À oicha chef-lieu du térritoire de beni dépuis un certain temp : des multiples cas des vols sont perpétrés à l'est dela Rép dém du Congo

Oicha : Un réseau criminel opère sous la bénédiction des militaires indisciplinés

Les multiples cas des vols perpétrés en commune d'Oicha depuis un certain temps seraient dit aux relâchements des certains prisonniers dans l'objectif de désengorger les maisons carcérales pour lutter contre le covid19.

C'est le bourgmestre de la commune d'Oicha KAMBALE KIKUKU NICOLAS qui l'a révélé ce lundi 20/04/2020 au cours de la parade hebdomadaire tenue à huit clos que cette autorité a présidé à ses offices.

« Nous pensons que les criminels qui ont été récemment relâchés ont repris leurs salles pratiques en appui aux militaires indisciplinés.

Nous sommes fiers d’apprendre qu’un magistrat rat militaire sera affecté dans notre région et cela pourra réduire tant soit peu la criminalité dans notre région » poursuit-il.

La présence des ADF à Beni un vrai casse-tête sécuritaire.

La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles.

Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni.

Selon des sources locales, l’accalmie qu’on observe actuellement va certainement permettre aux opérateurs économiques encore hésitants de reprendre leurs activités.

Toutefois la Lucha encourage les militaires engagés au front dans le cadre des opérations de grande avergures lancées pour neutraliser les groupes armés locaux et étrangers principalement l’ADF.

Alors que le virus Ebola semblait marquer le pas ces derniers jours, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est inquiétée des incidents de sécurité notés cette semaine en République démocratique du Congo (RDC).

Après un homme vendredi 10 avril, une fillette est morte à Beni ce dimanche. Ces deux cas interviennent alors que la RDC s’apprêtait à déclarer ce lundi la fin de cette épidémie qui a déjà fait 2276 décès dans l’est de la RDC.

D'apres notre correspondant en Beni-Ville

La fillette de 11 ans a commencé à développer les symptômes depuis le 28 mars selon les sources médicales.

Après une auto-médication de deux jours, elle a été conduite à un dispensaire pour des soins ambulatoires.

Après à une légère amélioration, sa situation s’était aggravée le 5 avril. Quelques aller-retour dispensaire-maison ont été retracés par l’équipe de riposte contre Ebola.

Le samedi 11 avril, elle a présenté des difficultés respiratoires. Son décès a été déclaré à 3 heures du matin le dimanche 12 avril.

Vendredi, le décès d'un homme de 26 ans près de Beni a été rapporté après 52 jours sans nouveau cas d'Ebola, avaient indiqué les autorités congolaises et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Point commun relevé entre les deux patients : ils ont même fréquenté un même centre hospitalier, d’après les sources médicales, ce qui, selon certains agents de santé, prouverait le lien épidémiologique entre les deux cas.

Le travail de décontamination de l’hôpital a été réalisé.

La liste des personnes qui ont été en contact avec ces cas sont en train d’être élaborés et la vaccination devrait débuter dès ce lundi. Des équipes qui s’étaient déjà désengagées de cette zone commencent à y retourner.

Le comité national multisectoriel de la riposte contre la maladie à virus Ebola rapporte ce lundi 20 avril un nouveau décès causé par cette fièvre hémorragique à Beni (Nord-Kivu).

Peu de détails ont été donnés sur ce cas. Selon divers renseignements, il s’agirait d’un malade déjà répertorié par l’équipe de riposte.

La bonne nouvelle du jour, c’est qu’aucun nouveau cas n’ a été enregistré en 24 heures.

Les chiffres officiels font état de 3.461 cas depuis le début de l’épidémie. Au total, il y a eu 2.279 décès (2.134 confirmés et 145 probables) et 1.169 vainqueurs  (personnes guéries ou survivants).

A ce stade, 180 cas suspects sont en cours d’investigation.

La 10e épidémie d'Ebola en RDC a été déclarée le 1er août 2018. L'épidémie a touché 29 zones de santé (211 zones de santé sur 471) dans 3 provinces.

L’OMS l'avait déclarée Urgence de santé publique de portée internationale le 17 juillet 2019.

Des incidents qui sont attribués aux groupes armés, dans plusieurs zones incluses dans la réponse, notamment à Beni, Oicha et Kyondo.
L’OMS entend ainsi mettre en garde sur les conséquences d’un tel regain d’insécurité qui pourrait empêcher les équipes de riposte de mettre un terme à l’épidémie d’Ebola.

« Nous voulons simplement exprimer à quel point nous sommes alarmés par le fait que le manque d’accès et de sécurité nous empêche maintenant de mettre un terme à cette épidémie », a déclaré le Dr Michael Ryan, Directeur des programmes d’urgence de l’OMS, lors d’un point de presse à Genève.

« Ces résultats s’expliquent principalement par la poursuite des opérations militaires contre les groupes armés non étatiques et les attaques de représailles contre la population locale », a indiqué l’OMS dans son dernier bulletin daté du jeudi 21 novembre.

Et pour le Dr Ryan, il s’agit « d’une évolution très dangereuse et alarmante » dans les efforts pour mettre fin à l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC ».

Sept nouveaux cas d’Ebola la semaine dernière mais plus d’incidents sécuritaires

Dr Mike Ryan, qui dirige aux côtés du Dr. Socé Fall la réponse d’Ebola de l’agence onusienne basée à Genève, a déclaré qu’il n’y a eu que sept nouveaux cas la semaine dernière.

« La diminution progressive des cas est une bonne nouvelle. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que dans certaines zones clés, l’épidémie d’Ebola est actuellement corrélée avec la violence qui y sévit car l’insécurité empêche de suivre les contacts des personnes malades », a-t-il dit aux médias.

La lutte compliquée contre Ebola

Depuis la déclaration de l’épidémie d’Ebola en août 2018, la réponse a été entravée à plusieurs reprises par des attaques contre des agents de santé et des cliniques d’Ebola.

Lorsque la violence a forcé la suspension des efforts d’intervention d’Ebola dans des régions comme Beni et Butembo, les responsables de la santé ont constaté un pic dans l’épidémie, a dit M. Ryan.

Lorsque la violence avait forcé la suspension des efforts d’intervention d’Ebola dans des régions comme Beni et Butembo, auparavant, les responsables de la santé ont constaté un pic dans l’épidémie.

Dans ces conditions, les équipes d’intervention ont souvent eu recours à des escortes policières ou à des gardiens dans les cliniques, justifiant ces « choix difficiles » pour des organismes humanitaires opérant dans un environnement peu sûr.

De plus, l’OMS souligne que ces risques sont parfois atténués par les importantes activités d’intervention et de préparation menées en République démocratique du Congo et dans les pays voisins, avec l’appui d’un consortium de partenaires internationaux.

Selon l’agence onusienne, sept nouveaux cas confirmés d’Ebola ont été signalés la semaine dernière (du 13 au 19 novembre) au Nord-Kivu et en Ituri.

Au cours des 21 derniers jours (du 30 octobre au 19 novembre), 28 cas confirmés ont été signalés dans quatre zones sanitaires actives des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Mais la majorité se trouve dans trois zones sanitaires dont la moitié à Mabalako avec 14 cas, Beni (29%, avec 8 cas) et Mandima (5 cas).

La majorité des cas (26) sont liés à des chaînes de transmission connues.

La plus importante des deux chaînes actives de transmission comprend deux cas qui ont été « symptomatiques dans la communauté pendant une longue période, ce qui a entraîné une transmission secondaire et tertiaire ».

Malheureusement, au cours des deux dernières semaines, le nombre d’incidents de sécurité a presque doublé dans bon nombre des zones clés, y compris à Oïcha et Beni.

Une façon de rappeler que le quasi-doublement des « incidents de sécurité » met en péril les tentatives visant à mettre fin à la deuxième pire épidémie d’Ebola de l’histoire après la crise du virus en Afrique de l’Ouest.

« Malheureusement, au cours des deux dernières semaines, le nombre d’incidents de sécurité a presque doublé dans bon nombre de ces zones, y compris à Oïcha et Beni », a-t-il dit,

Bien qu’il n’y ait pas eu de rapports faisant état de violence à l’encontre des équipes de riposte, l’insécurité et les protestations connexes des communautés ont entraîné la suspension des activités d’intervention dans certaines zones sanitaires de Beni, Butembo et Oicha.

Selon l’OMS, cette violence et les perturbations de la riposte menacent d’inverser les progrès récents.

« Comme on l’a vu précédemment au cours de cette éclosion, de telles perturbations limitent les efforts de recherche et de surveillance des contacts et entraînent souvent une augmentation de la transmission », a fait valoir l’OMS.

Les événements récents en matière de sécurité et la perturbation des activités d’intervention soulignent le fait que le risque de résurgence demeure très élevé, tout comme les risques de redispersion de l’épidémie, les cas se déplaçant hors des points chauds pour se faire soigner ou pour d’autres raisons.

Or sur le terrain, les organismes humanitaires ont fait des progrès ces derniers mois. Mais « si la sécurité se détériore dans la région, nous pourrions nous diriger vers une très mauvaise situation », a averti le Dr. Ryan.

De nombreux groupes rebelles sont actifs dans la région. Plus de 40 civils ont été tués au cours des deux dernières semaines, a-t-il dit. Et ce dernier regain de violence n’est pas étranger aux affrontements entre l’armée congolaise et les milices ADF, un groupe armé ougandais installé depuis 1995 dans l’est de la RDC.







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