En ituri-Rdc ; Désarmement des combattants FRPI : deux sites sont déjà aménagés pour cette opération dont l’un à Kamatsi et l’autre à Kazana

 Sur place, les casques bleus népalais de la Mission onusienne, Monusco, ont accéléré les travaux de préparation et de nivellement du terrain qui est destiné à abriter le futur camp de démobilisation.

Le début  de désarmement des miliciens de la FRPI annoncé pour le 5 main 2020 dans la chefferie de Walendu-Bindi c'est à Sud du térritoire d'Irumu province del'ituri, au nord-Est dela République démocratique du Congo.

L’accord de paix signé entre le gouvernement congolais et les miliciens de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI, a totalisé le mardi 28 avril dernier deux ans depuis sa signature à Gety, chef-lieu de la chefferie des Walendu Bindi dans le territoire d’Irumu en Ituri.

Selon cet accord, la première étape de désarmement de ces miliciens devrait déjà être entamée depuis le 28 mars, soit un mois après, mais le gouvernent explique que le Covid-19 n’a pas permis d’avancer sur ce dossier.

Il annonce, par ailleurs, que l’élaboration du plan DDR, désarmement, démobilisation et réintégration, est presse terminée et que le début de l’opération est prévu pour le 5 mai prochain.

Le chargé des missions du programme STAREC en Ituri se dit confiant étant donné que certains points de l’accord trouvent déjà satisfaction.

C’est notamment le cas de l’avant-projet de loi sur l’amnistie qui a déjà été adopté au niveau du gouvernement.

Et certains combattants faits prisonniers ont été libérés, deux des principales réclamations de la FRPI contenues dans son cahier de charge.

 » Il n’y a jamais eu de processus de paix sans obstacles, ce qui est important ici c’est l’engagement des parties.

Nous sommes sur la bonne voie, mieux vaut tard que jamais, le décalage de deux mois ne doit pas nous décourager « ,a rassuré Jean-Marc Mazio à la rédaction de votre Cyber-Notes.

Cobra Matata, l’un des leaders de la FRPI encore en détention pourra également être libéré incessamment, ajoute la même source.

Après près de 20 ans d’activité, la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) -  le grand groupe armé opérant dans la province de l’Ituri - a signé avec le gouvernement un accord de paix, vendredi 28 février, à Gety, près de 60 km de Bunia.

Gilbert Kankonde Malamba, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Aimé Ngoy Mukena, ministre de la Défense, le gouverneur de la province ainsi que plusieurs généraux ont le fait le déplacement pour la cérémonie qualifiée d’historique.

Avec notre notre envoyé spécial à Gety, Patient Ligodi

Prospère habite Gety. Il a perdu son frère dans ce conflit et a mis du temps à s’en remettre. Il a tenu à assister à la cérémonie de signature de l’accord.

« Avant cet accord, on a beaucoup souffert. On ne pouvait rien faire, pas de projets… »

Aujourd’hui, il espère que c’est le début d’une nouvelle ère dans ce territoire.

Présent également à la cérémonie, Dibenderana Kabarole, conseiller juridique d’une association regroupant les membres de la communauté Hema dans la région.

Signature vendredi 28 février 2020 à Gety (Ituri) par le gouvernement congolais et la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) d’un accord destiné à restaurer la paix, la sécurité et la stabilisation dans le territoire d'Irumu.

Le gouvernement congolais et la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) ont signé vendredi 28 février à Gety en Ituri, un accord destiné à restaurer la paix, la sécurité et la stabilisation dans le territoire d'Irumu.

Cet accord devrait permettre la pacification du sud du territoire d’Irumu après deux décennies d’instabilité.

Le texte a été signé par le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, et le ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, et le gouverneur de province Jean Bamanisa pour le compte du gouvernement de la RDC.

Du côté de la milice FRPI, c’est son leader Adiradu Mbadu qui a apposé sa signature sur cet accord, dont le contenu n’a pas été révélé au public.

Mais, parmi les revendications de la FRPI, il y a celle portant sur l’octroi des grades, la loi d’amnistie et la libération de leurs leaders détenus à Kinshasa.

Les acteurs politiques et les leaders communautaires ont demandé aux deux parties de respecter leurs engagements, tels que cosignés dans l’accord, pour garantir une paix durable en territoire d’Irumu. Ils ont également demandé l’implication du gouvernement dans la crise de Djugu, due à l’activisme du groupe armé CODECO.

Selon le ministre de la Défense, la restauration de la paix constitue le cheval de bataille du gouvernement et du chef de l’Etat, sans laquelle le pays ne peut se développer.

De son côté, le vice-premier ministre a lancé un appel à d’autres groupes armés pour emboiter le pas de la FRPI, qu’il a comparé à un enfant prodigue qui est retourné à la maison.

Cette cérémonie de signature a été marquée par des danses traditionnelles et modernes pour célébrer la fin du conflit qui dure depuis deux décennies dans le territoire d’Irumu.

Il est tout aussi content de l’évolution de la situation, mais revient sur la question des réparations.

Commentaires