Les millitaires Fardc ont mis en déroute un groupe des ADF au village Linzosisene en térritoire de Beni, dans l'Est dela Rdc

🔴🇨🇩Une attaque des présumés rebelles ADF repoussée par l’armée à LINZOSISENE.

C’était entre 6 heure et 7 heure de ce lundi 10 Février 2020 qu’une position FARDC a été attaquée par les présumés rebelles ADF à LINZOSISENE, une entité située dans le groupement Bambuba Kisiki en secteur de Beni-Mbau, sur le tronçon Oicha Eringeti.

Selon les premiers témoignages sous anonymat à la CRDH, ces assaillants se sont croisés avec un militaire FARDC qui partait puiser de l’eau, celui-ci n’a pas lâché prise, et a tiré sur ceux-ci, grâce aux renforts de ses coéquipiers, ces ennemis ont été repoussés loin de la contrée.

« Il était seul ce militaire qui partait puiser de l’eau, il a croisé les ennemis sur la route et a fait de tout son mieux pour leur résister.

Les autres militaires sont venus au secours après avoir entendu le coup de balles en distance, aucun mort n’a été signalé du coté FARDC, c’est seulement un militaire qui a été blessé », A témoigné un habitant qui a requis l’anonymat.

Une source coordonnante renseigne que sur le chemin de fuite, les traces du sang pouvaient être visibles, ce qui nous amène à préciser que certains blessés seraient dans le camp de l’ennemi.

Pour rappel, la région de Beni fait face à une insécurité grandissante caractérisée par les massacres de civils, le kidnapping et le cambriolage des maisons.

Il ne passe pas deux jours sans qu’une nouvelle incursion de présumés rebelles ADF ne soit signalée, depuis que les forces Armées de la RDC ont lancé les opérations de traque contre l’ennemi le 30 octobre dernier, plus de 300 civils ont été sauvagement tués et plus d’une centaine portée disparue.

Communication CRDH/Prince Bagheni.

🔴🇨🇩✍🏾RDC : la population entre désolation et peur du lendemain à Mangina et Mambasa.

Les habitants de Mangina et environs en territoire de Beni et ceux de plusieurs entités du territoire de Mambasa au voisinage de Mangina perdent de plus en plus espoir sur leur sécurité.

En témoigne, le déplacement massif de plusieurs civils dans des milieux supposés sécurisés après les massacres des civils depuis vendredi 07 février 2020.

On observe notamment la population qui vide le groupement Babila-Makeke en Ituri et la commune de Mangina.

Un déplacement qui s’amplifie après le massacre de 7 civils, dimanche 09 février 2020 à Makeke et plus de 20 autres vendredi 07 février 2020, selon le dernier bilan officiel.

Ce lundi 10 février 2020, le comité de sécurité mixte de Mangina et Makeke s’est réuni en urgence pour prendre des mesures sécuritaires devant faire épargner la population du pire.

Cette rencontre a été élargie aux composantes de la société civile et différents leaders locaux, les autorités politicoadministratives et militaires. Les forces de défense et de sécurité ont annoncé qu’elles ont été renforcés en effectif militaire pour intensifier les patrouilles diurnes et nocturnes.

De son côté, le bourgmestre de la commune de Mangina sollicite l’accompagnement des jeunes et toute la population pour réussir la traque de l’ennemi.

KASEREKA KANDONDO Euphrem demande aux habitants d’être des ambassadeurs de la sécurité en fournissant les informations aux services de l’ordre et de sécurité.

Les leaders locaux se sont dits soulagés de l’assurance donnée par les autorités militaires et promettent à leur tour sensibiliser la population pour parvenir à un mariage civilo-militaire.

Elu du territoire de Beni, Jules Vayikehya appelle la population à affronter les ADF  qui ne cessent de semer la terreur et la désolation dans certaines parties du grand nord du Nord-Kivu.

Dans  un post sur son compte twitter, le parlementaire invite la population à s’élever pour combattre ces rebelles islamistes.

”Chère population de Beni Territoire. Arrêtons de courir à chaque avancée des génocidaires rwandais, alias ADF. Armons-nous de bâtons, cailloux, machettes, sifflets, vuvuzelas , veillons et affrontons-les”, lance-t-il.

En proie à l’insécurité, la région de Beni fait face à  des massacres, kidnapping, cambriolage des maisons, cette situation a créée un climat d’instabilité où les populations sont contraintes  de se déplacer de leurs milieux d’origine.

Depuis  le lancement en octobre de l’an dernier, des opérations de traque contre ces Adf, au moins  300 civils ont été sauvagement tués et plusieurs sont portés disparus.

Des jeunes de mouvements citoyens de Beni écœurés de cette ignoble situation avaient aussi invité leurs pairs à s’enrôler massivement et se regrouper en groupe d’autodéfense pour aller attaqué ces rebelles islamiques. Démarche qui a été qualifiée d’insurrection par l’armée congolaise.

Prince Bagheni, à Goma

Insécurité à Mangina : « Beni court deux dangers, l’infiltration de l’ennemi et l’augmentation des cas d’Ebola » (maire)
 10 février 2020

Le maire de ville de Beni, Masumbuko Bwanakawa, a fait cette déclaration au cours d’une adresse la presse locale ce lundi 10 février 2020.

Le maire de Beni a appelé la population à la vigilance lors du déplacement, car l’ennemi peut profiter dans la masse pour se frayer le libre passage.

« Toute la population est appelée à la vigilance pour dénicher les ennemis de la paix, car aucun plan de contingence n’est disponible« , a déclaré le maire.

Aussi, le maire de la ville a invité les familles d’accueil à être vigilantes lorsqu’un visiteur présente les signes d’Ebola.

« C’est mieux de signaler les équipes de la riposte pour que ce malade soit retiré de la communauté« , a conclu l’autorité urbaine.

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