ce porte parole de la société civile noyau de MANGINA appelle la population fugitive à regagner son domicile pour ne pas laisser place à l’ennemi. Il sensibilise aussi à la cohésion communautaire, à la résistance et à la vigilance. Aux forces de sécurité, il demande de mettre fin au phénomène présumés à Beni.

« Nous appelons les FARDC à faire de tout leur mieux en finir complètement avec les massacreurs qui veulent tout simplement déstabiliser Mangina et d’autres villages environnants », a-t-il plaidé.

Notons qu’à part la population qui s’est déplacée vers Beni et les jeunes qui sont restés dans le milieu, une frange de la population est concentré aux quartiers Home et Mangodomu. Contacté, le bourgmestre de Mangina a affirmé que des mesures sécuritaires ont été prises pour sécuriser la population de Mangina et ses environs. Kasereka Kandondo Euphrem appelle la population à ne pas céder à une quelconque manipulation qui proviendrait de l’ennemi.


Rédaction RMBB


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