La situation sécuritaire s'améliore pétit à pétit à oicha dans le térritoire de Beni-Rdc

À Oicha chef-lieu du térritoire dr Beni vers l'est dela Rdc : les autorités constatent un calme relatif sur l’ensemble de la commune
4 mars 2020

La situation sécuritaire et identification des déplacés en commune d’Oicha, voilà les deux points essentiels qui étaient au centre de la parade hebdomadaire de ce lundi 02 mars 2020 au bureau de la municipalité.

Dans l’évaluation de la situation socio-sécuritaire, l’assistance a reconnu le calme qui s’observe actuellement dans toute la commune. Cependant, au quartier Mabasele  et Oicha Ier, il a été signalé des cas de méconduite de la part des certains agents de l’ordre.

Ces cas sont dans la plus part commis par des militaires et des policiers ivres.

Conséquence, ils crépitent de balles réelles sans raison et menacent certains habitants même certaines autorités locales.

Dans le premier cas, se sont les policiers déployés à Mambanike-Moba qui ont été indexés. Ils tirent des coups de feu, souvent dans la soirée et plongent la population dans la peur, ont rapporté les participants à la parade.

À Mabasele dans la partie Ouest d'Oicha, par contre, se sont certains militaires qui  menacent la population.

Cette dernière est accusée d’avoir donné des informations qui auraient conduit à l’interpellation de l’un des commandants de la place. Certains chefs de cellule vivraient d’ailleurs en clandestinité,  indique le rapport du quartier.

Les autorités déplorent le fait que ce comportement ne permet pas aux habitants de regagner leur domicile dans ces coins.

Le commandant PNC, commune d’Oicha qui était présent à la séance a promis s’y  investir pour que toute la population savoure la petite accalmie qui sévit. Pour sa part, l’autorité communale a insisté sur le partage des informations en temps opportun.

S’agissant du recensement et identification des déplacés par certaines ONG, l’autorité a exhorté tous ceux qui sont engagés dans cette opération d’identification à l’honnêteté.

Pendant ce temps : l’administrateur assistant de Beni en guerre contre les discriminateurs de la tribu Nande.

L’administrateur assistant de Beni, chargée des affaires de l’économie, appelle à ne pas discriminer la tribu Nande pour des fins louches.

Rosette KAVULA l’a dit ce lundi 2 mars 2020, au cours de la parade des agents et fonctionnaires de l’Etat qu’elle a présidée au bureau de la commune de Oïcha.

Rosette KAVULA dénonce que c’est faux que ce sont les maï-maï Yira qui massacrent des civils à Beni.

Elle a ainsi rappelé que l’ennemi commun des congolais à l’Est de la RDC est le présumé rebelle de l’ADF reconnu ainsi par le Gouvernement.

«Nous avons un ennemi commun. C’est l’ADF/Nalu. En cherchant qui tue à Beni nous risquerons de nous faire nous tous mal ; parce qu’on a commencé à dire que c’est la communauté Nande. Mais je vous dirai que c’est fau…  Ayons un même objectif tous. Ne cherchons pas à disperser nos efforts en créant des combats tribaux.

Si le mai-mai a pris cette place d’ennemi, ce n’est pas toute la communauté qui s’aligne. Caa c’est le problème du rebelle lui-même », a-t-elle conseillé.

Elle appelle tout le monde à appuyer les FARDC dans le combat contre l’ennemi commun du peuple dans le territoire de Beni.

Elle a ainsi insisté sur la collaboration et sur la dénonciation des éléments suspects dans les rangs des FARDC.

Rédaction RMBB

🔴Dans la région de Beni : certains habitants de Mantumbi sont assimilés aux ADF dans leur lieu de déplacement (SOCIV)
4 mars 2020

La société civile de la localité de MANTUMBI s’inquiète de la manière dont les déplacés de cette agglomération sont traités par certains jeunes de leurs lieux de refuge. Par le biais du président du comité de développement, cette structure citoyenne dénonce des cas de justice populaire dont ont déjà été victimes certains habitants de Mantumbi en déplacement.

Le dernier cas en date étant celui dans lequel deux hommes, KASERO MAKALA et SOKO Dalé,  ont été confondus aux rebelles de l’ADF  et tabassés à Mangina.

Pour éviter tous ces dérapages, le président du comité de développement de Mantumbi, Monsieur EZECHIEL SIKULI demande aux déplacés de cette entité de toujours se faire identifier auprès des chefs de milieux  d’accueil et consommer avec modération, les boissons alcooliques.

Par la même occasion, il condamne la justice populaire qui a couté la vie à OSCAR KASAMUKULU, alors président de la société civile de Mantumbi.

Nord-Kivu Rwenzori : vive tension ce mardi à Mutwanga suite à l’atterrissage des avions de la Monusco.

Vue sur Mutwanga, chef-lieu du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni.

Vive tension observée  vers 10 heures locales ce mardi 03 mars 2020 à Mutwanga chef-lieu du secteur de Rwenzori suite à l’atterrissage des avions (hélicoptères) de la Monusco.

Des habitants ont envahi le bureau sectoriel pour contester la présence des casques bleus de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo dans cette partie du territoire de Beni.

Ils les accusent d’être à la base de l’insécurité dans la région.

C’est en début d’après-midi que le calme est revenu, après la Tripartite Jeunesse-Comité Local de Sécurité-Monusco, qui a décidée du retour de ces avions (hélicoptères), renseignent notre correspondant dans la région.

Cette résistance contre les casques bleus ne date pas d’aujourd’hui.

Depuis plusieurs années, des habitants de la région de Beni soupçonnent les casques blues de donner des armes groupes armés pour commettre les exactions sur les populations civiles.

En novembre dernier, plusieurs manifestations ont été organisées dans le grand nord du Nord-Kivu pour exiger le départ de la MONUSCO.

Des manifestations qui ont fait des morts civiles ainsi que plusieurs dégâts matériels du côté de la mission Onusienne. La mairie de Beni avait été incendiée lors de ces échauffourées.

Héritier Ndunda Bin Mulemberi, depuis Kasindi

🔴Beni : des habitants de Kyavinyonge condamnent la mesure de l’ICCN interdisant l’entrée des matériaux de construction.

Les activités socioéconomiques sont paralysées à Kyavinyonge depuis lundi 02 mars 2020. Ce jour, les habitants de la place ont manifesté leur désapprobation de la mesure de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN, interdisant l’entrée des matériaux de construction à Kyavinyonge.

Ce village lacustre situé au Sud du territoire de Beni est ainsi devenu amorphe.

La population a manifesté sur fond de l’appel de la société civile locale. Cette structure citoyenne demande également l’implication de l’autorité provinciale du Nord-Kivu pour le retrait de la mesure de l’ICCN.

C’est à travers un mémorandum que la société civile de Kyavinyonge a passé le message. Document remis au chef de la localité.

Après la remise de ce document à cette autorité, les habitants ont continué leur manifestation. Ils ont placé des barricades sur des voies publiques. Ils ont aussi détruit le dispositif hygiénique au point d’entrée de Kyavinyonge. Comportement ayant attisé l’intervention de la police. Celle-ci a dispersé les manifestants à 16 heures de lundi.

Ce mardi 03 mars 2020, la localité de Kyavinyonge reste sans activités socioéconomiques.

Rédaction RMBB



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