Ebola-Rdc ; Aucun nouveau cas na pas encore confirmé pour le 13ème jour consécutif ( ministère dela santé )

SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE
EVOLUTION DE L’ÉPIDÉMIE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI AU 01 MARS 2020

Lundi, le 02 Mars 2020

•    Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3.444, dont 3.310 confirmés et 134 probables. Au total, il y a eu 2.264 décès (2.130 confirmés et 134 probables) et 1.168 vainqueurs  (personnes guéries, ou survivants) ;
•    350 cas suspects en cours d’investigation ;
•    Aucun nouveaux décès parmi les cas confirmés, dont :
o    Aucun décès communautaire n’a été enregistré ;
o    Aucun décès parmi les cas confirmés ;
•    Aucune personne guérie n’est sortie  des CTE ;
•    Aucun agent de santé ne figure parmi les nouveaux cas confirmés. Le cumul des cas confirmés/probables parmi les agents de santé est de 167 (Environ 5 % de l’ensemble des cas confirmés/probables), dont 41 décès ;

/!\ Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles de changer ultérieurement, après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives.
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LEXIQUE

• Un décès communautaire est tout décès survenu en dehors d'un Centre de Traitement #Ebola.
• Un cas probable est un décès pour lequel il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire mais où les investigations ont révélé un lien épidémiologique avec un cas confirmé ou probable.

Des recommandations pour éviter la transmission

Le ministère de la Santé a conseillé aux habitants du territoire de Beni, mais aussi à ceux des territoires voisins, de rester dans leur zone de santé pour ne pas propager la maladie et bénéficier d’une prise en charge adéquate ainsi que des traitements.

Pour ne pas propager le virus, quelques conseils simples sont à rappeler :

Se laver les mains correctement et longuement, avec du savon puis avec du gel hydro-alcoolique,
Ne pas toucher un malade d’Ebola sans mettre de gants et ensuite toujours se laver les mains de la même manière,
Si vous apercevez des symptômes (fièvre longue et forte, grande fatigue), allez immédiatement à l’hôpital. Il s’agit peut-être du virus Ebola.

Les autorités sanitaires congolaises évaluent depuis mardi leur stratégie et les fonds alloués à la lutte contre l'épidémie d'Ebola déclarée le 1er août 2018 et qui touche trois provinces : Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri. Depuis, 2182 décès ont été enregistrés sur 3269 cas.

Le ministère de la Santé s'est prononcé en faveur de la stratégie visant à «immuniser le plus grand nombre de la population» grâce à l'introduction d'un deuxième vaccin. Initialement annoncé pour le 1er novembre, la date du début de cette vaccination n'a pas été confirmée jeudi.

Cette molécule «sera donnée dans les zones non infectées par la MVE (maladie à virus Ebola) afin de créer un grand nombre des gens protégés de cette maladie, de sorte qu'en cas d'une éventuelle épidémie, celle-ci ne puisse pas sévir», a expliqué le professeur Ahuka. «Ce deuxième vaccin sera donné à toute personne volontaire et éligible dans les régions où seront organisées ces vaccinations», précise le ministère de la Santé.

Une réduction sensible des cas de contamination à la maladie à virus Ebola a été observée ces dernières semaines en République démocratique du Congo qui lutte contre une épidémie de cette fièvre hémorragique depuis plus d'une année, ont indiqué jeudi 31 octobre les autorités sanitaires.

«Ces dernières semaines, il y a eu une réduction sensible des cas passant de 100 par semaine vers le mois de juillet à actuellement autour de la vingtaine», a indiqué dans un communiqué le professeur Steve Ahuka, coordonnateur général de la riposte à l'épidémie d'Ebola en RDC.

Dans ce contexte, la province du Sud-Kivu et la zone de santé de Tchomia au Nord-Kivu sont respectivement à 63 et 402 jours sans notification de cas, a précisé le ministère de la Santé dans le même communiqué.

«La baisse du nombre des cas n'est pas la fin de l'épidémie. Cela étant, les efforts doivent être renforcés pour stopper la transmission du virus Ebola en réduisant le temps entre le début des signes et le traitement», ajoute le ministère. Il est maintenant question de «réfléchir sur comment avoir zéro cas, donc stopper la transmission», a renchéri le professeur Ahuka.

Les premières traces du virus Ebola remontent à 1976, lorsqu’une mission catholique entre en contact avec des patients atteints d’une maladie inconnue dans le nord de l’ex-Zaïre, l’actuelle République démocratique du Congo (RDC).

Cela se passe dans la ville de Yambuku, située à proximité de la rivière Ebola, qui donnera son nom au virus. Quarante-cinq ans plus tard, on recense plusieurs genres et espèces du virus dont ebolavirus Zaïre, sa déclinaison la plus meurtrière, qui fut à l’origine de la crise de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest.

C’est également elle qui est responsable de l’actuelle épidémie en Afrique centrale, déclarée par l’OMS il y a tout juste un an et qui, malgré le développement d’un vaccin expérimental administré à plus de 160.000 personnes, en a déjà infecté 2600 et tué 1800.

Après le recensement d’une douzaine de cas à Goma, le Rwanda, frontalier de cette ville du Nord-Kivu, a même dû temporairement fermer ses frontières pour tenter d’endiguer la contagion. Pour l’heure,

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