Au village makumo térritoire de mambasa en ituri, les millitaires FARDC ont tués six miliciens maï maï dans l'est dela Rdc

Ituri: 6 miliciens maï maï neutralisés par l’armée à Makumo.

Les forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ont neutralisé 6 miliciens maï maï ce mardi 31 mars 2020 à Makumo dans le territoire de Mambasa en Ituri.

Le convention pour le respect de droits humains (CRDH), une ONG de défense des droits de l’homme, souligne que c’était au cours d’un accrochage entre ces miliciens et les forces de l’ordre quand ces derniers tentaient de se promener en homme libre dans l’un des quartiers de l’entité précitée.

Le coordinateur de la CRDH à Mambasa soutient que d’autres miliciens ont été blessés.Cependant, ils ont réussi à s’échapper vers la brousse.

” Il y a des blessés qui ont fui avec leurs blessures.Pour le moment, les FARDC sont à la trousse des ces assaillants à l’Ouest de Makumo”, a indiqué Kasereka Sivamwenda à élection-net.com.

Par ailleurs, il souligne que la population n’a pas abandonné le milieu suite à cette situation. Toutefois, il fustige le fait que ces miliciens déstabilisent l’armée qui mènent des opérations contre les ADF.

En térrtoire d'Irumu-ITURI : deux maisons incendiées dans le village Kaya et des biens emportés par des hommes armés
mars 30, 2020.

Des hommes munis d’armes à feu ont fait incursion dans la nuit du dimanche à ce lundi dans le village Kaya à une trentaine de km au sud de la ville de Bunia,sur la route nationale numéro 27.

Selon le président de la société civile du territoire d’irumu,ces inciviques non identifiés au nombre de 5,ont tiré plusieurs coups de balle à l’air avant d’incendier deux maisons de la population locale et ont réussis à apporter plusieurs chèvres et autres biens de valeur.

À en croire la même source,cette situation a créée une panique généralisée dans cette entité poussant ainsi la population de passer nuit en brousse.

Aucun mort n’est enregistré mais d’autres sources dans la région indiquent qu’il s’agit d’un groupe d’éleveurs qui a mené cette opération. Elles ajoutent que deux jeunes du milieu sont portés disparus après cette incursion.

C’est pour la nième fois que le village Kaya situé dans le groupement Mayalibo est attaqué par des hommes armés.
Gili Gotabo,président des forces vives du territoire d’irumu plaide pour le renforcement des forces de l’ordre et de sécurité dans cette agglomération.

Nord-Kivu: malgré la crise économique, l’orphelinat «Tukinge Yatima» de Kasindi poursuit ses activités.

Il n’y a pas de rupture d’assistance dans l’orphelinat «Tukinge Yatima» de Kasindi malgré la crise économique déplorée ces jours en RDC, après l’annonce des mesures “drastiques” prises par le chef de l’Etat, pour lutter contre la pandémie de Coronavirus.

Dans un entretien avec Laprunellerdc.info ce lundi 30 mars 2020, Kavugho Maliro Desanges, responsable de ce centre d’encadrement des enfants orphelins, fait savoir que jusqu’à présent, les personnes de bonne volonté continuent à approvisionner ce centre en vivres et non vivres.

Des actes ‘’louables’’ qui selon elle, permettent à plus de 126 enfants orphelins, victimes des atrocités commises dans la région de Beni, et cantonnés dans cet orphelinat, à survivre pendant cette période où les activités économiques sont paralysées suite à la présence du Covid-19 dans le pays.

“Les personnes de bonne volonté sont entrain de venir pour assister les orphelins pendant cette période. Les vivres et non vivres comme les habits les matelas, les souliers et tant d’autres bien nous arrive.’’ indique-t-elle.

Kavugho Maliro remercie ceux-là qui continuent à agir favorablement en faveur de ces enfants, et invite d’autres personnes de bonne volonté à les emboîter le pas.

Elle précise que ces orphelins de «Tukinge Yatima» sont suffisamment sensibilisés pour lutter contre le Covid-19, qui a fait jusque-là 81 victimes dont 6 décès et 3 guéris en RDC.

Heritier Ndunda Bin Mulemberi, depuis Kasindi

EN OUGANDA

Les mesures de confinement strictes commandées par le président Yoweri Museveni passent mal auprès de ses compatriotes.

Dans un contexte où l’essentiel du secteur productif est informel, de nombreux Ougandais se disent asphyxiés.

« Depuis que le président a parlé de cela, mes affaires ont été affectées, se plaint par exemple Tony Walakira, un vendeur ambulant rencontré à Kampala.

Je n’ai pas mangé hier, et même aujourd’hui parce que ce n’est que quand je viens à Kampala que j’ai de quoi manger.

Si je ne viens pas à Kampala, je n’aurai pas à manger. Et je suis venu aujourd’hui, placer ma marchandise ici.

Mais je ne trouve personne pour me donner de l’argent. Je ne sais pas ce qui va suivre parce que je ne peux pas vivre sans argent dans mes poches ».

Des rues désertes synonymes de disettes pour les 75 % des Ougandais qui dépendent du secteur informel pour s’en sortir.

Alors que le pays entame la deuxième semaine des 32 jours de confinement voulus par les autorités, la société civile tire la sonnette d’alarme face aux risques d’explosion de l’insécurité.

L’activiste Nicholas Opiyo va même plus loin.

« Je pense que nous avons oublié que l‘écrasante majorité des gens dans ce pays vivent au jour le jour, rappelle-t-il.

Leur interdire l’accès à l’espace public comme le font la police, les unités locales de sécurité ou l’armée est une façon de les condamner à une vie de colère, une vie sans espoir, un risque d’enflammer la communauté.

Je pense que si nous continuons à violer les règles comme nous l’avons fait, il y aura une augmentation substantielle de la criminalité.

Il y aura une augmentation de la criminalité urbaine à travers le pays. »

Accusées de violences contre d‘éventuels contrevenants aux mesures de confinements, les forces de sécurité sont sur la sellette.

Pour apaiser le climat social, les autorités disent avoir pris des mesures pour éliminer des excès de zèle.

Devant les caméras de télévision, le discours de l‘équivalent à Kampala de l’adjoint au chef de légion de gendarmerie est volontiers ferme vis-à-vis des forces de défense et de sécurité.

« Toute personne qui sera rencontrée avec des fouets devra s’expliquer, menace Hurbert Anderson Bururo.

Dans toutes les opérations, les matraques, les violences doivent être bannies.

Par ailleurs, nous devons nous apprendre à gérer les contrevenants.

On ne doit pas ajouter de la force aux mesures radicales.

Puisque nous avons une équipe, nous pouvons interpeller cette personne. Mais ne faites pas le travail du juge sur le terrain.

Ce n’est pas permis par la loi.

Donc n’employez pas de violence dans l’application de ces directives.”

L’Ouganda a fait état lundi de 33 cas de Covid-19.

Et Kampala est loin d‘être la seule capitale africaine où les mesures de confinement sont appliquées de manière brutale.

En Afrique du Sud, le gouvernement a condamné lundi les abus commis sur les civils par des soldats, principalement dans les townships.

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