Au village Ntombi-térritoire de Beni : la société civile dresse un bilan des civils tués et deux moto brûlées au cours d'une incursion des ADF dan l'est dela Rdc

🔴⏰➨Après l'attaque meurtrière de Samboko au moins 4 morts et 2 motos brûlées c'est le bilan d' une nouvelle attaque des ADF à Ntombi village situé dans le groupement de Bambubha-Kisiki sécteur de Beni-Mbau province du ( Nord-Kivu ).

Selon une siurce dela société civile, les rebelles présumés forces démocratiques alliées (ADF) ont fait incursion dans ce village en pleine journée le jeudi 28 mai 2020.

Bravo Muhindo Vukulu, président de la société civile en groupement Bambuba-Kisiki confirme l’attaque et avance un bilan provisoire de quatre personnes tuées par les rebelles.

“Nous continuons à investiguer sur cette incursion. Ça s’est passée à Ntombi. Il y a déjà quatre morts mais c’est un bilan provisoire” , a dit à L’INTERVIEW.CD cet après-midi, Bravo Muhindo Vukulu.

La même attaque est aussi confirmée par Moïse Paluku Kiputulu, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise en territoire de Beni. Il indique que le premier corps de l’une des victimes a été acheminé à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha.

Il y aurait aussi des disparus, a révélé Moïse Paluku.

D’après Patrick Musubao, président de la société civile de la localité de Mayimoya, le bilan provisoire fait état de 4 morts et deux motos brûlées par les assaillants.

Cette nouvelle est aussi confirmée par le chef de la notabilité Samboko, Bin Bokito et l’organisation de défense des droits humains Convention pour le respect des droits humains (CRDH).

Il sied de noter aussi que la femme qui avait été portée disparue vient d’être retrouvée saine et sauve la soirée de ce jeudi à Mayimoya.

Affaiblis au Nord-Kivu, les ADF cherchent refuge en Ituri (Armée).

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce jeudi 28 mai 2020, le porte-parole militaire dans la région de l'Ituri a coupé court aux rumeurs faisant état d'un lien entre les miliciens CODECO et les combattants ADF.

Pour le lieutenant Jules Ngongo, les tueries des civils vécues ces deniers jours à la limite entre le Nord-Kivu et l'Ituri sont  commises par les combattants ADF qui fuient la pression militaire au Nord-Kivu.

"Il n'y a pas de lien entre les ADF et CODECO. Ceux qui tuent les civils dans le territoire d'Irumu en province d'Ituri sont les ADF affaiblis après avoir subi des pressions militaires au Nord-Kivu. Ils abattent les civils pour occuper des espaces afin d'y implanter des camps d'hébergement", a-t-il indiqué.

Et d'ajouter : "Ces assaillants mènent des attaques au Nord-Kivu aujourd'hui, et demain en Ituri pour terroriser les civils mais aussi s'accaparer des leurs biens".

Cependant, poursuit-il, les éléments FARDC travaillent durement afin d'en finir avec ces groupes armés notamment les ADF, Maï-Maï et CODECO.

Pour rappel, plusieurs civils ont été tués dans les attaques à répétition à la frontière entre le Nord-Kivu et l'Ituri par des rebelles ADF durant ce mois de mai provoquant un déplacement massif des habitants qui ont vidé les localités de part et d'autre à la frontière entre les deux provinces précitées.

En térritoire de Beni-RDC : depuis fin octobre 2019, les ADF ont tué 636 civils dans des attaques à Beni et Irumu (CEPADHO).

Des rebelles ougandais ADF, ne cessent de tuer des civils dans la région de Beni ( Nord-Kivu) et Irumu (Ituri) depuis presque 7 mois.

636 civils ont été tués dans ces deux territoires, selon le CEPADHO.

Ces attaques considérées comme des actions des représailles de ces derniers à la puissance de feu de l’armée en profondeur du territoire de Beni.

D’après L’ONG-DH, Centre  d’Etudes pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme, (CEPADHO), qui suit de près cette situation, depuis plusieurs jours, 7 civils ont d’abord été tués par ces même rebelles le matin du mercredi 27 mai 2020, dans le Village Lindumbe dans le Groupement Bandavilemba en Chefferie des Walese-Vukutu, territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri.

Les victimes auraient été décapitées par leurs bourreaux, précise l’ONG-DH.

Le bulletin sur la situation sécuritaire de la région qui livre  l’information précise que les massacres dont le bilan est très lourd auraient été perpétrés à Samboko, dans le Groupement Bandavilemba, Chefferie des Walese-Vukutu, en territoire d’Irumu, Province de l’Ituri.

Selon les  sources du CEPADHO, c’est à partir de 4 heures le matin de mardi 26 que les ADF, ont perpétré ce carnage, faisant suite à une série des massacres qu’ils venaient de commettre la veille à Kakwavya, Makutano, Kiravo et Ketchele.

Les massacres signalés étaient, pour la plupart réalisés à la machette et accompagnés des pillages des vivres et autres biens de valeur.  D’aucuns craignent que ce bilan soit même revu à la hausse, poursuit la source.

Dans la même contrée à EL-Biane, 2 civils ont été tués et 2 autres portés disparus, le matin du mardi 26 mai. Les deux corps sans souffle de vie ont été retrouvés le soir du même jour.

Pour ce fait cette ONG-DH, indique que ces récentes attaques amènent à 636 les civils massacrés par les ADF, en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux par les FARDC depuis le 30 octobre 2019.

Parmi ces victimes, plus ou moins 515 sont du territoire de Beni.

«Face à l’ampleur de la menace, notre Organisation en appelle à l’implication personnelle du Président de la République pour réévaluer urgemment les Opérations Sukola1. Cela en vue de leur adaptation à la taille de l’ennemi. La furie des ADF, à la base de la tragédie à laquelle on fait face en territoires de Beni et d’Irumu, doit être immédiatement arrêtée », a écrit Maître Omar Kavota, Vice-président du CA.

À oicha chef-lieu du  térritoire de Beni ; « des militaires en divagation maitrisés, les cas de vols diurnes diminuent sensiblement à Oicha » (Société Civile)

La société  civile noyau d’Oicha apprécie positivement le travail effectué par la police militaire pour le travail réalisé dans la traque des militaires en divagation dans la commune d’Oicha depuis un certain temps. Le président de la société civile noyau d’Oicha s’est confié à Radio Moto Butembo Beni ce jeudi 28 mai.

Pour les forces vives, la police militaire qui circule dans la commune d’Oicha et l’agglomération de Tenambo, partie Nord de la commune d’Oicha a maitrisé les militaires qui circulaient dans la commune sans aucune mission spéciale. « Du coup, les cas de vols diurnes ont sensiblement diminué dans la commune d’Oicha », reconnait la société civile.

Se confiant à Radio Moto Butembo Beni ce jeudi, Philippe Bonane, président de la société civile noyau d’Oicha,  recommande la police militaire de poursuivre  tout  militaire une fois  surpris  dans une infraction qui mérite qu’il  soit déféré devant  son juge naturel   pour répondre de ses actes.

Pour la structure citoyenne noyau d’Oicha, il faut que la collaboration, la confiance, la coopération et le contrôle soient bien effectués pour consolider la paix.

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