En térritoire d'Irumu-Rdc ; Une équipe des inspecteurs de la coordination de l'énvironnement a saisis des bois sciés d'une valeur de 17.000 USD exploités illicitement dans une zone interdite de Mont-Hoyo

Des bois sciés d'une valeur de 17.000 USD exploités illicitement dans une zone interdite saisis à Irumu.

767 pièces des bois sciés représentant environ 48 mètres cube, ont été saisis en territoire d'Irumu, précisément au village Pinzili au bord de la route nationale numéro 4, par le gouvernement provincial de l'Ituri sur réquisition du procureur général du parquet près la cour d'appel de l'Ituri.

Le ministre provincial de l'Ituri en charge de l'environnement qui a livré la nouvelle à votre rédaction ce jeudi 14 mai 2020, a indiqué que ces bois ont été saisis après le déploiement sur terrain d'une équipe des inspecteurs de la coordination de l'énvironnement le 11 mai dernier.

Selon Désiré Nesobange Abianga, ces bois sont saisis parce qu'ils sont exploités d'une manière illicite dans la zone interdite de Mont-Hoyo.

"C'est en vertu de la loi N°11/2002 du 29 août 2002 du code forestier, dans son article 38, loi N°11/ 009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement, à ses articles 32, 33 et 77, Loi N°014/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature, qui stipule que toute activité susceptible de détruire l'environnement, est prohibée dans les aires protégées ainsi que dans les zones interdites", a expliqué ce membre du gouvernement provincial.

Ces bois dont la valeur économique environne 17.000 USD, ont été acheminés en ville de Bunia et sont stockés présentement à la concession du gouvernorat de province, le dernier déchargement a eu lieu le mercredi dernier.

Ainsi, le ministre Désiré Nesobange demande aux exploitants de se conformer aux lois en la matière et de se retirer sans condition de cette zone interdite.

Il sied de noter que Mont-Hoyo est un site touristique (grotte naturelle), se trouvant dans les groupements Bandiango et Bokutsu, en chefferie des Walese-Vonkutu dans le territoire d'Irumu.

Das le cadre de la conservation du Mont Hoyo

Suivant différentes recherches, l'utilisation des forêts (et Parcs) dans les pays africains estpassé par trois étapes et le Mon Hoyo n'a pas échappé à cette réalité ;

· l'occupation précoloniale, lorsque les habitants étaient libres de convertir et d'utiliser les terres boisées;

· les périodes coloniale et postcoloniale qui excluaient les populations des forêts denses;

· la récente période de l'évolution de la conservation prévoyant des formes de gestioncommunautaire (WRM, 2003).

Avec ses paysages spectaculaires, le mont Hoyo attirait autrefois les touristes fortunés.

Un certain nombre d'études suggèrent que après 1990, on observe maintenant une situation malheureuse, car lle devient alorjads  d'une mégafaune impressionnante, sont étrangement vides.

Les visites ont été complètement arrêtées. Et les  logements destinés aux touristes ont été saccagés.

Néamont L'ICCN n'a pas été à mesure de répondre efficacement à cette situation de crise malgré les secours humanitaires d'urgences apporté par des partenaires internationaux.

Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.

Néanmoins, plusieurs points faibles caractérisent l'aspect négatif de l'apport du Parc aux attentes de la population et constituent ainsi même les principales sources des conflits entre le parcet cette dernière.

- Les bêtes qui ravagent des cultures (47%)

- Le déboisement (coupe de bois dans le parc) (13,3%)

- Animaux féroces en divagation (7,1%)

- Braconnage (chasse illicite effectuée par la population) (7,1%)

- Commercialisation de la viande des animaux sauvages (6,1%)

Si nous en revenons à l'histoire proche, nous devons retenir que, les gardes parc avant de quitter, les gardes se débarrassèrent de toutesleurs uniformes et de leur équipement, de crainte d'être confondus avec des militaires et pris pour cibles le long de la route.

Apres avoir trouvé refuge dans des villes ou des villages, les gardes et leurs familles rencontrèrent de nombreuses difficultés dues au manque général de nourriture.

Ils dépendaient fortement de la bonne volonté des membres des communautés locales qui étaient déjà eux-mêmes fort affectés par les effets néfastes de la prise des combats et luttaient pour leur propre survie.

Le site du Mont Hoyo devrait donc être à nouveau opérationnel et visitable, mais quand ?

Il s’agit d’un petit massif rocheux constitué de différentes variantes de grès, dolomie et schiste, qui comprend un grand nombre de grottes et que les autochtones Walese désignent sous le nom de "homa".

D’où le nom de Mont Homa qui lui est souvent donné.

ETAT DE LA QUESTION

La question sur le tourisme dans la ville de Bunia et en Ituri en général a été la préoccupation de plusieurs chercheurs qui nous ont précédé.

Cela veut dire que nous ne somme pas le premier à traiter ce sujet.

L'Etat de la question est un exposé préliminaire du sujet de la recherche, de ses objectifs et d'une analyse approfondie des travaux antérieurs.

Ainsi donc, parmi les chercheurs qui nous ont précédés et qui ont traité un sujet similaire au nôtre, nous pouvons citer :

tourisme, jadis considérable pour l'économie, s'est anéanti avec des répercussions négatives sur la vie socioéconomique des habitants.

Les premières grottes seront découvertes et étudiées à partir de 1943 par l’ingénieur géologue Ruscart.

Sur le plan pratique

Le développement du tourisme en Ituri et à Bunia particulièrement, permettrait la création des emplois et résorberait une bonne partie des jeunes diplômés qui sont au chômage dans la province.

Sur le plan social

Grâce au développement du tourisme en Ituri, les conditions de vie des habitants de cette province s'amélioreraient à la suite de la croissance des activités tant formelles qu'informelles. Lesquelles, permettraient aux jeunes diplômés et désoeuvrés de trouver une occupation.

Sur le plan scientifique

L'approfondissement de l'étude du tourisme dans la province del'Ituri, contribuerait à la théorisation de certaines pratiques observées de manière récurrente dans la région.

Cela permettra la rationalisation de la gestion des institutions du tourisme qui étaient autrefois caractérisées par une considération statique

ETAT DE LA QUESTION

En termes de richesses biologiques, mont hoyo est aussi la plus riche de toutes les Aires protégées du continent Africain.

Àce jour, 26 grottes principales ont été mises à jour mais il en subsiste un certain nombre non encore explorées.

Il s’agit d’un site majeur qui pourrait constituer un attrait touristique de premier ordre.

Ainsi que la réserve de forêt voisine, abritant des spécimens d'arbres remarquables et de nombreux ruisseaux très encaissés dont le cours est entrecoupé d'impressionnantes chutes (le fameux Escalier de Venus) et passages souterrains.

L’espèce animalière phare est l’okapi, dont la survie au sein de cet écosystème est menacée.

Dans un arrêté signé par Abdallah Pene Mbaka, le gouverneur de province de l’Ituri a interdit toute activité d’exploitation agricole et minière dans la réserve du Mont Hoyo, un vieux site touristique abandonné depuis les différentes guerres survenues dans la région.

Située en territoire d’Irumu, à plus de 100 km au sud de Bunia la capitale provinciale, la concession abritant cette réserve, créée depuis 1947 pendant l’époque coloniale, faisait déjà l’objet d’intenses exploitations agricoles, forestières et minière de la part des autochtones.

« Cette réserve avait été créée pour préserver certaines réalités touristiques comme les grottes ainsi que des espèces végétales et animales » explique Dieudonné Ngadjole, ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage dans un entretien avec buniaactualite.com

Selon lui, après la guerre vers les années 2000, les gens ont oublié que c’était une réserve et se sont mis à vendre des concessions pour la culture du cacao et l’exploitation du bois et des minerais.

« Dans cet arrêté qui interdit toute exploitation agricole, forestière et minière dans la réserve du Mont Hoyo, un délai de 45 jours est accordée aux exploitants illégaux pour évacuer leurs cultures et quiter les lieux » a poursuivi le ministre Ngadjole.

Placée sous la gestion de l’ICCN, cette aire protégée et contient plusieurs sites d’attraction touristiques ayant fait jadis la fierté de l’Ituri comme les escaliers de venus et les grottes.

Bien qu’officiellement située dans la Province del'Ituri, on accédait à la Réserve Intégrale du Mont Hoyo (6 000 ha) depuis la ville frontalière de Beni en prenant la route de Kisangani (113 km) avant d’emprunter un petit tronçon routier de 13,5 km - aujourd’hui quasiment impraticable - dirigé vers l’est à travers la forêt.

Le site n’est toujours pas accessible au public depuis sa fermeture et son occupation par des miliciens bien connus dans la région en 1999.

L’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) a théoriquement repris le contrôle du site en 2008 et travaillerait à sa réhabilitation, suite à la destruction en 1996 des infrastructures d’accueil, ainsi qu’à l’amélioration de la piste pour y accéder (seuls 3 km de piste sont actuellement tracés).

La Société Zoologique de Londres appuie par ailleurs des actions de développement en faveur des communautés locales environnantes, avec qui de graves problèmes fonciers et d’utilisation des ressources naturelles, se posent.

Exploitation Forestière

La forêt équatoriale couvre la majeure partie de l'étendue nationale. En Ituri, elle occupe tout le territoire de Mambasa, l'Ouest et le Sud-Ouest de territoire d'Irumu et l'Ouest du territoire de Djugu.

Le tronçon routier d'une importance vitale reliant la chefferie de Wakendu-Bindi à Kisangani devint impraticable, et très dangereux car non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des miliciens FRPI venant de certains villages de Walendu-Bondi et delà Collectivité d'Andisoma.

Sur place à Mukato ; Son exploitation a toujours été l'apanage des commerçants locaux.

D'après les témoignages recueillis au près des riverains à Heru village voisin de Mukato d'après notre observation dirigée effectuée sur terrain, nous avons réuni des données telles qu'après leur analyse et traitement, notre constat se résume aux points suivants:

Ceux-ci ont installé des scieries ça et là dans la forêt et vendent les bois de toute sorte soit sur place soit dans leurs dépôts au village ou encore à Bunia (centre urbain).

Quelques activités d'un commerce informel des usagers del'axe routier Aveluma-Komanda dépendent beaucoup plus du pouvoir d'achat des clients.

Les activités sont réalisées dans un environnement physique peu propice à la conservation de produit.

Les infrastructures de transport ne favorisent pas une évacuation rapide à cause des mauvais états des routes de désertes agricoles (RDA).

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.

C'est essentiellement l'explication de la multiplication de nombre d'intermédiaires pour les produits périssables. Il n'y a donc pas de véritables commerçants des fruits.

Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....

Partant de ces réalités, nous remarquons que nos espèces rares sont en risque d'extinction et face à ces réalités, nous nous sommes posé des questions suivantes :

Depuis plus d'une décennie, la RDC est en proie des troubles et conflits armés principalement à l'Est du pays.

Lorsque nous consultons la répartition des parcs nationaux et autres réserves des conservations apparentées nous remarquons que la plupart de nos aires protégées sur la carte géographique se trouvent à l'Est.

Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.

Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas.

Commentaires