Boga-Ituri ; Le calme revient après une journée agitée du samedi 25 avril 2020, après la meurtre des 2 jeunes à Badjanga l'une des localites dela Chefferie de Walendu-Bindi

GRÂCE AUX EFFORTS CONJUGUÉS DES FORCES DE L’ORDRE ET DE LA MONUSCO, LE CALME EST REVENU À BOGA PROVINCE DEL'ITURI DANS LA PARIE EST DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATE DU CONGO.

À la suite de la mort de deux jeunes dela communauté hema à Badjanga tués par des éléments incontrôlés de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) – le samedi 25 avril dernier, les autorités locales, le président de la Jeunesse, la Société civile, les officiers de la PNC et des FARDC sont intervenus pour apaiser la situation qui s’apprêtait à dégénérer.

Un des acteurs clé ayant permis de faire baisser la tension a été l’Assistante de Liaison Communautaire de la MONUSCO (CLA) basée à Aveba, à 52 km de Bunia.

Aussitôt informée de l'intention des jeunes de s'attaquer à des gens de l’autre communauté, Clarisse Akubese a rapidement contacté le président de la Jeunesse locale et des représentants de la Société civile pour leur demander de s'abstenir des représailles : « j’ai demandé à la Société civile d’aller immédiatement rencontrer les FARDC afin qu’ils envoient des éléments pour protéger ces jeunes qui s’apprêtaient à se faire attaquer.

Ensuite, après avoir tenté en vain de joindre les FARDC basées à Boga, j’ai appelé la Société civile sur place pour insister que la PNC et les FARDC à Boga empêchent les jeunes en colère d’aller se venger contre des jeunes taximen Ngiti considérés comme « frères » des éléments de la FRPI accusés d’avoir tué les deux jeunes », déclare Clarisse Akubese.

Le travail des Assistants de liaison communautaire (CLAS) est souvent méconnu de la population.

Ils jouent pourtant un rôle important dans la protection des civils. Souvent en amont des alertes de la population en cas de menace, les CLAS sont souvent « logés » au sein des contingents et dans leurs bases militaires. Ils ont plusieurs rôles :

Mettre sur pied les Comités locaux de protection (CLP) qui sont constitués de leaders communautaires, de femmes et de jeunes et dont le rôle consiste à dresser les plans locaux de protection qui servent de « boussole » pour répondre aux besoins de protection de la population ;
Mettre sur pied les réseaux d’Alerte précoce (CAN ou Community Alert Network) qui consistent à recevoir les différentes tendances de situations sécuritaires et de les relayer aux Forces de la MONUSCO et ou aux FARDC/PNC pour assurer une coordination de réponse aux besoins de protection des civils ;
Contribuer à apaiser les tensions communautaires du fait même qu’ils partagent le quotidien des populations locales ;
Organiser des sensibilisations avec les populations locales sur divers sujets allant du mandat de la MONUSCO à la prévention contre certaines maladies (Ebola, Covid-19…) ;
Faciliter des rencontres entre les casques bleus et les populations en vue déchanger les informations sur la situation sécuritaire ;
Participer aux escortes des humanitaires sur le terrain ;
Informer le commandant de la base militaire de la MONUSCO pour une réponse en cas d’alertes (qui peut prendre la forme d’une patrouille par exemple) ;
Participer aux patrouilles nocturnes et diurnes avec la Force de la MONUSCO ;
Rencontrer régulièrement les autorités locales, les mouvements de jeunes, les forces de l’ordre, la Société civile pour échanger sur la situation sécuritaire, anticiper les risques de tension.

Bref, « nous sommes l’œil et l’oreille de la MONUSCO sur le terrain », conclut Clarisse Akubese qui se dit « fière de mon travail, parce que je contribue à sauver des vies, à empêcher des troubles, à éteindre le feu en cas de conflit (larvé ou imminent) entre communautés ».

Pour rappel, deux jeunes d'une vingtaine d'années ont trouvé la mort samedi dernier dans la région d’Aveba au Sud d’Irumu en Ituri, alors qu’ils se rendaient de Bunia à Boga sur une moto.

Cette mort a été attribuée à des éléments incontrôlés du groupe armé de la FRPI.

Une nouvelle qui a suscité la colère de la population, notamment des jeunes qui ont voulu se venger.

Le chef de cette entité coutumière qui parle « des miliciens incontrôlés de la FRPI » indique qu’ils ont tué ces civils alors qu’elles revenaient de Boga, chefferie voisine.

Ils ont été arrêtés sur ordre de leur leader, Mbadu Adirodu et sont détenus provisoirement à la prison de la police de Gety, chef-lieu de la chefferie des Walendu Bindi avant leur transfèrement à l’auditorat militaire de Bunia pour leur jugement ,précise Olivier Peke Kalyaki.

Le gouvernement congolais et la milice de la FRPI sont liés par un accord signé le 28 février 2020 à Gety,destiné à restaurer la paix, la sécurité et la stabilisation du territoire d’Irumu en Ituri après deux décennies des violences.

DONC LA POPULATION D'IRUMU OVATIONNE LE GÉNÉRAL RICHARD MBADHU APRÈS UN EXPLOIT SALUTAIRE.

( Gety le 25 Avril 2020 )

N○. 15

L'histoire retiendra que, à Walendu-Bindi une arme qui commet le forfait ne peut que tuer une seule fois à ces deux décennies de 21ème siècle, ce qui n'est pas le cas similaire dans d'autres cieux.

Les auteurs de forfait commis au village BADJANGA sont aux arrêts, leur barricade a fait deux grosses pertes de vies humaines et une moto apportée ce samedi avant midi sur route Bunia-Boga.

L'état major des Forces de Résistances Patriotiques de l'Ituri a fait preuve de sa bonne foi en luttant pour l'impunité en face du monde, tel que prônée par le chef de l'état congolais Félix Antoine Tshisekedi.

C'est toute la journée de ce samedi 25 Avril, que les éléments de FRPI ont été déployés dans tous les coins où le forfait a été commis pour mener des enquêtes sincères en semi-americaine, dont le résultat fait état de trois criminels arrêtés avec leur arme et la moto des victimes retrouvée après une patrouille qui a durée plus de 8 heures de temps,
Ces trois tueurs seront officiellement remis entre les mains des forces loyalistes pour être jugés devant leur juge naturel " auditorat militaire " basé en ville de Bunia.

Monsieur Mbadhu Richard est le patron de groupe armé FRPI dont le processus de paix est encours avec le gouvernement, ce dernier est un homme social de sa vie civile.

Il condamne ce comportement indigne dont les auteurs sont des éléments égarés de sa troupe et rassure sa ferme volonté de les livrer à la justice.

Il rappelle ses éléments à l'ordre et appelle la population Iturienne à lui prêter confiance comme toujours.

Depuis GETY,
Christophe Mbodjimovic

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