Dans la chefferie de Watalinga térritoire de Beni, le séctetaire administratif est reproché d'être improductif dans l'exercice de ses fonctions

Selon nos sources sur place, l'administration coutumière de la chefferie des WATALINGA vient de suspendre son secrétaire administratif Monsieur PALUKU SINGA.

La décision est contenue dans une lettre adressée au gouverneur de province.

C'est désormais Diacre BAKUMBA qui assumera l'intérim en attendant l'affectation d'un autre SECAD affirme Mwami Pascal SAAMBILI.

« Nous mettons également cet agent en charge de notre hiérarchie pour une étude minutieuse de son dossier » poursuit le chef de la chefferie des WATALINGA.

En sécteur de Rwenzorie

Le bilan de l’attaque des présumés rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Vwerere, près de Halungupa, territoire de Beni, est revu à la hausse. Il passe de 7 à 9 civils tués le 27 avril.

D’après Sindiwako Bin Vuhaka Boozi, chef de secteur Ruwenzori qui a conformé l’information à ACTU7.CD, deux autres corps ont été retrouvés lundi tard dans la soirée.

La psychose reste perceptible dans le village. Pendant que la contrée se vide de ses habitants, des éléments FARDC sont déployés au nom de l’intensification des opérations militaires.

De nombreux habitants ont fui les attaques répétitives des rebelles vers des endroits jugés calmes. La société civile du secteur Ruwenzori, par le biais de son président Wilson Batoleni regrette que l’identité des rebelles qui tuent la population ne soit pas dévoilée.

Cette structure citoyenne lance un cri d’alarme aux autorités compétentes d’intervenir le plus tôt possible avant que le pire n’arrive.

Environ 7200 ménages des déplacés de guerre traversent un calvaire dans des familles d’accueil et dans des conditions difficiles et déplorables à Bulongo. Les forces vives locales appellent à une assistance humanitaire.

Ces déplacés ont fui les massacres des civils à Halungupa, Vwerere, Kanana, Manzalaho, Loselose, Tsotsora, dans le secteur Ruwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu.

À MANGINA

Un Chef coutumier, arrêté pour avoir réunis plus de 20 personnes à Mangina ( Nord-Kivu).

Les services de sécurité ont mis la main sur le Mwami Kalunga, en commune rurale de Mangina, ce dimanche 26 avril 2020 dans le territoire de Beni. Les sources sur place renseignent que cette autorité coutumière est arrêtée pour la violation des mesures prises par le Président de la République dans la prévention de la chaîne de contamination du Covid-19.

« Il a rassemblé une quarantaine de personnes dans une petite hutte. C’est pourquoi il est aux arrêts. Il a été arrêté seul car c’est bien lui l’organisateur de la rencontre.

D’autres ont recouvré leur libération après l’arrestation du mwami », fait savoir Kandondo Euphrem, bourgmestre de la commune rurale de Mangina.

Il ajoute que l’arrestation de cette autorité coutumière n’a pas paralysé les activités socio-économiques à Mangina ce Dimanche 26 Avril, cela étant la nouvelle est plutôt trop commentée dans l’opinion qui paraît comme une mise en garde pour d’autres.

Beni-térritoire : les groupes de pression, interdits de travailler en chefferie de Bashu

Dans une annonce faite ce lundi 27 avril 2020, le chef de la chefferie de Bashu ABOUL PALUKU III portant décision numéro 5072/CH-B/05/B6/2020 adressée aux chefs de groupements, il interdit à ces derniers à travailler sur toute l'étendue de sa juridiction, sauf le mouvement dénommé Jeunes Consacrés pour le changement, (JECOCHA)

Selon ce chef de la chefferie, le Mwami abdoul Paluku, ces groupes de pression, sans personnalité juridique sont à la base d'un désordre dans toute l'entité, et contribuent au trouble à l'ordre public.

Par ailleurs, il a fait savoir que les activités menées par ces groupes, pèsent de manière négative sur le déroulement de tout ce qui se fait dans cette entité. Et, cela sur le plan socio-economique et culturel.

''L'ordre doit revenir au sein de ces groupes de pression, car si cela persiste on va arriver à une rébellion dans la région'', a t-il martelé.

Il faut noter que les chefs de groupements, les responsables de la PNC, ANR et FARDC sont invités à faire respecter cet ordre dans la chefferie de Bashu, en territoire de Beni.

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