Beni-Rdc ; La plus part des habitants félicitent l'armée après la libération de quatre autres personne par les ADF au village mukondi en térritoire de Beni, vers l'est dela Rép dém du Congo

Après la libération de 38 personnes enlevées il y a un mois par les présumés rebelles Ougandais de l’ADF à Kisiki sur la nationale numéro 4 , 4 autres personnes viennent d’être vomies par ces mêmes rebelles dans le village Atonza (Mukondi ) situé à localité Baungatsu-luna , groupement Bambuba- Kisiki en térritoire de Beni en proie des massacres dépuis octobre 2014.

Selon les informations à notre possession , ces ex-otages ont été libérés tard dans la soirée d’hier Mardi 31 mars. Parmi ces personnes figure Kambale Kangitsi habitant de Ndalya ( en Ituri ) , Mbusa Varondi originaire de Petina sana à l’ouest d’oicha , Kathembo Vagheni habitant de Mukedi et Muhindo Deoface de Chani-chani .

 » Nous avons passé un moment très difficile entre les mains de ces assaillants , on faisaient de travaux durs et forcés , d’autres m’avait trouvé là j’ai passé 5 mois dans la brousse , «  a témoigné Muhindo Deoface

Ces ex-otages demandent au gouvernement congolais de pacifier la région de Beni en vue de rétablir l’autorité de l’Etat .

Il sied de noter que les FARDC continuent à traquer ces rebelles qui sèment terreur et désolation au sein des habitants.

« Les adf veulent que toute la population de la région de Beni se convertisse en Islam » ( Ex-otage des ADF)

Des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé la libération de 38 civils des mains des ADF la soirée du dimanche 29 mars 2020.

Ce,  après des violents combats entre ces rebelles et les forces loyalistes à Kisiki, près de Mayi-moya, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).

À en croire les témoignages de ces ex-otages devant la presse à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni ce lundi 30 mars 2020, les rebelles de Forces Démocratique Alliées ( ADF) motivent toujours leurs exactions sur les civils par le soucis d’islamiser la région.

« Je leur avais posé la question de savoir pourquoi ils tuent les civils ici chez nous. Ils m’ont répondu qu’ils veulent que toute la population de la région soit convertie en Islam. Nous ne sommes pas des ADF, plutôt des musulmans », témoigne un ex-otage.

Au cours de leur période de captivité, ces ex-otages ont servi comme porteur des butins de guerre des ADF.

« Ces rebelles étaient composés des hommes, des femmes et des enfants. Parmi lesquels certains parlent une langue ougandaise » ajoute l’ex-otage.

Malgré la libération de 38 civils par les forces armées de la république démocratique du congo (FARDC) dimanche 29 mars 2020, il y a environ neuf mineurs qui sont restés entre les mains des ADF.

C’est l’un des ex-ôtages qui l’a fait savoir ce lundi à la presse à Oïcha chef-lieu du territoire de Beni au Nord-kivu.

Il révèle que parmi ces mineurs qui sont restés en brousse figurent 5 filles et 4 garçons.

“Ceux qui sont restés là-bas sont des petits enfants, des filles. Il y a cinq filles et quatre garçons. La plupart de ces enfants sont originaires de Biakato. Ils nous ont demandé de ne plus chaque fois les appeler des Nalu car selon eux, ils ne sont pas des Nalu, ils sont des musulmans “, a fait savoir à la presse l’une des personnes libérées.

Peu avant leur libération, la plupart d’entre eux venaient de passer plus d’un mois entre les mains de ces présumés ADF, précise notre.

" La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles.

Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni.

D'autres habitants de Beni, fatigués par la présence des rebelles ADF dans leur région, s'interrogent aussi sur la durée de cette offensive militaire. Face à cela, le porte-parole de l'armée Congolaise, le Général Léon Richard Kasonga, se veut rassurant.

"Nous adaptons notre dispositif de défense à la symétrie de l'ennemi de manière à le combattre là où il est, là où il croit qu'il est efficace pour le détruire et l'anéantir totalement.

Les opérations militaires on ne les détermine pas dans le temps, nous avons le devoir de protéger notre population, nous devons éradiquer la menace" précise t'il.

Pour lui l’armée est mobilisée et en action contre les ADF même si cela se fait sans publicité ou visibilité tapageuse.

Nous allons faire de notre mieux pour protéger encore davantage la population civile partout où elle est. Nous sommes obligés de changer de plan. L’ennemi nous conduit dans une guerre asymétrique en ciblant les populations civiles. Nous devons aussi changer de plan pour protéger efficacement cette population civile ».

« L’opération Sukola 1 n’a pas un corbillard pour amener les cadavres des ADF en ville. Tout celui qui désire voir les cadavres des ADF ou alors compter leurs tombes, les FARDC sont prêts à les lui amener pour le faire…» a-t-il déclaré.

La population de Beni a accueilli le message d'offensive du générale contre les rebelles avec un mélange d'espoir et de scepticisme: " qu'ils combattent pour nous car nous aimons notre pays et ça nous fait mal au cœur de vivre dans cette situation, " affirment certains.

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