Beni-térritoire ; Les habitants du village Mangazi craignent pour leurs sécurité après une attaque des mai mai qui a fait deux morts conté civil dans l'est dela Rdc

Au moin 2 civils tués par les miliciens mai mai à l'ouest d'Oicha chef-lieu du térritoire de Beni province du Nord-Kivu.

Deux civils, tous hommes, ont été tués samedi soir par des miliciens Mai-mai à Mangazi, localité située à 12 kilomètres au Nord de Mamove, à l'Ouest d'Oicha dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).

D'après Kinos Katuo, président de la société civile de Mamove une agglomération située dans le territoire de Beni qui livre la nouvelle ce dimanche 12 avril 2020 à votre rédaction.

" À lui d'ajouter que, ils ont perdu deux civils dont un enseignant du nom de Fabrice et l'autre qui s'appelle Kape. Ce sont les miliciens Maï-Maï qui ont commis cet acte incivique", a indiqué le président des forces vives.

Il estime par ailleurs que les Maï-Maï ne doivent pas contrôler une partie de la République et doivent être traqués par l'armée congolaise  comme d'autres groupes armés qui sèment la désolation au sein de la population.

La société civile appelle les autorités militaires à installer des positions dans ces agglomérations afin de ne pas céder même un seul quartier aux miliciens.

La société civile locale précise que les victimes ont été abattues par balles alors qu'elles prenaient un verre.

La même source attribue ce forfait aux miliciens Mai-mai du Colonel autoproclamé Uhuru, actif dans cette zone.

Toujours d’après elle, les corps des victimes ne sont pas encore levés du lieu de drame.

Ceux qui avaient fui,souligne-t-on, craignaient la prochaine attaque des éléments ADF qui rodent dans les parages.

Face à cette situation l’urgence s’impose, c’est ainsi que l’appel a été lancé au Gouvernement et à la Monusco."

L'Ouest d'Oicha fait aussi face, depuis octobre dernier, à l'activisme des combattants d'Allied Democratic Forces (ADF).

Ces rebelles ougandais se sont retranchés dans cette zone en provenance de l'Est du National numéro quatre (RN4) où l'armée a intensifié depuis le 30 octobre la traque des groupes armés.

Depuis le début de ces opérations, alors que les troupes sont plus concentrées dans les axes est, centre et sud du secteur opérationnel sukola 1, l'ennemi semble intensifier les attaques au nord et à l'ouest.

Face a cette situation ,l’armée se montre prudente, même en termes de bilan, et a promis de renforcer son dispositif dans la zone.

Des troupes de la brigade d’intervention de la MONUSCO, la mission de l’ONU, qui étaient en soutien à l’armée lors de la riposte, continuent les patrouilles comme d’habitude.

Les ADF sont historiquement de présumés rebelles ougandais musulmans.

Les autorités leur attribuent la responsabilité du massacre de plusieurs centaines de civils dans la région de Beni depuis 2014.

Insécurité dans le territoire de Beni : des populations se ruent vers la ville de Beni pour se mettre à l’abri.

Il s’observe des mouvements massifs des populations depuis le 6 novembre dernier, dans le territoire de Beni.

Ces populations fuyant les attaques à répétition des ADF se dirigent vers des agglomérations plus au moins sécurisées, notamment la ville de Beni.

Le Bureau de la protection civile en ville de Beni appelle, à cet effet, les chefs de base à identifier ces déplacés internes pour lui permettre de faire un travail de plaidoyer auprès des autorités compétentes en vue d’une assistance humanitaire.

L'ACTUALITÉ DELA RÉGION C'EST AUSSI

Les ADF ont libèrés 26 otages dont 5 femmes à Kainama

Les rebelles ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF) ont relâché 26 personnes dont 5 femmes, ce dimanche 12 avril 2020, à Beni, au Nord-Kivu.

Selon Didis Muhindo, fonctionnaire délégué du gouverneur de province à Kainama, ces personnes prises en otage depuis le 16 mars 2020 sont sorties de la brousse ce matin.

“Ces personnes viennent d’arriver ici à Kainama, elles sont 26 parmi elles 5 sont des femmes et 1 enfant âgé d’au moins 10 ans.

Vu leur état, ces personnes ont beaucoup souffert en brousse. La plupart sont venues des villages de Malyajame, Mabatundu et Mambau”, a-t-il indiqué à Actu-30.info.

Pour l’instant, elles sont entre les mains des services de sécurité, avant de les remettre à leurs familles respectives, ajoute la même source.

Fuyant, il y a deux décennies, le régime ougandais vers l'Est de la RDC, les ADF s'intègrent dans la communauté locale et se livrent à des opérations de trafic juteux de bois, de café, de cacao et de minerais. Un "commerce" qui a profité, également, à la population civile où sévissait un fort taux de chômage.

De jeunes recrues congolais, particulièrement de l'ethnie Nande, ont ensuite volontairement rejoint le groupe armé, à la faveur notamment d'une proximité culturelle avec les Bakonzo, dont étaient issus beaucoup d'ADF.

Les ADF ont, enfin, ajouté que la traque militaire dont ils font l'objet depuis des mois a bénéficié d'une aide importante de la population locale.

C'est cette raison qui explique les incursions meurtrières contre les civils dans plusieurs localités du territoire de Béni.

"Tant que l'armée congolaise et la Monusco [Mission onusienne] continuent à mener des attaques contre nos positions, nous continuerons à mener des représailles contre les civils", ont-il également déclaré, d'après les propos rapportés par les otages libérés dimanche dernier, sous la pression de la campagne militaire, précisent des officiers congolais.

D'après ce juriste congolais dont l'organisation recense régulièrement les violences ethniques ou terroristes dans l'Est de la RDC, cette communication "ne peut s'expliquer que par la pression militaire exercée par l'armée congolaise et la brigade de l'ONU" engagées depuis le mois de mai dernier dans une opération militaire, Usalama, contre le groupe armé ougandais.

AU SUD-EST DU TÉERRITOIRE DE BENI

C'est dans la chefferie des BASHU Dimanche 12 Avril 2020

Kasereka Kathasenda  Achille ,17 ans ,fils de  Oswalde Kidudu résident à Kasundi village KYONDO Mowa dans la chefferie de Bashu a été sauvagement abattu par un groupe d'hommes armés la nuit du samedi à ce dimanche 12 Avril vers 23 heures.

La victime a été tuée par plusieurs balles dans sa poitrine avant d'être brûlée dans la maison de son père par les mêmes bandits jusqu'à rendre son corps méconnaissable.

Le député provincial élu du territoire de Beni Saidi Balikwisha condamne ce nième cas d'assassinat sauvage d'un citoyen du territoire de Beni et appelle toutes les autorités en charge de la sécurité dans leurs charges d'éclairer l'opinion sur cet assassinat sauvage  et rappelle que ça fait déjà plus d'une dizaine d'assassinat des civils par des hommes armés dans cette partie du territoire de Beni sans que les services de sécurité ne donnent les résultats des enquêtes qu'ils disent toujours ouvrir.

Cet assassinat est une mort de trop des civils innocents indique *Saidi Balikwisha..

Pour raison de sensibilité nous vous epargnons des images du défunt.

sbfondation5@gmail.com

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