Biakato-Ituri ; Centaines personnes sont déjà pris en otage par led ADF en térritoire de mambasa d’une dizaine des civils, comme l’explique un jeune rescapé à l'est dela Rdc.

🔴Ituri : «plus d’une dizaine de civils restent en captivité par ADF à Biakato» (Témoignage d’un rescapé).

Plus d’une dizaine de civils restent en captivité par des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF), dans la forêt à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila-Babombi en territoire de Mambasa, en Ituri.

La révélation est de Mumbere Mutengo Fabrice, un jeune garçon qui s’est échappé des mains de ces rebelles, la nuit du samedi au dimanche 15 mars 2020, après plus de 10 jours de captivité.

D’après lui, les rebelles qui opèrent dans cette partie sont au nombre de 21, parmi eux 16 sont porteurs d’armes à feu. Ils sont certains habillés à tenue semblable à celle des Forces armées de la RDC (FARDC), pendant que  d’autres s’habillent en tenues civiles.

“Ces rebelles sont au nombre de 21. Nous étions plus de 30 otages, avant que je m’échappe avec mon ami. J’ai fait une semaine et demi en captivité. Je me suis échappé avec une autre personne mais d’autres otages y sont restés en captivité.” témoigne-t-il.

Ce dernier indique que parmi les otages figure un chef  de base de Biakato. Il plaide pour une intervention urgente de l’armée, pour libérer ces civils  des mains des rebelles.

Roger Kambale, depuis Beni

À mangina térritoire de Beni : plus de 2 000 ménages à Mangina plaident pour une assistance humanitaire et pour la sécurité.

Hébergés dans le site situé au quartier Home en commune de Mangina en territoire de Beni, des déplacés de guerre mènent une vie pénible et sont dépourvus de tout. Ils se sont confiés à Radio Moto Butembo-Beni samedi 14 mars 2020. Ces derniers plaident pour une assistance humanitaire.

Au site des déplacés installé dans le quartier Home en commune de Mangina situé à l’ouest du territoire de Beni, Muhindo Jackson Makali est venu de la localité de Biakato en Ituri. Il vit actuellement au site de Home avec toute sa famille et plus de 50 autres ménages de déplacés, tous venus essentiellement de l’axe Lukaya-Biakato en Ituri et Mantumbi au Nord-Kivu. Il raconte le calvaire vécu dans ce site où l’UNICEF leur a installé des tentes qui leur servent d’abri.

« Pas de nourriture, pas d’eau. Si nous trouvons un peu à manger, c’est grâce aux autorités de base qui sont entrain de faire le porte à porte auprès de leurs administrés. Nous avons quand même reçu une aide de l’UNICEF qui nous a construit les tentes dans lesquelles nous dormons à même le sol. Ce même organisme nous a même construit des toilettes et urinoirs, même si trouver l’eau reste encore un calvaire », a-t-il laissé entendre.

Celui-ci plaide pour le rétablissement de la paix dans leurs milieux d’origine. « Nous aider c’est bien. Mais cela sera combien de fois ? IL faut que nous retournions chez nous pour reprendre nos activités champêtres et autres. Nous sommes plus de 50 ménages ici », a-t-il plaidé.

Selon les chiffres de la société civile de Mangina, cette commune compte plus de 2000 ménages. Si les uns vivent dans des familles d’accueil, d’autres par contre sont dans des sites de déplacés installés respectivement au quartier Home et en cellule Linzo au quartier Mangina où ils restent sans assistance aucune.

À kyavinyonge térritoire de Beni : les relations brouillées entre la société civile de Kyavinyonge et la presse.

Les relations entre les la société civile de Kyavinyonge se sont handicapées davantage samedi 14 mars 2020. En effet, le président de la société civile de Kyavinyonge s’est improvisé dans les installations de la radio rurale Ishango et a coupé le signal de ce média. Samuel Muluko dit avoir agit au nom de la population qu’il représente.

Selon Dieudonné Kanyama, chef technique de la radio rurale Ishango, l’incident a eu lieu samedi soir. Le président de la société civile de Kyavinyonge (Village lacustre situé au Sud-est du territoire de Beni)  s’est improvisé dans le studio et a agressé le journaliste.

« Nous avons reçu hier un délégué de la COOPEVI qui est venu parler du dossier des matériaux de construction, pour savoir comment ils peuvent encore entrer à nouveau dans la localité. Nous l’avions enregistré et balancé dans nos éditions.

Après avoir entendu cet écho, le président de la société civile est venu lui-même perturber nos éditions en direct. Nous lui avons dit d’attendre la fin de nos éditions, pour qu’il soit reçu en direct et donner sa position, il n’a pas voulu nous entendre »,  a expliqué le chef technique.

L’incriminé reconnait le fait. Samuel Muluko dit avoir agit au nom de la population qu’il représente.

« Je suis allé là-bas pour leur dire que les choses qu’ils diffusent contredisent les lettres du gouvernement central. En ma qualité, j’ai pris les câbles pour l’alimentation électrique et je les ai coupés. La radio est communautaire et la société civile est la représentante directe de la communauté », a-t-il justifié.

Depuis samedi 14 mars, la radio est réduite au silence. Selon nos sources à Kyavinyonge, une réunion extraordinaire convoquée par les protagonistes a eu lieu dimanche 15 mars pour traiter de la question.

Beni térritoire : un groupe maï-maï s’installe en roi en groupement Baswagha-Madiwe.

La situation sécuritaire reste préoccupante en groupement Baswagha-Madiwe, dans le territoire de Beni. Ici, un groupe maï-maï s’est installé en roi et ne cesse de semer terreur et désolation dans la population de Masala, Pandose et environs, depuis une dizaine de jours. La nouvelle société civile Congolaise du territoire de Beni, jointe samedi 14 mars, plaide pour une action urgente des FARDC.

Selon la nouvelle société civile congolaise du territoire de Béni, ces miliciens commettent plusieurs violations de droit de l’homme dont arrestation arbitraire, torture, enlèvement, rançonnement des civils et autres actes punissables par la loi congolaise.

Environ sept personnes ont été prises en otage en une semaine Seulement.

Deux d’eux ont été libérés moyennant une rançon de 150 dollars chacun. Parmi les cinq qui sont restés en captivité, l’une serait déjà égorgée par ces criminels maï-maï  dans la soirée de vendredi 13 mars 2020. Rien n’a filtré sur l’état des autres quatre. Mais selon nos sources, ces derniers sont soumis à plusieurs actes de torture, chaque jour, matin, midi et soir.

La nouvelle société civile Congolaise du territoire de Beni plaide pour une action urgente des FARDC pour neutraliser cet ennemi de la paix qui déstabilise, notamment la population de la localité Pendekali. Plusieurs habitants ont déjà vidé cette entité  fouillant les exactions de ces éléments maï-maï.

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