Pour mettre fin àl'insecurité dans la région de Beni en proie des massacres, la population doit dénoncer tout mouvement suspect àl'est dela Rép dém du Congo

Sécurité à Beni : le général de brigade NDURU Chalingoza Jacques rassure les déplacés de guerres à Kasindi.

C’était aux environs de 10h30 minutes heures de l’est de la RDC, que le général NDURU Chalingoza est atterri au poste frontalier de KASINDI accompagné des certains hauts cadres de la Monusco .

Se confiant à la presse locale le général NDURU Chalingoza Jacques commendant secteur Sokola 1 a confirmé la détermination du secteur opérationnelle ,Sokola 1 grand pour éradiquer le phénomène ADF dans la région de BENI pour obtenir le retour des déplacés vivants dans plusieurs agglomérations dans leurs zones respectives.

Parlant du coronavirus , le général NDURU Chalingoza Jacques commendant secteur Sokola 1 grand nord , appelle la population à s’approprier les mesures hygiéniques pour faire face à cette épidémie mortelle.

Cet officiel militaire a profité aussi appelé la population en dénonçant tous mouvements suspects.

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Deux personnes prises en otage par les ADF l'un à Nyaongo le 4 mars et l'autre à KUKUTAMA le 8 mars. Selon ces rescapés, ces ADF au nombre de 17 constitués essentiellement des  hommes, femmes et enfants avaient capturé 30 personnes pour le transport des biens pillés.

À leurs passage ils étaient entrain de tuer des civils. Ils indiquent qu'ils se sont sauvés lorsque les FARDC se sont affrontés à ces djihadistes le mardi 17 mars dans la brousse de Mulolya au Nord-ouest de la commune d'oicha, en territoire de Béni.

Tout en saluant la bravoure des forces loyalistes qui ont fait qu'ils recouvrent leur libération. Sans trop de commentaires je vous propose de les écouter l'un après l'autre au micro de ANTOINE BIENVENU

En Ituri : La communauté Lendu, Alur et la société civile se ralient à la démarche de la communauté Hema.

Les membres de la communauté Hema réunis au sein de l’association culturelle Ente ont décrété depuis ce mercredi 18 Mars 3 jours sans activité dans l’ensemble de la province de l’ituri pour exiger une réaction des autorités de Kinshasa suite aux massacres de la population civile en territoire de Djugu avec comme extension à Mahagi et Irumu.

Cette démarche est saluée par certaines communautés de l’ituri, la communauté Lendu par exemple, la plus ciblée dans ce conflit de Djugu, soutient l’initiative de la communauté Hema et déclare ne pas être d’accord avec ce qui se passe en territoire de Djugu. “3 jours c’est peu, on devrait même aller jusqu’à une semaine parce ce qu’on ne peut pas accepter qu’on tue, massacre, viole et pille les biens de la population sans une raison valable” a déclaré maître Célestin Tawara, président de la communauté Lendu réunissant le peuple Bale, à elavox.info.

La communauté alur de son côté, tout en appuyant les 3 jours sans activité, menace de se prendre en charge si le gouvernement central ne réagit pas au plus vite. “Nous, peuple alur, demandons les redéploiements des forces armées à la limite entre le territoire de Djugu et Mahagi et aussi que le gouvernement central prenne ses responsabilités de peur de voir les communautés victimes s’organiser en un groupe d’auto-défense” souligne un communiqué de presse, signé par maître Christian Utheki, Président de ladite Communauté.

La société civile tout en restant dans la même logique craint que ce conflit de Djugu prenne d’autres allures. “Ces journées ville morte sont salutaires, il faut que les autorités soient interpellées que la vie humaine est sacrée” martele Jean Bosco Lalo Kpasha, le coordonnateur de la société civile de l’ituri. Signalons que pour ce dernier, le mot d’ordre de la communauté Hema est respecté par les membres de toutes les communautés vivant en Ituri.

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