Sur Whatsapp : le service de messagerie audio et vidéo espérait vivement empêcher la propagation de fake news

WhatsApp : la limitation des infos virales fonctionne bien.

Des messages marqués d’une double flèche

“Toutefois, nous avons également remarqué une hausse significative des transferts, que les utilisateurs trouvent trop nombreux, et qui peuvent contribuer à la propagation de fausses informations, indique l’app9lication aux deux milliards d’utilisateurs dans son texte.

Nous pensons qu’il est important de ralentir la diffusion de ces messages pour que WhatsApp reste une application de conversation personnelle.”

Ces messages transférés sont facilement identifiables puisqu’ils sont marqués d’une double flèche suivie de la mention “Transféré”.

Parmi des messages viraux identifiés ces dernières semaines, certains annoncent les conditions de transmission du Covid-19, ses symptômes et le moyen de lutter efficacement contre le virus.

Une grande partie des “conseils” et “informations” contenus dans ces messages sont en réalité faux ou infondés (un exemple ci-dessous).

Ne partagez pas l'intox parce qu'elle vous le demande

Une fausse information n'existe que parce qu'elle est partagée massivement.

Sans cette viralité, la désinformation n'a que peu d'effet.

C'est d'ailleurs pour ça que la très grande majorité des messages suspects que vous recevez comportent une, voire plusieurs phrases vous demandant avec insistance de les envoyer à votre tour à tous vos proches.

Dans les dernières intox sur le Covid-19 repérées par franceinfo, on trouve par exemple ce genre de formules : "Je suis en train de l'envoyer progressivement à tous mes amis de langue française, n'hésitez pas vous aussi à le transférer le plus possible.

Consultez un spécialiste

Si, malgré tous ces conseils, vous n'avez pas réussi à trancher par vous-même si oui ou non vous êtes face à une "fake news", demandez conseil à un spécialiste.

Vous pouvez par exemple poser la question dans le live de franceinfo en utilisant le mot-dièse #vraioufake, un de nos journalistes se penchera sur le sujet.

En attendant sa réponse, ne vous précipitez pas et demandez-vous avant de partager une information si c'est vraiment nécessaire, si cela sera utile et si cela n'alimentera pas au contraire la peur et la psychose.

Lisez les commentaires

Cela peut vous sembler paradoxal, mais si vous devez vous méfier de ce qui est écrit et partagé sur les réseaux sociaux, nous vous conseillons dans le même temps de lire les commentaires écrits en réponse à une publication douteuse.

Il arrive très souvent que des internautes mettent en doute la véracité du contenu ou alertent sur sa fausseté.

Parfois même, ils fournissent une capture d'écran ou un lien vers une page internet confirmant que vous êtes bien face à une "fake news".

Ici par exemple, un internaute tente de faire croire qu'il a échangé des textos avec le gouvernement, après avoir reçu le SMS gouvernemental "Alerte Covid-19".

Un autre fléau se propage en même temps que le coronavirus, celui des fausses informations.

Voici quelques astuces simples pour ne pas vous faire contaminer.
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Une "infodémie massive".

C'est ainsi que l'Organisation mondiale de la santé a qualifié les fausses informations qui se propagent à l'échelle mondiale en même temps que le coronavirus depuis le début de l'épidémie.

Pour ne pas être infecté par ces "fake news", mais aussi pour éviter de contaminer vos proches, franceinfo vous donne sept conseils simples qui vous permettront de vous protéger de la désinformation.

>> Retrouvez les dernières informations sur l'épidémie de coronavirus dans notre direct

1Méfiez-vous du bouche à oreille numérique

La manière dont une information est partagée doit vous faire tiquer.

Il y a plus de raisons de la mettre en doute si elle vous arrive dans votre boîte aux lettres électronique par un mail de votre grand-mère, qu'elle a elle-même reçu de quelqu'un d'autre, sur WhatsApp par un message de votre cousin dans votre groupe familial, partageant un contenu en provenance d'un autre groupe, par une publication d'un "ami" qui apparaît dans votre fil Facebook.

Il y a plus de raisons de croire une information si elle est publiée par un média connu et reconnu (un site d'information comme franceinfo.fr, un journal comme Le Monde, une chaîne de télévision comme France 2 ou une radio comme France Inter par exemple).

L'une des dernières intox les plus virales à propos du coronavirus, qui énumérait une série de conseils tous plus faux les uns que les autres à propos du virus et de la manière de s'en prémunir, s'est propagée sous forme de chaîne de mails et de messages sur les réseaux sociaux.

Un autre internaute a flairé l'intox et avance deux arguments : d'abord, on ne peut pas répondre à ce genre de sollicitation, ensuite, les réponses censées avoir été faites par le gouvernement sont bourrées de fautes d'orthographe. Louche, non ?

Essayez de vérifier par vous-même si l'information est exacte

Face à l'information qui vous est présentée, vous devez faire preuve d'esprit critique. Posez-vous quelques questions simples.

Qui est l'auteur du message ? Est-il anonyme ou est-ce un organisme connu ? Les sources qu'il cite existent-elles ?

Que partage habituellement le site internet, la page Facebook, le compte Twitter sur lequel vous avez trouvé cette publication ?

D'autres médias sérieux donnent-ils eux aussi cette information ? N'est-ce tout simplement pas trop gros pour être vrai ?

Dans le texte, la photo ou la vidéo, des détails incohérents peuvent souvent vous amener à douter de la véracité du document.

Ecoutez donc cette petite voix qui vous dit : "C'est bizarre ça quand même..." En cas de doute, ne partagez pas.

En copiant et en collant des passages de la publication dans un moteur de recherche, en cherchant les noms et les sources qu'elle mentionne avec le sujet associé, vous obtiendrez des résultats qui vous conduiront certainement à faire preuve de méfiance.

Par exemple : en cherchant dans Google "Le virus ne résiste pas à la chaleur et il meurt s'il est exposé à des températures de 26-27°C", les premiers résultats renvoient vers des sites d'information bien connus, dont franceinfo, alertant sur cette intox.

Nos confrères de l'AFP Factuel vous détaillent d'autres astuces plus techniques, notamment pour vérifier photos et vidéos qui vous paraîtraient louches.

Maîtrisez vos émotions

Les fausses informations jouent sur vos sentiments pour se propager.

Leurs auteurs veulent que vous vous sentiez choqués, révoltés, inquiets, soucieux ou même apeurés, afin que cette émotion vous pousse à partager à votre tour leur contenu.

Les "fake news" se servent aussi de notre "biais de confirmation" : nous avons envie de croire à certaines choses et elles nous enferment dans nos convictions.

Les intox autour du Covid-19 n'échappent pas à la règle, en ne manquant pas de vous rappeler que  "cela peut sauver beaucoup de monde", comme celle-ci, qui prétend fournir un test respiratoire à faire soi-même chaque matin pour s'assurer qu'on ne souffre d'aucune infection respiratoire.

Vous allez être tenté de répandre la bonne nouvelle autour de vous. N'en faites rien. Vous risquez au contraire de mettre vos proches en danger.

Maîtrisez vos émotions

Les fausses informations jouent sur vos sentiments pour se propager.

Leurs auteurs veulent que vous vous sentiez choqués, révoltés, inquiets, soucieux ou même apeurés, afin que cette émotion vous pousse à partager à votre tour leur contenu.

Les "fake news" se servent aussi de notre "biais de confirmation" : nous avons envie de croire à certaines choses et elles nous enferment dans nos convictions.

Les intox autour du Covid-19 n'échappent pas à la règle, en ne manquant pas de vous rappeler que  "cela peut sauver beaucoup de monde", comme celle-ci, qui prétend fournir un test respiratoire à faire soi-même chaque matin pour s'assurer qu'on ne souffre d'aucune infection respiratoire.

Vous allez être tenté de répandre la bonne nouvelle autour de vous. N'en faites rien. Vous risquez au contraire de mettre vos proches en danger.

" Ou : "Partagez cette information avec votre famille, vos amis et vos connaissances."  Ou plus impérieux : "Copiez, imprimez, faites passer." Ou même un laconique : "Partagez massivement..." Notre conseil : ne le faites pas.

WHATSAPP - En temps de confinement et face à l’épidémie de coronavirus, la plus part d'internautes en travers le monde se partagent beaucoup de messages et contenus liés à la situation sanitaire via les messageries privées.

Parmi ces messages, certains deviennent viraux.

Et leur origine peut parfois être douteuse quand il ne s’agit pas purement et simplement de fake news.

Si elles sont largement partagées dans la population, ces fausses informations peut poser de vrais problèmes de santé publique, au vu de la grave crise sanitaire que traverse le monde entier.

Pour ceux qui utilisent WhatsApp, ces transferts de messages vont donc désormais être limités à un seul destinataire par envoi, annonce le blog de l’application ce mardi 7 avril.

Qui s’en explique ainsi:

“Transférer des messages, est-ce mal? Absolument pas, est-il écrit dans le billet.

Nous savons que de nombreux utilisateurs transfèrent des informations utiles, ainsi que des vidéos drôles, des mèmes et des réflexions ou des prières qui ont de l’importance à leurs yeux.

Au cours des dernières semaines, les gens ont également eu recours à WhatsApp pour organiser des événements publics en soutien aux professionnels de santé se trouvant en première ligne.”

Début avril, WhatsApp fixait de nouvelles limites aux transferts de messages, une fonctionnalité qui semble particulièrement efficace.

La mesure avait été prise notamment dans le but d'enrayer la propagation de fake news concernant la pandémie de COVID-19.

De nouvelles mesures pour lutter contre la propagation des fake news

Au début du mois, WhatsApp durcissait les limites de transfert de messages sur sa plateforme, en n'autorisant qu'un seul transfert pour les messages ayant déjà été partagés un (trop) grand nombre de fois.

Une mesure visiblement très efficace, puisque les transferts de messages ont chuté de l'ordre de 70 % sur la plateforme.

Rappelons que l'année dernière, WhatsApp avait déjà durci les règles avec une limite alors fixée à cinq contacts ou groupes pour un même contenu.

Une baisse de l'ordre de 70% des messages transférés

« Depuis la mise en place de cette nouvelle limite, il y a eu globalement une réduction de 70 % du nombre de messages transférés sur WhatsApp », a expliqué un porte-parole de l'application à TechCrunch.

De cette manière, le service de messagerie audio et vidéo espérait vivement empêcher la propagation de fake news sur sa plateforme, et les efforts du groupe américain semblent porter leurs fruits.

Selon WhatsApp, les transferts de masse sont en baisse de plus de 25 % ces deux dernières années.

TechCrunch






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