Après une attaque sanglante des ADF qui a fait 54 morts à Samboko au sud del'Ituri verw l'est dela Rdc, une débandade totale s’est ensuite installée au srin des habitants

Au mon 54 personnes sont tuées sauvagement dans une nouvelle attaque des ADF en deux jours au village Samboko en térritoire d'Irumu en République démocratique du Congo.

Dans leur passage, à 12 km vers l'Ouest de May Moya centre, ces inciviques ont procédé à un pillage systématique des biens de la population et ont emporté des produits pharmaceutiques, la matinée du jeudi 23 Mai 2020.

Une débandade totale s’est ensuite installée dans le chef des habitants qui n’ont pas hésité de se déplacer pour des zones jugées sécurisées, ou beaucoup des personnes int fui en direction de la province d’Ituri, et dans la commune rurale d’Oicha( Nord-Kivu).

Le mardi 26 mai 2020 des hommes armés identifiés aux rebelles ougandais de l’ADF ont fait incursion dans le village Samboko, une localité en Chefferie de Walesse Vonkutu, dans le territoire d’Irumu à plus de 100 km au sud de Bunia.

La société civile locale qui livre l’information à la presse renseigne que 14 personnes ont été tuées hier lundi vers 4 heures du matin et 40 autres l’ont été massacrés le mardi pour un total de 54 morts en seulement deux jours.

Les rebelles ougandais ADF continuent de semer la terreur dans le territoire d’Irumu en Ituri.

« l'effet s'est passé vers 4 heures du matin, les rebelles Ougandais dénommés ADF sont arrivés dans le village Samboko, ils ont commencé à tirer en l’air.

C'est depuis le 14 mai que plusieurs villages de cette partie de l’Ituri subissent des attaques des présumés rebelles ougandais des ADF.

Quand la population a commencé à fuire dans tous les sens, les ADF ont commencé à couper les gens à la machette », indique Gili Gotabo, coordonnateur de la société civile en Territoire d’Irumu.

La société civile plaide pour un renforcement des militaires dans la partie sud d’Irumu à la frontalière avec le Nord-Kivu, sanctuaire des ces combattants étrangers.

La partie sud du territoire d’Irumu fait face à une insécurité accrue depuis quelques jours.

Des combattants ADF ont multiplié depuis des incursions sanglantes contre les civils.

Celui-ci explique que cette situation plonge la population de la région de Beni et plus particulièrement celle Somboka dans une grande inquiétude alors qu’elle ne cesse d’alerter les forces de l’ordre sur les mouvements suspects des personnes non identifiées qui souvent circulent dans les villages de Mulolya, Pwenti, Apetina et Manzanzaba.

AUTRES ACTUALITES DELA RÉGION C'EST AUSSI

Peu avant évènement malheureux, 11 nouveaux corps sans vie découverts à Kivaro.

Le fonctionnaire délégué du gouverneur du Nord-Kivu basé à Eringeti a annoncé la découverte, ce lundi 25 mai, de 11 corps sans vie à Kiravo, entité située dans le territoire de Beni.

Selon Sabiti Nziamoja, ces dépouilles mortelles découvertes lors des patrouilles policières, sont identifiées comme étant celles des agriculteurs de la place attaqués récemment par des présumés ADF.

“Ici à Eringeti, il y a une situation très compliquée. Il y a des patrouilleurs qui sont partie vers Kiravo et là, ils ont découvert au moins 11 corps sans vie et viennent de les enterrés sur place. La population vit dans l’incertitude du lendemain”, a-t-il dit à Actu-30.info.

À la suite de cette nouvelle, quelques habitants d’Eringeti ont vidé l’entité. Ils se sont dirigés vers plusieurs entités de la province du Nord-Kivu et de Ituri, afin de se mettre à l’abri des attaques rebelles.

Cela est arrivée après la découverte de 17 corps des civils qui ont été mis en terre et une cinquantaine d’homme pris en otage par l’ADF.

C’est un lourd bilan que livre les forces vives de MAYIMOA d’un côté et du secteur de RWENZORI de l’autre.

Conséquence, les habitants de MAYIMOYA et plus particulièrement ceux d’IKILEMBA.

Les forces vives locales dressent actuellement un bilan de 17corps enterrés par la jeunesse locale appuyée par les forces armées.

D’autres victimes seraient certes originaires de l’ITURI. Le président de la société civile locale parle de la peur et terreur qui règne actuellement dans ce coin du territoire de Beni.

En térritoire d'Irumu: la localité de Biane près de Ndalya de nouveau attaquée par les ADF faisant 5 morts.

Une attaque des rebelles ougandais de l’ADF a de nouveau été signalée sur la localité de Biane en territoire d’Irumu, le fait s’est produit ce vendredi 22 mai 2020 dans la matinée.

L’ONG Convention pour le respect des droits de l’homme, CRDH basée dans la région dresse un bilan de 5 civils tués et une femme rebelle capturée par l’armée. Une voiture a également été incendiée durant l’incident.

« La localité vient de se vider de sa population fouillant les attaques répétitives » affirme le responsable de la CRDH dans cette entité, Christophe Munyanderu joint au téléphone par buniaactualite.com

Il demande au gouvernement congolais de lancer les opérations militaires pour traquer les ADF basés dans le Nord-Kivu voisin mais qui ont multiplié leurs incursions dans cette localité située à la limite entre les deux provinces.

« Nous demandons aussi aux militaires FARDC de chaque fois poursuivre l’ennemi jusqu’à l’anéantir » conclu M. Munyanderu.

De l’autre coté en secteur de RWENZORI, 45 personnes ont été prise en otage par l’ADF à LOSELOSE lors de la dernière incursion ADF dans cette région et depuis lors, aucune nouvelle n’est encore connue de ces otages des ADF.

Alors que, 45 personnes prises en otage par les ADF après l’attaque de Loselose.

Au lendemain d’une attaque des rébelles ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), le village de Loselose situé à Bolema, un des secteurs du territoire de Beni, s’est vidé de ses habitants.

Selon la société civile du secteur de Ruwenzori qui livre cette information, certains ont fait le déplacement des entités voisines pour trouver refuge et d’autres on été enlevés par des ADF.

Elle affirme qu’au moins 45 habitants de cette entité ont été kidnappés après la dernière attaque rebelle.

‘Les gens ne sont plus à Loselose, il y a plusieurs déplacés à Mutwanga et d’autres personnes ont même passé la nuit à la belle étoile. On a aussi kidnappé au moins 45 civils, parmi eux se trouvent des enfants.

Ces personnes ont servi dans le transport des biens pillés”, a déclaré Wilson Batolene, président de la société de Ruwenzori, à Actu-30.info.

Il fait savoir, par ailleurs, qu’une importante réunion de sécurité pourrait se tenir ce lundi 25 mai à Mutwanga, durant laquelle les décisions importantes seront prises en vue d’endiguer l’insécurité grandissante qui prévaut dans le secteur Ruwenzori.

La population fuit dans tous les sens à Mayisafi.

La population de plusieurs recoins de la cité d’Oïcha est en plein mouvement en ce moment dans le territoire de Beni.

À en croire le député national Paul Vahumawa, les habitants craignent une éventuelle incursion des hors la loi dans cette partie.

“À Beni, un Mouvement à l’heure-ci des populations de Mayisafi,Ngele,vers le centre de Pakanza craignant une quelconque incursion”, explique-t-il.

Dans un message posté sur son compte Twitter la nuit de ce lundi 25 mai 2020, cet élu sollicite l’intervention des forces armées de la république démocratique du congo ( FARDC ) appuyées par la monusco. C’est dans l’objectif de protéger les vies des civils qui seraient en danger.

En Beni-Ville et térritoire : ONGDH-CEPADHO parle de 574 morts recensés depuis octobre 2019, Tshisekedi invité à réévaluer les opérations Sokola 1 afin de les adapter à la taille des ADF (CEPADHO)

Le territoire de Beni, au Nord-Kivu, continue de faire face à la montée de l’insécurité caractérisée par les massacres de la population par les rebelles ougandais ADF.

La semaine écoulée s’est révélée être l’une de plus meurtrières du genre. Au moins, 12 personnes ont été tuées dans la région de Beni.

Le Centre d’Études pour la Promotion de la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) a, dans son bulletin rendu public ce lundi 25 mai 2020, invité le président de la République à une réévaluation urgente des opérations Sokola 1 visant à neutraliser les rebelles ADF.

Selon cette association de défense des droits de l’homme, cette réévaluation des opérations Sokola 1 permettra de les adapter à la taille de l’ennemi face à l’ampleur de la menace des attaques rebelles.

Par ailleurs, le CEPADHO affirme que 36 civils ont été tués par les rebelles ougandais en une semaine. Il précise que depuis octobre 2019, 574 morts ont été enregistrés à Beni, en province du Nord-Kivu.

Ces habitants lancent un cri d’alarme aux autorités politico-Administrative et militaires pour que la paix retrouve sa place dans la région de Beni en général.

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