Pandémie de coronavirus en Ouganda ; Au total, 602 sont en quarantaine
300 échantillons ont été testés dimanche
"Les cas confirmés étaient en quarantaine au moment du test et ne présentaient aucun signe ni symptôme de COVID-19", a déclaré Mwebesa.
QUARANTAINE REJETÉE
Dimanche soir, le ministère de la Santé a annoncé que quatre autres cas de COVID-19 avaient été enregistrés, portant à 52 le nombre total de personnes infectées.
Un communiqué signé par le directeur général des services de santé, le Dr Henry G. Mwebesa, indique que 300 échantillons ont été testés mais la plupart se sont révélés négatifs.
"Les cas confirmés étaient en quarantaine au moment du test et ne présentaient aucun signe ni symptôme de COVID-19", a déclaré Mwebesa.
Les cas comprenaient un homme de 22 ans du district de Wakiso, arrivé de Dubaï aux Émirats arabes unis le 22 mars.
L'autre est une femme de 66 ans, résidente de Luzira, Kampala, également arrivée de Dubaï à la même date.
Une autre femme de 65 ans qui est venue de Dubaï à la même date a été testée positive ainsi qu'un homme de 26 ans de Rubaga.
«Aujourd'hui, 377 personnes ont été libérées de la quarantaine. Un total de 602 sont en quarantaine institutionnelle tandis que 834 contacts avec les cas confirmés sont en cours de suivi », a déclaré Mwebesa.
Il a déclaré que tous les cas confirmés étaient dans un état stable à l'hôpital national spécialisé de Mulago, à l'hôpital Entebbe Grade B, aux hôpitaux Adjumani et Hoima.
«L'Ouganda n'a enregistré aucun décès lié au COVID-19», a souligné Mwebesa.
"Le ministère de la Santé continue d'appeler la population à rester calme mais vigilante, à pratiquer les mesures préventives et à rester chez elle", a-t-il déclaré.
Au même moment; Le Gabon interdit de manger du pangolin et des chauves-souris en période de pandémie
On pense que le nouveau coronavirus provient de chauves-souris, mais les chercheurs pensent qu'il aurait pu se propager à l'homme via un autre mammifère.
AFRIQUE WILDLIFE COVID19
Le Gabon a interdit vendredi la vente et la consommation de chauves-souris et de pangolins, soupçonnés d'avoir déclenché le nouveau coronavirus en Chine, où ils sont très prisés en médecine traditionnelle.
Le président Ali Bongo Ondimba a également annoncé que le gouvernement envisageait de verrouiller la capitale Libreville et a dévoilé un paquet d'urgence pour les personnes durement touchées par la pandémie.
On pense que le nouveau coronavirus provient de chauves-souris, mais les chercheurs pensent qu'il aurait pu se propager à l'homme via un autre mammifère.
Les pangolins sont gravement menacés et protégés depuis longtemps, mais ils sont vendus sur les marchés de la capitale Libreville, tout comme les chauves-souris, et leur viande est populaire.
La nation centrafricaine est couverte à 88% de forêts et la viande de chasse et de brousse est depuis longtemps un mode de vie. Le ministère de l'Eau et des Forêts a déclaré que le nouveau coronavirus était "une combinaison de deux virus différents, l'un proche des chauves-souris et l'autre plus proche des pangolins", et a affirmé citer une étude scientifique publiée dans Nature.
Le Gabon a déclaré 21 infections à COVID-19, mais aucune d'origine animale, a indiqué le ministère. "Une décision similaire a été prise par les autorités lorsque notre pays a été touché par le virus Ebola, une interdiction de manger des primates", a déclaré le ministre des Forêts Lee White.
L'agence des parcs nationaux ANPN a annoncé mi-mars que les touristes ne seraient plus autorisés à interagir avec les grands singes pour éviter tout risque de contamination par le coronavirus. Le pangolin, le mammifère le plus trafiqué au monde, également appelé fourmilier écailleux, aurait probablement été un vecteur dans le saut du nouveau coronavirus de l'animal à l'homme sur un marché de la ville de Wuhan en Chine l'année dernière.
Ses parties du corps coûtent cher sur le marché noir car elles sont couramment utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise, bien que les scientifiques disent qu'elles n'ont aucune valeur thérapeutique.
Le Gabon a également mis en place une série de mesures telles que l'échouement des vols internationaux, la fermeture des écoles et la mise en place d'un couvre-feu nocturne pour arrêter la propagation du coronavirus. Vendredi, Bongo a déclaré que Libreville serait mise sous séquestre "dans les prochains jours" mais n'a pas donné de date précise.
Tous les 21 cas signalés au Gabon sauf un se trouvent dans la ville, où vit une grande proportion des deux millions d'habitants du pays.
Bongo a également annoncé un programme d'aide de 250 milliards de francs CFA (380 millions d'euros) pour aider les particuliers et les entreprises dont les moyens de subsistance ont souffert de la crise.
Commentaires