WhatsApp a informé l'opinion que, la publication dans les groupes privés sur des sites web peut rendre publique la totalité de leurs contenu

Sur WhatsApp : les conversations privées toujours en libre accès sur Internet.

Classé sous : SÉCURITÉ , WHATSAPP , MOTEUR DE RECHERCHE

Des milliers de numéros de téléphones de personnalités publiques sont accessibles à tous via les moteurs de recherche. Ils font partie de groupes privés sur WhatsApp dont les liens ont été indexés par Google, Bing ou les autres plateformes.

L'information a été relevée par Vice, puis reprise par de nombreux médias, dont Numerama en France, les conversations des groupes privés sur WhatsApp sont accessibles par une simple recherche sur Google et Bing.

Pire encore, en affichant le groupe, on peut obtenir les données de contacts des membres et notamment leurs numéros de téléphone. C'est ainsi que les contacts de personnalités sont disponibles via les moteurs de recherche.

En tout, vendredi, il y avait encore plus de 470.000 résultats provenant de liens de conversations privées sur WhatsApp accessibles à partir du seul Google.

Ce chiffre culmine à 697.000 avec Bing. Depuis cette découverte, les liens de ces conversations privées ont tous été désindexés de Google.

Ce n'est cependant toujours pas le cas pour Bing, ou encore Yandex et DuckDuckGo.

Pour s'en rendre compte, il suffit de saisir dans le moteur de recherche l'opérateur site: suivi de chat.whatsapp.com

WhatsApp n’a pas bloqué l’indexation
Comment des liens de groupes chiffrés se sont-ils retrouvés indexés et accessibles à tous sur les moteurs de recherche ?

Tout simplement parce que lorsque l'on ouvre un groupe de discussion Whatsapp, il est possible de générer un lien à envoyer aux personnes à inviter.

C'est ce simple lien qui est indexé, puisqu'il s'agit, pour les moteurs de recherche, d'un lien comme un autre.

Et pour affiner la recherche et cibler des thématiques de groupes, il suffit d'ajouter des mots clés.

Pour les moteurs de recherche, il n'y a pas de volonté de nuire. Les liens sont simplement considérés comme de simples pages Web et l'objectif de Google est justement de les indexer, comme le souligne Danny Sullivan, le porte-parole de Google.

Il ajoute qu'il est tout à fait possible pour n'importe quel éditeur, et donc Whatsapp, d'utiliser les outils disponibles pour bloquer l'indexation.

Whatsapp et les réseaux en général constituent un canal de communication pour plusieurs citoyens dans le monde.

Cette application qui est pourtant d’une importance capitale parce que facilitant la communication entre amis, proches, collègues, camarades et autres peut devenir également une plateforme de règlement des comptes dans le but de nuire à quelqu’un ou à un groupe.

Laprunellerdc.info vous propose une analyse sur praticien du droit autour du sujet : «Analyse de l’infraction d’imputation dommageable sur les réseaux sociaux : Cas de Whatsapp ».

Une analyse de Maitre Makelele Ndimba Audon Joseph publiée sur le son blog Lega Vox.

Fonctionnement

Whatsapp permet d’interagir avec les autres utilisateurs en envoyant des messages, des photos et des sons ainsi qu’effectuer des appels audio et vidéo selon la marque du téléphone à sa portée.

C’est dans la manière d’utiliser cette application ou plusieurs s’évertuent à partager des informations, des écrits des photos et des vidéos qui portent par moment atteintes.

C’est dans cette logique que le code pénal congolais incrimine certains comportements manifestés lors de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans l’analyse qui suit nous allons parler d’une des infractions qui se commet avec ce temps qui court depuis l’arrivée de whatsapp.

INFRACTION D’IMPUTATION DOMMAGEABLE OU DIFFAMATION

Définition

En droit congolais, les imputations dommageables ou la diffamation sont définis comme : «  le fait d’imputer à quelqu’un des faits précis, vrais ou faux, à même de porter atteinte à l’honorabilité de ce dernier  ».

Cette catégorie d’infraction sont réprimées par les articles 74, 75 et 77 du code pénal ordinaire.

En effet, la diffamation suppose « l’imputation d’un fait précis de nature à porter atteinte l’honneur ou à la considération d’une personne ou à l’exposer au mépris ».

Les éléments constitutifs de la diffamation et injure

Les imputations dommageables ou diffamation ont des éléments constitutifs.

2.1. Les éléments constitutifs de la diffamation

Deux éléments essentiels peuvent être retenus, il s’agit de la publicité et de la catégorie des personnes protégées ».

La publicité

« Le code pénal congolais ne donne pas la définition de la publicité, il faut comprendre par le terme publiquement en l’employant dans le sens usuels de “en public”, c’est-à-dire en présence de plusieurs personnes ».

En effet, la publicité est définie, à en croire LIKULIA BOLONGO « d’après les circonstances et les lieux.

Ainsi, la publicité peut résulter soit de propos proférés, soit d’écrits ou images distribués, vendus ou exposés dans les lieux ou réunions publics ».

Par ailleurs, « par lieux publics, on entend outre les lieux publics par nature, c’est-à-dire affectés à l’usage de tout et accessible à chacun à tout moment (voie publique), les lieux publics par destination (bureau, salle d’audience, salle de cours et tribunaux, bars) ouvert au public à certain moment déterminé et aussi les lieux publics par accident, privé en principe mais devenant occasionnellement public par le fait de la présence d’un certain nombre des personnes ».

Cette publicité se manifeste souvent à l’internet par les écrits, photo, images adressés à une personne ou adressée également à plusieurs personnes sur des forums grâce à l’option partage on copie et on colle sur un correspondant de son choix, dans le cas d’espèce ça se fait sur whatsapp.

Les informations reçu par E-mail dela par de Google-News...

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