Après une attaque des milliciens Codeco, de nombreux habitants, qui venaient de regagner cette localité ont fui de nouveau dans d'autres villages de Djugu.

🔴Nouvelle attaque sur la localité de Fataki, parmi les victimes un prêtre catholique dela place au dernière news.

Le centre commercial de Fataki situé à plus de 75km au nord de Bunia en territoire de Djugu a de nouveau été la cible ce lundi 09 mars 2020 d’une attaque attribuée au assaillants de la milice CODECO actifs dans cette contrée depuis plus de 2 ans.

Les sources locales contactées par buniaactualite.com indiquent qu’aumoins 3 personnes seraient blessées par balle, les faits se sont passés à Adh’e, village situé à une centaine de mètres de la paroisse catholique de Fataki.

« Les assaillants n’ont pas apprécié le fait que des militaires aient été déployés dans ce village selon des témoins qui les ont entendus parler lors de l’attaque. Pour ces assaillants, ce sont les Hema qui ont fait vernir ces militaires pour les traquer » indique un autre prêtre de la même paroisse joint au téléphone.

parmi les victimes, le curé de cette paroisse qui a été vite acheminé à l’hôpital de Bule pour des soins appropriés.

« Le curé est allé s’enquérir de la situation au village Adh’e et c’est là qu’il est tombé entre les mains des assaillants qui l’ont attaqué avec des coups de machettes. Il est touché sur la tête et sur le dos ainsi que la main droite qui est amputée d’un doigt » témoigne la même source.

Il faut signaler que les FRDC sont arrivés avec retard sur le lieu et il n’ y a pas eu échange de tirs entre les deux parties.

Pour le moment, c’est la panique qui a gagné la population, on signale même une interruption momentanée de la circulation sur la RN27 reliant la RDC à l’Ouganda via le poste frontalier de Mahagi.

Ces hommes armés se sont également livrés au pillage systématique des biens des habitants qui ont trouvé refuge dans des localités proches, selon des chefs coutumiers locaux. Ces derniers déplorent l’absence des forces de l’ordre dans ces entités pour sécuriser la population, constituée essentiellement des retournés de guerre.

Le 27 février dernier, 1 civil avait été tué dans une première attaque attribuée à ces mêmes assaillants.

La Rédaction Bunia-News

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