Chefferie de Bashu-térritoire de Beni ; Le Comité locale pour la défence des droits Humains regrette de voir les hommes armés d'être hauteurs d'une dizaine des cas par violences sexuelles dans l'est dela Rép dém du Congo

Beni-térritoire : Des hommes armés sont accusés dans une dizaine des cas de violences sexuelles à Bashu.

Le rapport publié le 27 avril 2020 par le Comité Local pour la Défense des Droits Humains, une organisation non gouvernementale oeuvrant dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, est accablant.

Il peint un tableau sombre de la situation des droits de l’homme, dans cette partie du pays.

Les statistiques publiées par cette organisation, font état d’une dizaine d’agressions sexuelles enregistrées pendant le premier trimestre de l’an 2020.

« Les victimes de ces actes abominables sont des femmes et filles dont l’âge varie entre 10 et 55 ans », note ce rapport, qui pointe les hommes armés et quelques civils d’en être les auteurs.

L’ong fait remarquer également que les bourreaux abusent sexuellement leurs cibles dans des champs.

« Depuis le mois de janvier jusqu’avril, nous comptons au moins 15 cas de violences sexuelles.

Certaines de victimes sont violées par des hommes armés et d’autres par des civils.

Pendant ce mois d’avril, deux femmes ont été agressées sexuellement dans le Graben à Bashu. Nous sommes très inquièts », a prévenu Baraka Bin Ramazani, chef de l’antenne locale du Comité Local pour la Défense des Droits Humains dans le groupement Bulambo, chefferie de Bashu dans le territoire de Beni.

Malheureusement, les auteurs de ces actes restent introuvables. Il plaide pour l’arrestation de ces inciviques.

« Nous alertons tous les services compétents mais il n’y a aucune suite auprès des autorités.

Nous ne devons pas être victime de massacre pour y ajouter la violence sexuelle. Nous demandons aux autorités de stopper cette hémorragie sécuritaire », a-t-il insisté.

Depuis des mois, la région de Beni plus particulièrement la chefferie de Bashu, est en proie à l’activisme des miliciens Mai Mai.

Jonathan Kataliko

Commentaires