L'assaut finale contre les ADF dans la région de Beni pourraient être les dernières, à la pacification de la partie est dela Rdc

🔴Assaut final contre les ADF : la situation demeure catastrophique à Beni (ASADHO).

L’association anafricaine de défense des droits l’homme (ASADHO) s’inquiète de la persistance des massacres dans la région de Beni et appelle à une intervention de l’État congolais.

Dans son rapport de monitoring publié ce mardi 10 mars et dont la signature date du 1er mars 2020, sur des cas de violations de droits de l’homme publié en début du mois de mars 2020, l’ASADHO Nord-Kivu relève plusieurs cas de violation des droits humains dont les auteurs sont soit les militaires des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), soit des rebelles ou groupes armés principalement les forces démocratiques et alliées (ADF) et Maï-Maï, soit encore d’autres hommes armés non identifiés.

Cette organisation place les présumés rebelles ougandais ADF à la première position par ordre de grandeur comme auteurs des violations des droits humains dans la zone .

Comme conséquence, l’ASADHO note les déplacements massifs des habitants de leurs agglomérations pour des milieux estimés sécurisés, la non assistance à ces populations, la fermeture de plusieurs écoles et structures de santé, le manque d’eau potable dans plusieurs entités administratives de la région et autres conséquences, lit- on dans ce rapport.

Eu égard à cette situation, l’ASADHO alerte tous ses partenaires dont les organismes internationaux à se pencher sur la situation de Beni qui du reste “est dramatique” en dépit des opérations de traque des ADF lancées depuis le 30 octobre 2019.

l’ASADHO demande à l’État congolais et tous ses services techniques de poursuivre sans relâche les groupes armés dont les ADF jusque dans leurs derniers retranchements .

Aux organismes humanitaires de venir en aide aux milliers des déplacés internes qui sont dépourvus de tout et qui vivent dans des familles d’accueil à Beni.

Face à cette siyuation, une centaine des militaires des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) du 134e bataillon ont bénéficié d’une formation militaire sur les opérations dans la jungle, la progression dans la jungle, la réaction contact et la technique anti-embuscade, des mouvements tactiques au combats, et des patrouilles spécialisée dans la jungle.

Cette formation de 3 mois leur a été donnée par le Groupe mobile d’instructeur de jungle avec l’appui des casques bleues de la MONUSCO.

L’objectif est de mettre définitivement fin à l’activisme des rebelles ADF qui utilisent ce mode de combat en profondeur.

A l’occasion de la clôture de cette formation, une cérémonie officielle de remise des brevets aux militaires formés a été organisée ce mercredi 05 février 2020 dans les installations de la base de la Monusco à Mavivi, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires de la ville de Beni.

Le commandant de la 3e zone de défense, qui était aussi présent à la cérémonie de la clôture a encouragé ses éléments pour avoir assidument suivi la formation.

Général Fall Sikabwe appelle ces derniers à mettre en pratique toutes les matières apprises au cours de cette formation.

Même recommandation reformulé par l’autorité urbaine de Beni qui a également pris part à la cérémonie de clôture.

Nyonyi Bwanakawa Masumbuko, a demandé aux éléments formés de mettre définitivement fin aux massacres des ADF, et protéger les civils contre les représailles de ces derniers.

Beni-ville : 3 mois déjà sans un cas de tueries, le maire Bwanakawa satisfait du travail abattu par l’armée

ACTUALITE SÉCURITAIRE EN BENI-VILE

C’est depuis le 29 novembre 2019 que la ville de Beni, au Nord-Kivu, n’a plus enregistré un seul cas de tueries.

Interrogé ce mardi par Actu-30.info sur ce sujet, le maire de la ville se dit satisfait. Il loue par ailleurs le travail abattu par les forces armées de la République.

Pour pérenniser cette paix, Nyonyi Bwanakawa appelle la population à désolidariser des groupes armés et à les dénoncer.

“Nous sommes jusque là satisfait, car c’est depuis le 29 novembre de l’année dernière que nous avons connu le dernier cas de tueries en ville, bien que celà se passe loin de nous notamment, dans la province de l’ituri. Nous pensons que la seule façon de pérenniser cette paix, c’est de continuer à dénoncer et nous désolidariser des groupes armés”, a déclaré Nyonyi Bwanakawa.

Lors de sa récente sortie médiatique, le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC, avait rassuré que la ville de Beni était sécurisée par l’armée loyaliste, qui poursuit la traque des forces négatives dont les ADF dans la région.

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