Des révélations sur les présumés ADf ne cessent de tomber dans la région de Beni au Nord-Kivu et une partie de la province de l’Ituri en Rdc

🔴 “Environs 30 présumés combattants adf avaient attaqués Makumo “,révèlent deux rescapés.

Un des derniers rescapés libérés par les FARDC lundi dernier a fait des révélations sur l’itinéraire et le nombre des combattants qui agiraient dans la brousse de Makumo en Ituri.

“Dans la brousse où nous étions, ces ADF sont environs 30 combattants dont les hommes ,femmes et enfants “indique Muhindo Mandefu Dieudonné ,enlevé à Makumo avant sa libération.

Par ailleurs, tout en remerciant les forces loyalistes pour la bravoure, ce rescapé souligne que les présumés ADf les avait aussitôt transformé en main d’oeuvre. Ils étaient contrés à transpormer les biens pillés par ces assaillants.

De son côté, un autre rescapé enlevé à Makelele appelle la population à ne pas céder aux rumeurs selon lesquelles se sont les FARDC qui tueraient la population.

” C’est du mensonge, j’ai fait 7 jours avec les ADF.Je n’ai vu aucun militaire FARDC dans le rang des assaillants. Que les gens cessent avec ces illusions. Aujourd’hui, c’est grâce aux FARDC que nous sommes libres”, martele Paluku Lukinga.

Notons que ces rescapés sont actuellement à Mangina en territoire de Beni au Nord-Kivu.

Avec des déplacements de la population signalés à Makumo après une nouvelle attaque rebelle

Le village de Makumo situé en territoire de Mambasa dans l’Ituri a été de nouveau la cible des bandits. Des malfaiteurs, porteurs d’armes blanches et des fusils, y ont réalisé une incursion, l’après-midi de ce mercredi 26 février 2020.

 Conséquence, le déplacement de la population de Makumo vers des milieux supposés sécurisés. Des dégâts humains et matériels auraient été aussi causés par ces malfrats assimilés aux égorgeurs, rapportent des sources civiles de Mambasa.

Apres ce nouveau massacre, le CEPADHO réalise un chiffre de 458, les civils massacrés par les ADF/MTM en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux par les FARDC à BENI, depuis le 30 octobre 2019.

Il plaide en faveur d’une solidarité internationale face au terrorisme auquel la RDC est confrontée.

De son conté

L’ ONG OREDECO condamne les attaques des villages de l’axe routier Makiki-Biakato en Territoire de Mambasa et les tueries de Beni et appelle les FARDC à jouer pleinement leur rôle de défendre l’intégrité du territoire national.

A en croire son Coordonnateur, l n’y a aucune opération militaire sérieuse sur l’axe Beni-Mambasa via Mangina, Bela, Biakato.

Quelques rares positions militaires présentes, se défendent en donnant de leur mieux. La dimension de la ménace est de loin supérieure à la réponse militaire qu’on y reserve.

”Les innocents sont égorgés, massacrés dans une zone largement contrôlée par des miliciens Mayi Mayi en provenance du Nord-Kivu”, a-t-il indiqué, avant de poursuivre que si ce ne sont pas eux qui tuent, en tous cas c’est fort probable qu’ils facilitent la tâche aux tueurs ou ils accompagnent les tueurs dans les crimes.

Une large opinion politique au Nord Kivu refuse qu’on soupçonne les Mayi Mayi bien aimés, jeunes gens du village, constate amèrement Me Jacques KAGHALA, qui soutient que la situation est présentement très compliquée.

Commentaires