Beni-Butembo les deux organisations dela société civiles parlent d'une situation humanitaire alarmante dans l'est dela Rép dém du Congo

AVEC DES DÉPLACEMENTS MASSIFS DES CIVILS, LA NSCC PARLE D’UNE SITUATION HUMANITAIRE ALARMANTE

Les Coordinations de la Nouvelle Société Civile Congolaise de BENI ville et territoire, s’inquiètent du contexte sécuritaire et humanitaire alarmant dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Cette situation est caractérisée par des déplacements massifs des civils vers des entités supposées sécurisées.

Dans une déclaration rendue publique en début de semaine, la nouvelle société civile congolaise, section de BENI, regrette le fait que les habitants d’OICHA, MBAU, MANTUMBI, MAMOVE, MANGINA, MAKUMO, BELA et LUKAYA vident davantage ces entités de par la fragilité de la situation sécuritaire dans la zone.

Ces populations prennent en majorité la direction des villes de BENI et BUTEMBO, ainsi que des communes rurales de KYONDO, KASINDI, BULONGO.

Face à cette situation, la nouvelle société civile de BENI demande au gouvernement RD Congolais de prendre des mesures idoines pour rétablir la Paix à BENI dans un bref délai.

Cette structure en appelle aussi à une réflexion urgente sur la situation sociale des victimes des massacres de BENI avec les orphelins, les veuves et veufs qui seraient délaissés.

🇨🇩Pendant ce temp en térritoire de Beni : Dépuis attaque meurtrière de Halungupa on observe une campagne de récolte à Baswagha-Madiwe des vivres et non vivres en faveur des déplacées de guerre.

La société civile du groupement Baswagha-Madiwe a initié, mercredi 19 février 2020, la deuxième campagne de récolte des vivres et non vivres en faveur des déplacées de guerre vivant dans cette partie du territoire de Beni, au Nord-Kivu (Est de RD Congo).

D’après Justin Kavalami, porte-parole des Forces vives locales, le système de porte-à-porte sera utilisé par les leaders volontaires pour collecter cette aide humanitaire.
La campagne prendra fin samedi 22 février 2020 et la remise du don récolte sera faite dimanche 23 février.

La région de Beni traverse, ces derniers jours, une insécurité grandissante caractérisée par des attaques meurtrières des rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) qui tuent, assassinent, massacrent, kidnappent, enlèvent, pillent, volent et incendient les biens de la paisible situation. Cette situation provoque une psychose et un déplacement des personnes vers des contrées supposées sécurisées.

🔴🇨🇩✍🏾Beni-Ville et térritoire : la population du secteur de Ruwenzori doit redoubler la vigilence et dénoncer tout cas suspect (Boozi Sindiwako)
 20 février 2020

Le chef de secteur de Ruwenzori, dans le territoire de Beni, Boozi Sindiwako, appelle la population à redoubler la vigilance et à dénoncer tout cas suspect auprès des services de sécurité.

C’était le mercredi 19 février 2020 au sortir d’une réunion de sécurité d’urgence tenue à Mutwanga, chef lieu du secteur de Ruwenzori, 24 heures après le massacre de plus de 10 personnes tuées par les rebelles ADF à Halungupa Manzalao, localité de Kilya, groupement Malambo.

« Je demande à la population de redoubler la vigilance pour contrôler les visiteurs et leurs provenances. Lors d’un mouvement suspect, il faut alerter au plus vite possible les services de sécurité ou les acteurs de la société qui, à leur tour nous tiendrons informer », a exhorté le chef de secteur.

Boozi Sindiwako a indiqué qu’au cours de ces assises, ils ont dépisté des failles de la part des services de sécurité.

« Que la population ne se fatigue pas ; quelle que soit la qualité de l’information, vraie ou rumeur, nous avons besoin de tout car c’est à nous de vérifier si c’est vrai ou faux », a réitéré Boozi Sindiwako.

Par ailleurs, le chef de secteur de Ruwenzori se plaint pour le débordement des déplacés qui ont envahi sa juridiction.

« Nous avions le problème les anciens déplacés, voilà encore une autre vague qui s’ajoute. Nous demandons aux familles d’accueil de partager la même souffrance avec ces déplacés », a-t-il conclu.

À noter que, ladite réunion qui s’est clôturée tard dans la soirée du mercredi 19 février 2020 a réuni les autorités politico-administratives venues de Bulongo, Lume, Rugetsi, Kisima et certains membres de la société civile du secteur de Ruwenzori.




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