Bunia-Rdc ; Le service de sécurité est appelé àla visilence face aux massacres qui s'observent en térritoire de Djugu et Mahagi

Ituri: danger inévitable à la porte de la ville de Bunia.

Donc les services de sécurités sont très alertés sur les précautions qu’il faut prendre pour la sécurisation de la ville de Bunia.

Le mal entoure déjà la ville. Plusieurs personnes suspectées comme des ADF ont été ramassées par l’auditorat militaire du Nord-Kivu comme des sauterelles dans cette capitale de la province de l’Ituri.

Le danger vient de gauche à droite, d’où chacun doit être une sécurité pour soi-même.

La majorité de ces suspects sont des gens venus du Nord-Kivu et qui ont participé dans les massacres des civiles à Beni. Toute la province est en panique et crie à une probable importation des tueries de Beni en Ituri.

Dans le territoire de Djugu un mouvement des rebelles « CODECO », opère pendant plus de 3ans. Il égorge des personnes comme des bêtes, viole les femmes,pille les biens de la population, incendie les maisons sans cause valable.

Ces génocidaires n’ont jamais été inquiétés par le gouvernement congolais. En date du 17/03/2020, la population était alertée sur l’arrestation des deux cerveau moteurs de ce mouvement.

Malgré l’arrestation de ces deux hommes estimés leaders de ce mouvement, les gens continuent à mourir.

Sont ils les vrais auteurs? Question sans réponse. L’arrestation devKesta et Tseni, n’a rien porté comme accalmie. Il est temps de rechercher les vrais auteurs et les neutralisés.

Dans la chefferie de walendu watsi, village Kadilo, la nuit du 19 au 20 mars 2020, plus de 10 morts ont été enregistrés.

Trois jours de villes mortes décrétés pour susciter l’Etat congolais s’épuisent sans une solution palpables de sa part..

Aucune action d’envergure n’est encore posée.. La société civile de l’Ituri et l’UNADI y reviennent avec son lancement d’incivisme fiscale pendant un mois. Quelles sont les actions à entreprendre après ce mois si rien n’est fait?

Les communautés, Alur, Ente, Mambisa et Ndo kebo, ont révélé leur intention de lancer une action d’auto-prise en charge, donc la défense légitime.

La SOCIT et l’UNADI décrètent un mois d’incivisme fiscale en Ituri

Pendant un mois, les habitants de l’ituri ne doivent pas payer des taxes. Tel est la décision prise conjointement par l’UNADI et la SOCIT ce vendredi 20 mars 2020.

Lors d’un point de presse tenu à Bunia, Madame Noella Nyaloka, coordinatrice a.i. de la Société civile de l’Ituri a signifié cette décision aux chevaliers de la plume de Bunia.

C’est une manière, pour ces deux structures citoyennes, de pousser l’État congolais à mettre la sécurisation de l’Ituri parmi ses priorités.

Cette décision tombe pendant que les habitants de l’Ituri observent un deuil de trois jours décrété par la communauté Ente.

Les communautés Alur, Lori et Yira ont appuyé cette initiative en invitant leurs membres à soutenir cette démarche de la communauté Ente.

L’Ituri veut ainsi parler d’une seule voix pour bien se faire entendre par les décideurs congolais.

Pour ces deux organisations, la population ne peut compter que sur le gouvernement congolais, en dépit de toutes
ses limites dans les interventions.

Elles ont toujours demandé aux populations victimes de ne pas céder à la provocation de l’ennemi.

Tout en saluant la décision du gouverneur de la Province de l’Ituri de ne pas négocier avec les criminels de CODECO, ces deux organisations pensent que, cette fois-ci, messieurs Kesta et Tseni, arrêtés dans la zone occupée par CODECO, seront jugés et subiront la rigueur de la loi.

Les mesures prises par le Chef de l’Etat pour lutter contre Corona Virus sont soutenues par ces deux structures qui invitent la population de l’Ituri au strict respect des règles d’hygiènes.

Signalons que ce premier trimestre de l’année 2020, la situation sécuritaire de l’Ituri s’est détériorée d’avantage.

Cette province à enregistré plus de 200 morts pour les seuls mois de février et mars.

La population s’estime abandonnée à son triste sort, malgré les promesses faites par le Chef de l’Etat lors de sa visite officielle en Ituri au mois de juin 2019.

Le mode opératoire des ces assaillants s’apparente, curieusement, à celui des ADF/NALU dans le Nord-Kivu.

La Société Civile de l’Ituri ( SOCIT) et l’Union des Associations Culturelles de l’Ituri( UNADI) sont les deux plus grandes structures citoyennes qui fédèrent les communautés habitants l’Ituri.

Cette action semble avoir le soutien de plusieurs personnes soucieuses de la restauration de la paix en Ituri.

L’évolution de la situation sécuritaire sur terrain, déterminera la suite d’autres actions citoyennes à envisager.

Pendant ce temps, les communautés Ente, Alur, Mambisa et Ndo kebo accordent 15 jours au gouvernement congolais pour rétablir la paix en Ituri.

Dépassé ce délai, elles seront en droit d’envisager des actions de grande envergure: incivisme fiscale, villes mortes à délais illimités, marches, l’inscription dans la logique de la légitime défense…

Les ituriens en ont vraiment marre de l’insécurité qui prévaut dans leur province.

/Mahagi: la force vive s’en prenne aux agents de la DGRPI en mission pour la sensibilisation des opérateurs économiques visant la maximisation des recettes de la province.

Pendant cette période troublée par l’insécurité, une délégation composée de 7 personnes en tête le DGA de la DGRPI a foulé le sol du territoire de Mahagi pour motif la sensibilisation des opérateurs économique afin de maximiser des recettes de la province de l’Ituri.

Chose étonnante par la population qui se demande si quel courage a animé ces grandes personnalités de la DGRPI de gaspiller l’argent de la province en prenant l’avion de Bunia-Mahagi, via Aru pendant que tout le monde s’intéresse de la situation sécuritaire.

La province à-travers le communiqué de la communauté Ente pleure les victimes des massacres de Djugu.

Une journée ville morte respectée sur l’étendue de la province est dans son court d’exécution.

Le président de la république, Chef de l’État Félix, Antoine Félix Thsisekedi Thsilombo a suspendu toutes les activités qui peuvent amener la population à un attroupement.

Ces grandes personnalités de la DGRPI en mission en risque de violer la décision prise par l’autorité nationales.

La sensibilisation qui vise la discussion avec plusieurs personnes, ne s’épargnera pas à réunir un groupe de plus de vingt personnes. Le territoire de Mahagi a plusieurs déplacés internes et externes.

Le risque d’appeler cet acte, d’une tracasserie est inévitable. Par ailleurs le moment étant mal choisi, tout acte légal soit-il, devient gênant.

Le souhait de la population reste celui de voir la délégation revenir à Bunia.

Il faut noter que malgré la recrudescence de l’insécurité à Djugu, le Gouverneur de province à mis à la disposition de l’armée et la police 3jeeps pour sécuriser les véhicules passants par la RN27. Certains ne doutent de dire que cet acte bien que salué par les voyageurs, est initié dans le cadre de mobiliser les recettes comme sa priorité et non la sécurité générale de la population vivant les villages lointains de la RN27, lieu où les miliciens opèrent régulièrement.

Christian-Mashauri à partir de Bunia

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