Dans une attaque meurtrière des rébélles ADF à Loselose térritoire de Beni vers l'est dela Rdc, au moin neuf personnes sont tués

Les rebelles des ADF ont de nouveau tué neuf personnes dans le territoire de Beni à l'est delà Rdc, et plusieurs autres enlevées et des maisons incendiées dans une attaque des hommes armés assimilés aux combattants de l'ADF ce dimanche 24 mai 2020 dans la matinée à Loselose, un village situé à Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

"C'est  par une grande surprise des habitants que l'attaque des inciviques a eu lieu tôt ce matin du dimanche 24 mai 2020 par des hommes armés assimilés aux ADF.

Le président de la Société civile dans le  secteur  Ruwenzori qui confirme ce bilan  précise qu’un acteur de la société civile de la place à Loselose, est parmi les nouvelles victimes de cette barbarie ADF.

Outre cet acteur de la société civile tué, Wilson Batoleni, ajoute  qu’un autre  civil et deux militaires, ont également été tués par des assaillants.

“C’est confirmé les rebelles ont fait incursion et nous venons de perdre notre collègue membre de la société civile de Loselose. Il s’appelle Kavuye Kinyoma.

Il y a donc  deux morts du côté civils et deux militaires. La fouille continue c’est un bilan provisoire”, déclare Wilson Batoleni.

La même source soutient que la situation est resté tendue sur place à Loselose suite à cette nouvelle attaque des ADF.

D'autre sources contacté au téléphone pour la cause précisent que, les assaillants s'éxprimaient en plusieurs langues difficile à  comprendre par la population.

Ils ont tué 13 personnes dont le président de la société civile Kavuya Kinyoma avant d'incendier plusieurs maisons", a déclaré à votre rédaction, Mapendo Kasulenge secrétaire du chef du village attaqué.

Plusieurs autres civils sont restés introuvables et seraient kidnappés par les assaillants, ajoute la même source.

Ce bilan "provisoire" est confirmé aussi par Samy Bele, membre de la société civile locale. Cette attaque a causé un déplacement massif des habitants. Ils vident la région et se dirigent vers Mwenda et Mutwanga.

À la fin du compte ; 45 personnes prises en otage par les ADF après l’attaque de Loselose

Au lendemain d’une attaque des rébelles ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), le village de Loselose situé à Bolema, un des secteurs du territoire de Beni, s’est vidé de ses habitants.

Selon la société civile du secteur de Ruwenzori qui livre cette information, certains ont fait le déplacement des entités voisines pour trouver refuge et d’autres on été enlevés par des ADF.

Elle affirme qu’au moins 45 habitants de cette entité ont été kidnappés après la dernière attaque rebelle.

Les gens ne sont plus à Loselose, il y a plusieurs déplacés à Mutwanga et d’autres personnes ont même passé la nuit à la belle étoile. On a aussi kidnappé au moins 45 civils, parmi eux se trouvent des enfants.

Ces personnes ont servi dans le transport des biens pillés”, a déclaré Wilson Batolene, président de la société de Ruwenzori, à Actu-30.info.

Il fait savoir, par ailleurs, qu’une importante réunion de sécurité pourrait se tenir ce lundi 25 mai à Mutwanga, durant laquelle les décisions importantes seront prises en vue d’endiguer l’insécurité grandissante qui prévaut dans le secteur Ruwenzori.

Après ces meurtres, la peur s'installe et la population se déplace vers d'autre localités jugés mieu securisé affirment nos sources sur place à loselose.

Ces derniers fuient pour des zones supposées sécurisées.

Les élus de BENI-Ville et territoire ne sont pas du reste. Ils mènent des plaidoyers pour mettre fin à ces tueries.

De son conté, le député Saïdi Balikwisha qui est du nombre a, pour sa part, demandé au pouvoir central de songer à cette situation afin de prévenir le pire.

Dans son adresse, il note que tous les espoirs étaient basés sur les offensives récemment déclenchées par les FARDC, Forces Armées de la République Démocratique du Congo contre les groupes armés dans le Grand Nord dont les présumés rebelles ADF, actifs dans la Région de Beni. Il déplore aussi le fait que les choses soient revenues à la case départ.

“Les égorgeurs continuent à faire la loi jusqu’à à nous pousser à nous demander si ce sont finalement les rebelles qui ont déclenché les offensives sur les civils ou l’armée sur les rebelles”, a-t-il indiqué à election-net.com

Par ailleurs, l’élu de Beni territoire, s’est dit confiant aux éléments de l’armée loyaliste qui se sacrifient au prix de leurs vies tout en indiquant qu’il avoir du mal à comprendre la suite réservée à ces offensives militaires, car selon lui, sur terrain la pression exercée par les FARDC sur les rebelles au dernier trimestre de l’année 2019 n’est plus celle qui se vit actuellement .

“L’ancienne méthode défensive semble revenir et tout fait croire que les unités sur terrain n’ont pas suffisamment des moyens pour poursuivre avec les offensives, la guerre c’est l’argent, ce sont pas des promesses du genre “, avant la fête de Noël vous serez déjà rentrés chacun dans son village et dormir tranquillement”, a-t-il martelé.

Enfin, il a plaidé pour qu’il y ait des enquêtes afin que soient connues les raisons qui se cachent derrière ce qui serait appelé changement brusque de l’attitude des militaires sur terrain.

“…alors qu’il y a quelques mois ces militaires semblaient maîtriser la situation, curieusement à ces jours l’on assiste à un changement brusque des choses, les rebelles redeviennent plus mordants comme un buffle blessé face au chasseur dont les cartouches sont finies”, déplore-t-il.

Les forces armées de l'autre côté poursuivent toujours l'ennemi et cet ennemi continue toujours à tuer les pauvres paysans.

Les capitaux sont réduits à cendre aux yeux de tous. A qui profitent ces incursions ? La question reste aux bouts des lèvres et tout le monde attend le grand jour qui éclairera ce mystère.

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