Au moins huit civils ont été tués par les combattants ADF la soirée du dimanche 2 février, à Vulese et Ndalia (Ituri), près d’Eringeti (Nord-Kivu) en Rdc.

RDC-ADF : 8 civils tués à la machette dans une attaque à Ndalia (Ituri).

Selon le président de la société civile d’Eringeti, Bravo Vukulu, la première attaque a au lieu à Ndalia, à 23 heures, les assaillants ont exécuté à la machette 5 personnes sur place.

Non loin de là, trois autres corps des membres d’une même famille viennent d'être découverts ce lundi à Vulese. Il s'agit d'un secouriste de la société nationale de la Croix rouge, de sa femme et de son enfant qui ont été tués à la machette précise notre source.

Après la région de Beni, c'est maintenant la province voisine de l'Ituri qui est aussi touchée. 30 civils ont péri dans la récente attaque perpétrée dans le territoire de Mambasa le samedi dernier.

En térritoire de Beni :
acculés, les ADF envoient un message aux FARDC

Lundi 3 février 2020 -

En dépit de récentes pertes en vies humaines parmi les civils dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), les FARDC ont engagé des succès francs face aux ADF au point que ces combattants adressent un message clair aux forces loyalistes.

L’attaque de samedi 1er février entrait dans cette stratégie de communication, vraisemblablement .

L’incursion a eu lieu plus précisément dans le quartier Kamapalyo, à 500 mètres, au nord-est de la localité  de Mamove, a expliqué à ACTUALITE.CD, Kinos Katuho, représentant de la société civile locale. La même source rapporte qu’au moins quatre civils dont deux femmes ont été exécutés.

Dans la foulée, ces présumés combattants ADF ont aussi libéré une femme qu'ils venaient d’enlever.

Dans son témoignage, elle affirme que ses ravisseurs lui ont demandé de transmettre un message: « tant que l’armée continuera à attaquer nos positions, nous nous en prendront aux civils », a rapporté la femme, selon les témoignages recueillis par le président de la société civile de Mamove.

C'est la troisième attaque survenue dans la localité de Mavove cette semaine.

Les habitants de Oïcha ont appris la proposition sécuritaire avec un avis qui lui est contre. Ils veulent plutôt que l’armée escorte les personnes vers leur lieu de destination : Il s’agit d’accompagner en convoie les voyageurs et les agriculteurs comme elle le fait entre Butembo et Goma et dans le graben.

Ainsi, réagissent ces citoyens de Oïcha et environs pour montrer que si l’on ferme des routes qui débouchent au Nord-est de Oïcha, c’est une grande communauté du Grand-Nord de la province du Nord-Kivu qui souffrira de la famine.

« Il y a beaucoup de famine. C’est là que nous enlevons à manger. C’est qu’il y a la vie de plusieurs congolais ici à Oicha », a lancé ce citoyen devant une femme qui ajoute « Il y aura une solution sans doute. Qu’ils entrent plutôt dans la brousse pour exterminer l’ennemi ADF. Que le général trouve un moyen d’emplacer les gens sur la route pour que nous trouvions à manger ». Cette autre femme ajoute «s’ils trouvent que rien ne va, ils initient le système de convoi. C’est là qu’il y a nos champs. Il y a beaucoup de commerçants là-bas ».

🙉🙊🙈Beni : des positions militaires transformées à des lieux de détention en groupement Malio (NSCC).

La Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC, du territoire de Béni alerte sur les conditions carcérales des personnes détenues dans les positions FARDC. Cette structure s’alarme du fait que ces positions soient malheureusement transformées à des lieux de détention. Elle s’est confiée à Radio Moto Butembo-Beni vendredi 31 janvier 2020. L’armée rejette cette accusation.

Maitre MUTSUNGA BIN SIKWAYA, Coordonnateur adjoint de la nouvelle société civile congolaise, NSCC,territoire de Béni, mentionne que les positions des FARDC sont transformées à des lieux de détention des habitants. Il parle des tortures, des traitements inhumains et des traitements extrajudiciaires  auxquels sont soumis les détenus au sein de leur maison de détention illégale.

« Nous appelons à la responsabilité des autorités militaires de Butuhe, Rwahwa et Vurondo à devoir, dès maintenant, revenir à la raison et recadrer la mission militaire à Malio conformément à la Constitution »,  a recommandé le coordonnateur adjoint de la NSCC de Beni-territoire.

Contacté à ce sujet, le capitaine FARDC position de Butuhe a indiqué que cette société civile est ennemie de la paix.

« Nous faisons notre travail. Nous ne sommes pas à Malio pour tracasser la population. Nous surveillons la sécurité de la contrée », a répliqué l’officier militaire.

Rédaction RMBB


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