En térritoire de Beni : Les déplacés dela guerre disent être abandonnés par le gouvernement centrale en Rép dém du Congo

Les déplacés de derniers massacres de la guerre appellent les ONG et le Gouvernement central de leur venir en aide.

Les déplacés de guerre venus des différentes agglomérations du groupement Bambuba-Kisiki, secteur de Beni-Mbau en territoire de Beni mènent une vie misérable dans des familles d’accueille en commune rurale d’Eringeti .

Le chef du bureau de déplacés dans la commune rurale d’Eringeti , Shabani Kamate qui tire la sonnette d’alarme, plaide auprès du Gouvernement central mais aussi des organisations humanitaires de pouvoir songer à ces vulnérables car ils n’ont jusque là pas d’assistance.

Pendant ce temps, la société civile du groupement Bambuba-Kisiki par le biais de son secrétaire Avinza Okanefu déplore le silence du Gouvernement et aux ONG qui semble ignorer leur mission .

« Nous éprouvons plusieurs difficultés dans la commune rurale d’Eringeti surtout avec l’arrivée des déplacés venus de plusieurs coins du groupement , citons par exemple Chani-Chani , Ntombi , Samboko , Mulobya , Mukondi et Venez voir ou la récente incursion des hommes armés s’était déroulée.

Nous affirmons que Eringeti héberge actuellement plusieurs personnes même si l’enregistrement est en cours pour savoir le nombre exact de ces déplacés mais jusqu’à présent nous avons déjà 2.000 déplacés . D’autres n’ont pas de nourritures même de l’eau à boire alors que nous avons le Gouvernement qui devrait venir à la rescousse de ces personnes “, a indiqué Avinza Okanefu secrétaire des forces vives du groupement Bambuba-kisiki .

Il sied de noter qu’actuellement plusieures agglomérations du groupe groupement Bambuba-Kisiki sont troublées par les hommes armés qui continuent à endeuiller la population du territoire de Beni .

Vagheni Vinywasiki depuis Beni-territoire .

Présence de la menace accrue des ADF du côte Ouest.

Dans ce communiqué signé par sa présidente Noëlla Katongerwaki Muliwavyo, la Société Civile rappelle que la menace est toujours accrue du côté Ouest. C’est notamment à Makulu, Mongali, Ahili, Manzanzaba, Kengele , Mapini, Pabaota, Pwenti au confluant de la rivière Asefu et Ahili, Apetinasana, Vuhira et qui sont en jonction avec la province de l’ituri et May- Moya entre Bayeti, Nord Kivu en jonction avec l’Ituri Kasoko, 47 et sur la RN4 aussi sur les autres routes de désertes agricole.

Des Maï-Maï localisés dans plusieurs endroits

Cette structure citoyenne dénonce également la présence des miliciens Maï-Maï dans plusieurs endroits. « De Mamove/Paris, les autres à Beu Manyama et Kambau en Localité Buloloma » dénonce la Société Civile.

« A l’espace de 58 jours pendant les opérations en cours nous enregistrons: sur l’axe mavivi kainama 32 villages attaqués (Oicha, Tenambo, Mukoko, May Moya, Kokola, Eringeti , Matukaka, Kudukudu, Kathendere, Mavette, Musandaba, Kambau, Maleki, Avei, Musuku, kukutama, Orototo à Nobili , Mantumbi , Samboko/Ntombi, Kamago, Apetina, Pk25, Matiba/Mitimiti, Mamove, Manzingi, Pamoli, Avei, Mebondu, Makilidou, Ondoto/Luna Baungatsu et Ndalya. Sur 353 morts nous avons constaté des femmes violés, éventrées, et des enfants décapités ceci pour faire terreur à la population et cela sous les yeux impuissant des autorités politico- administratives et militaires ainsi que de la MONUSCO », s’inquiète la Société Civile.

Elle note par ailleurs que toutes les attaques dans des grandes agglomérations s’effectuent à une distance pas plus de 100 m des positions militaires, policières ainsi que de celles de la MONUSCO ; elle cite Kokola, Eringeti, May- Moya, Mbau, Mantumbi, Oicha…

La Société Civile constate que sur la Route Nationale N°4, de Oicha vers Eringeti des points chaud de passage des ADF de l’EST vers l’OUEST sont jusqu’aujourd’hui ouverts avec une facilitée de traverser ;

Actuellement les ADF opèrent en plaine journées dans des grandes agglomérations et des milieux des refuges pour la population sans inquiétude ni poursuite, entre autre MAMOVE, MAY- MOYA, MANTUMBI, ERINGETI et OICHA, regrette-t-elle.

Dans ce long communiqué, la Société Civile dénonce que la population en entièreté reste exposée à la mort même dans les endroits où sont positionnées les FARDC, ce qui préjudicie la collaboration avec la population favorise un déplacement massifs des populations que de facilité leurs retour ou mouvement dans la zone.

Elle note que cela renforce des attitudes de méfiances, négligences des informations fournies par la population, et la «Présence des certains officiers qui ne font pas preuve de la volonté et du professionnalisme pour protéger la population positionnés sur des axes.

«Il y a la crise totale de confiance entre l’armé et la population facilitée par le commandant des opérations basé sur l’axe OICHA- KAINAMA qui crée des conflits et des divisions entres les autorités administrative et les civiles , il a semer un conflit de leadership dans la zone à la base d’une tension communautaire, il minimise toutes les autorités administrative et coutumières des communautés victime, il s’inscrit à faux dans les préjugés contre la population et fait l’acharnement contre la population victime, des arrestation illégale, attitude renfler d’orgueil qui ne permet pas aux populations de participer activement aux opérations, il donne des faux rapports sur la menace surtout du côté Ouest en disant que cela population victime qui s’entre-tue, en l’assimilant aux miliciens Maï-Maï et cela joue sur la non-protection de cette dernière. Cette attitude risque de créer le désengagement des populations dans l’accompagnement des opérations aux côtés des FARDC basée dans la Zone » explique la présidente de la Société Civile.

LA SÉCURITÉ

 1. Situation Générale

          Certaines de nos sources ont notés que :

les opérations Sokala ont été ménées contre les ADF/NALU par les FARDC.
Des tueries crapuleuses à la machette, à la hanche, au couteau au courant du deuxième semestre de l’année (plusieurs centaines de morts enregistrés) : les sites qui ont été victimes sont : Kainama, Eringeti, Maimoya, Linzosisene, Mulolya, Manzanzaba, Ahili, Maibo, Tipiomba, Mamundioma, Maleki, Mukondi,… Ces tueries ont entrainés des déplacements de populations.

Les tueries étaient précédées ou suivies des enlèvements, des kidnappings,
Les attaques contre les positions et les bases des ADF/NALU situées dans la vallée de la Semuliki.

Les mouvements des ADF/NALU en perte de vitesse et qui échappent aux positions des FARDC.

Des tueries, des kidnappings/enlèvements des personnes dans les champs situés au côté gauche de la route Beni – Eringeti par les groupes résiduels des ADF/ NALU.

Le retour des réfugiés de l’Ouganda à la chefferie des watalinga.

le retour des rescapés de kidnapping et des enlèvements. Parmi ces retournés, il y a des femmes, des enfants de pères ADF/NALU,…
 2. Mesures Préventives

Depuis le déclenchement des OPS SOKOLA, la présence militaire est marquée. Il y a surveillance/ Investigations sur les positions, les mouvements, les effectifs et les dotations des bandes ADF/NALU et alliés.

Les patrouilles de combat par les FARDC et par les contingents de la MONUSCO.
La sensibilisation de la population à se désolidariser des groupes armés.

Les patrouilles/couvre-feu dans les agglomérations d’Oicha, de Mbau, de Mavivi, d’Eringeti
Interdiction de la circulation des autos et motos au-delà de 21 heures.

 3. Mesures de Rétablissement

Des combats contre les ADF/NALU ont été menés. Les bases (Abialose, Makembi, Makoyoba, Canada, saasitasaa, Madina,…) des ADF/NALU ont été occupées par les FARDC. Des éléments ADF ont été capturés, d’autres se sont rendus.

 Les opérations de ratissage sont en cours.

 II. CRIMINALITÉS

Situation Générale
 Les cas de vol qualifié : vol à mains armées dans les habitations et dans les maisons de commerce.

Des cas d’indiscipline des militaires (extorsions des biens de la population, assassinats, …)

Les cas de viol des mineurs d’âges et des femmes.

Le proxénétisme
Les cas de suicides (des cas de pendaison à la corde).

Le trafic et la consommation des stupéfiants et de l’alcool.

 2. Mesures de rétablissement

 Le renforcement des unités PNC en position, en effectifs.
L’équipement de la Police : transport, communication.

Le renforcement de la police militaire et de la justice militaire (des audiences foraines)
Renforcement de la morale par les commandants des unités.
 III. LA TRANQUILLITÉ

 1. Situation Générale

 La gestion de l’espace n’est pas harmonieuse dans les agglomérations faute de plans d’aménagement préalable (les quartiers commerciaux, industriels et résidentiels sont confondus : les bars, les salles de cinéma, les églises, les écoles, les hôpitaux, les unités de transformation sont parsemées parmi les habitations sans tenir compte des bruits, de la poussière, des ronronnements des moteurs).

La voirie n’est pas aménagée dans les agglomérations : les avenues, les rues, les routes, les ponts, ne rendent pas la circulation aisée par les autos, moto, vélo, piétons..

Les spectacles n’obéissent à aucune réglementation (cinémas, discothèques, évangélisation en plein air, vidéothèques, …)
Les infrastructures d’assainissement font défaut : des bars, cinéma, Nganda, restaurants sans installations hygiéniques, des parkings sans installations hygiéniques.
 2. Mesures préventives à prendre :

 L’aménagement des espaces par différentiation des quartiers.
La prévention de la pollution (moteur, lance-voie,…)

La signalisation.

L’aménagement des voies et des places publiques (routes, rues, avenues, parking, poubelles).

Des recommandations

Dans ce document, la Société Civile fait plusieurs recommandations.

➢ Au commandant des opérations SOKOLA 1, d’envisager une rencontre urgente avec les acteurs de la société civile pour partager sur L’Etat de lieux des opérations militaires et de la protection des populations sur l’axe MAVIVI- KAINAMA et le côté ouest.

➢ Renforcer le cadre permanent entres les parties prenantes ; acteurs société civile, comité territorial de sécurité et le commandement pour des échanges de circonstances pendant les opérations militaires en cours contre les ADF déjà établi ;

➢ Organiser dans un bref délai des opérations militaires dans la partie Ouest ;

➢ Assurer une parfaite protection et sécurités des tous les usagers de la route Mavivi-Kainama et sur les autres routes de désertes agricole et de toute la population habitantes sur l’axe pendant les opérations militaires en cours enfin de limiter les dégâts collatéraux et tous les représailles de ces ADF contre la population ;

➢ A l’auditorat militaire d’enquêter sérieusement sur la qualité des interventions militaires aux cours de ces attaques et incursions des ADF et les circuits de partage des informations dans les FARDC sur l’axe MAVIVI – KAINAMA et de rendre dans la vérité et loyauté le rapport des enquêtes aux autorités militaires aux plus haut niveaux pour éviter le sabotage de la volonté du chef de l’Etat par certains officiers militaires animés par les attitudes de complicités qui seraient encore présents dans la zone ;

➢ Renforcement des effectifs des militaires par des unités intégrées entre les FARDC et la PNC pour des interventions lors des alertes contre toute présence des ADF visible dans la zone en appui aux troupes engagées dans les opérations militaires sur le terrain et affecter un commandant détaché pour les opération du côté Ouest

➢ Organiser des patrouilles mixte entres les FARDC, PNC, MONUSCO et la Population afin de renforcer et de consolider la confiance ainsi que les relations civilo-militaires dans les agglomérations.

La coordination de la Société Civile rassure au commandant des opérations Sukola I que la population du territoire de Beni collabore sincèrement avec les FARDC et œuvre positivent dans la recherche de la paix, de la protection de civile en visant de concrétiser le souhait du chef de l’Etat afin d’attaquer ensemble toutes les menaces et restaurer l’autorité de l’Etat dans la région de Beni.

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