En Ituri-Rdc ; Deux morts et une moto emporté ; C'est le bilan d'une embuscade tendu par un groupe d'indisplinés atribuée aux miliciens FRPI à Badjanga

Donc le fait malheureux s'est passé  zu sud du térritoire d'Irumu:3 miliciens « incontrôlés » de la FRPI arrêtés pour meurtre des 2 civils
avril 26, 2020.

Deux personnes dont un homme et une femme ont été tuées le samedi 25 avril par des hommes armés identifiés aux miliciens de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI en sigle.

Le drame a eu lieu dans le village Bajanga, groupement Boloma,dans la chefferie des Walendu Bindi en territoire d’Irumu.

Le chef de cette entité coutumière qui parle « des miliciens incontrôlés de la FRPI » indique qu’ils ont tué ces civils alors qu’elles revenaient de Boga, chefferie voisine.

Ils ont été arrêtés sur ordre de leur leader, Mbadu Adirodu et sont détenus provisoirement à la prison de la police de Gety, chef-lieu de la chefferie des Walendu Bindi avant leur transfèrement à l’auditorat militaire de Bunia pour leur jugement ,précise Olivier Peke Kalyaki.

Le gouvernement congolais et la milice de la FRPI sont liés par un accord signé le 28 février 2020 à Gety,destiné à restaurer la paix, la sécurité et la stabilisation du territoire d’Irumu en Ituri après deux décennies des violences.

La partie gouvernementale a été représentée par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, Gilbert Kankonde, Aimé Ngoy Mukena, ministre de la défense et le gouverneur Jean Bamanisa Saidi.

Du côté de la milice FRPI,c’est Adirodu Mbadu, leader de ce groupe armé qui avait apposé sa signature sur cet accord.

Cependant, si les populations civiles peuvent désormais vaquer librement à leurs occupations dans le Walendu-Bindi en faveur de cet accord de paix, en revanche, beaucoup ici expriment leurs inquiétudes et demandent au gouvernement de tenir sa promesse.

« Pour la population, nous souhaitons que ce processus de paix aboutisse comme le prévoit l’accord, avec le cantonnement effectif des éléments de la FRPI », affirme le chef de la collectivité.

Pour sa part, la MONUSCO a engagé la suite du processus de démobilisation et de désarmement (DDR) des ex-combattants du groupe armé FRPI.

Ainsi, des travaux de nettoyage et de nivellement du site de démobilisation et de cantonnement des ex-combattants à Kazana sont en cours depuis le 6 mars 2020.

Du matériel et des équipements logistiques sont déjà en route de Goma vers Bunia.

Par ailleurs, le plan opérationnel pour le processus du DDR de la FRPI est terminé. Il sera soumis au ministère de la Défense pour approbation et signature.

Après la signature imminente de l’accord de paix, apposée officiellement le 28 février dernier, les ex-combattants des forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) s’engagent à un aboutissement heureux du processus de la paix dans la province de l’Ituri, étrillée depuis des décennies par des guerres et violences interethniques.

C’est le leader de cet ex groupe armé, Richard Mbandu Adirodu qui a exprimé cette volonté ferme de son mouvement de respecter scrupuleusement le contenu de l’accord de paix avec le gouvernement de la République signé à Gety.

Le Général autoproclamé Mbandu l’a dit certain week-end dernier au cours d’une interview accordée à la cellule de communication du programme STAREC à l’issue d’une réunion avec le comité provincial de suivi de la mise en œuvre de cet accord de paix, souligne l’agence congolaise de Presse qui poursuit qu’à cette occasion, le chef rebelle de la FRPI a rassuré que ses éléments sont prêts à entrer au site de cantonnement conformément à cet accord de paix dans le soucis de permettre à la population de cette contrée de vivre paisiblement dans la paix.

Au cours de cette même réunion, le chargé de mission du programme STAREC Jean-Marc Mazio s’est félicité d’une part de la détermination de la FRPI pour l’atterrissage en douceur de ce processus de paix, note l’ACP.

Notons aussi que les chefs de groupements de cette entité coutumière (Gety) ont salué l’état d’avancement de ce processus de paix fruit de la volonté aussi bien du gouvernement de la République et de la FRPI.

Dans les marges de cet accord de paix figurent un cantonnement effectif de ces ex-combattants dans les sites prévus par le gouvernement et leur prise en charge.

Commentaires