À oicha-Rdc ; l’Eglise est restée le seul vrai refuge pour une majeure partie de la population victime d'insécurité

Donc au dernière niuvelle ; La fermeture des eglises prive les chrétiens meurtris par l’insécurité à d’Oicha de leur seul vrai refuge « Père Mastaki »

Se confiant à la voix de l’UCG ce mardi 28 avril, le Père Assomptionniste Mastaki Deogratias de la paroisse Saint Esprit de Oïcha fait savoir que l’Eglise est restée le seul vrai refuge pour une majeure partie de  la population de cette région victime des tueries en répétition  et l’épidémie d’Ébola.

« Découragés, démoralisés, sans plus d’espoir  du lendemain. C’est ce qu’on peut lire sur le visage de la population d’Oïcha depuis que le gouvernement congolais a arrêté  les mesures d’interdiction des   regroupements.

Les chrétiens meurtries de cette partie insécurisée de Beni sont ainsi privés de fréquenter les lieux de cultes qui leurs servaient de consolation », se désole ce pasteur.

En dépit de cette situation macabre, les fidèles se consolent en suivant des  messes dites sur les vois des ondes de la radio moto Oicha, fait savoir père Mastaki Deogratias.

« La situations sécuritaire  reste calme dans la commune d’Oïcha depuis un certain temps », se réjouit  père Mastaki Deogratias.

Guylaine Kasasya

BENI-VILLE: La société civile encore en ébullition

Les torchons brulent de nouveau à la société civile-forces vives de Béni.

L'appartenance à cette structure citoyenne serait au cœur de la polémique quelques heures seulement après la mise au point de son président intérimaire.

Dans cette mise au point, Mr KIZITO BIN HANGI retire la qualité des membres de la société civile à tous les candidats malheureux aux dernières élections législatives prétextant qu’ils doivent attendre cinq pour revenir à la société civile selon la fameuse charte de KASONGOMI.

À moins de 24heures seulement, les réactions commencent à tomber. La nouvelle société civile ne reconnaît pas la charte de KASONGOMI dont elle n’est pas signataire.

« Nous dénonçons ces imputations dommageables de la part de notre collègue des forces vives de Beni en citant nos noms publiquement dans les medias et nous nous réservons le droit de le traduire en justice.

La nouvelle société civile a ses règles que notre collègue ignore et seul l’Etat peut nous retirer cette qualité d’appartenir à la société civile » soutient le coordonnateur de la nouvelle société civile à Beni.

Les autres réactions comme celle du secrétaire permanent du SYECO, le coordonnateur du CEPADHO et autres ne sont pas parties loin de la nouvelle société civile. Ainsi le dé est lancé, la suite ne tardera pas dans les heures qui suivent.


L'actualité du Nord-Kivu c'est aussi

Les journalistes, appelés à se protéger avant de protéger la communauté
Redaction.

Jean Bosco Sebishimbo, Ministre provincial de l’interieur et de la communication
« Je remercie le travail abattu quotidiennement par la presse du Nord kivu au bénéfice de tous, je vous encourage aussi pour ce travail que vous venez de produire à travers l’élaboration de ce manuel pratique qui pourra vous permettre de vous sécuriser pendant vos nombreuses interventions au service de la nation ».

C’est par ces phrases que commence le mot de Jean Bosco Sebishimbo, ministre provincial du Nord-kivu en charge de l’information et de la communication, à l’occasion de la remise officielle du manuel pratique des précautions d’usage à adopter en période d’épidémie. Un manuel élaboré par CORACON.

Un manuel instructive pour un journaliste.
C’est dans le cadre de la lutte contre les épidémies en général et particulièrement covid-19 que ce manuel a été mis à pieds en faveur des journalistes de la ville de Goma, comme explique Me. Jacques Vagheni , coordonateur de CORACON.

« Dans le but d’instruire les journalistes sur les attitudes a adopter pendant cette crise sanitaire, nous avons constitué ce petit manuel qui définit les différentes responsabilités et comportements dont doit faire preuve un journaliste, enfin de servir la communauté tout en se protégeant et à protégeant celle-ci. »

Combattre la maladie et les rumeurs.
Au-delà de règles d’hygiène, ce manuel pratique apprends aussi aux journalistes comment se comporter devant diverses informations vérifiées et non vérifiées, il est donc recommandé au journaliste de toujours consulter les experts et les sources sûres enfin d’épargner la population de la panique pendant cette période sensible.

Touchée par le covid-19 depuis le 10 mars dernier, la RDC conte actuellement plus de 400 cas confirmés. Tout le monde est appelé à respecter les mesures préventives peu importe son métier.

Nicole Lufungi

En térritoire de Mambasa

La convention pour les respects des droits humains CRDH antenne de Mambasa, dans la province de l’ituri dénonce l’exploitation illégale des bois dans le groupement Bangole, par la société ENRA.

Cette structure qui lutte pour les droits de l’homme, a dans un communiqué indiqué que cette situation mérite une attention très particulière des autorités de l’Etat.

Gilbert Sivamwenda, coordonnateur de la CRDH, indique que la population n’a pas cessé d’alerter sur le non respect de toutes les dispositions prisent par les autorités pour mettre fin à cette exploitation.

“Cette société a exploité dans la chefferie des Babila-babombi plus de trente ans, alors le gouvernement central à travers le ministre de l’environnement a signé un arrêté pour récupérer certaines concessions à cause du non respect des cahiers de charge que cette société avait signé avec les communautés locales, mais la société ERNA continue à exploiter ici chez nous et ne veut pas respecter l’arrêté.” indique Gilbert Sivamwenda.

De son côté, le ministère pronvicial de l’environnement indique la CRDH a pleinement raison de dénoncer cette situation.

Désiré Nesobange, précise que le gouvernement provincial de l’ituri n’a jamais approuvé l’exploitation des bois par la société ENRA.

Il indique tout ce que cette société est entrain de faire c’est à titre illégal.

“L’ONG n’a pas tort, elle a pleinement raison de dénoncer ça, ce que je vais vous dire est que le gouvernement provincial n’approuve pas cette exploitation des bois par la société ENRA. a-t-il dit.

Notons que le climat est très inquiétant entre la population riveraine et la société ENRA avec ses soldats, la société civile comme la CRDH demandent l’implication urgente des autorités et la hiérarchie des FARDC dans cette affaire.

Gires Kasongo, depuis Beni

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